SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE MALAKIM ÂRI(EL)

L’énergie du Malakim ÂRI(EL) est un stimulant pour notre intellect, libère les énergies favorables à notre concentration, à la mémorisation et au développement de notre pensée. Il stimule également toutes nos facultés prémonitoires, principalement à travers nos rêves. Toutes ces qualités sont mises en mouvement à l’aide de sa prière.

 

– (Réf : Virya1

 

On invoque cette Ange Puissance ARIEL pour avoir des révélations. Il sert pour remercier Dieu des biens qu’il nous envoie. Il nous aide à découvrir les trésors cachés ; il nous révèle les plus grands secrets de la nature, et nous fait voir en songe les objets que l’on désire.

Né(e) sous cette influence nous sommes doués d’un esprit fort et subtil ; nous parvenons à résoudre les problèmes les plus difficiles ; nous sommes discrets et agissons avec beaucoup de circonspection.

Le génie contraire BIFRONS cause les tribulations de l’esprit ; il nous porte à commettre les inconséquences les plus grandes, et influe sur nos esprits faibles.

 

(Réf. : Lenain2)

 

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

La tradition kabbalistique, attribue à l’Ange Malakim ÂRI(EL) au même titre qu’à toutes les autres Malakim a une tonique majeure Solaire. Les Malakim  sont l’incarnation vivante de la Sephirah Tiphereth  (le corps causal). Or Tiphereth, nous l’avons vu se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence du Soleil.

 

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Malakim , nous constatons qu’ÂRI(EL) est également associée à Netzach (Corps Mental). Les fonctions célestes d’ÂRI(EL) seront donc coloré une tonique mineure vénusienne. Ainsi, la fonction principale de l’Ange Malakim ÂRI (EL) : 

 

    • Éveiller en notre Être la capacité à gouverner (tonique majeur Solaire), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs vénusiennes.

 

En raison de sa coloration Solaire, le pouvoir du  Malakim ÂRI(EL) se révèle donc particulièrement efficace, pour nous apprendre à gouverner, à diriger selon les règles de la diplomatie et du savoir-vivre. Ainsi illuminés nous gouvernerons en rayonnant tout autour de nous, une grande sensibilité emprunte de séduction, de délicatesse et d’un respect de l’autre, ce qui nous fera aimer de tous. De même, ÂRI(EL) nous aide à lutter contre toute faiblesse à vouloir séduire uniquement pour mieux se valoriser. Quand nous sommes enclins à rechercher le pouvoir pour le seul plaisir de manipuler les autres, nous trouverons également en ÂRI(EL) l’appui et le soutien nécessaire pourrait pour réformer une telle tendance.

 

La tradition initiatique nous précise que L’ANNEAU est l’attribut du roi, en rapport avec les énergies vénusiennes de ce Malakim. L’anneau est le signe de l’Union indissolubles (c’est le maillon d’une chaîne) et de l’incorruption (que symbolise l’Or). C’est ici la représentation de l’Union avec l’Ineffable, mais aussi de l’Union avec le peuple que le souverain se doit de représenter aux yeux de Dieu. Plus encore, il est le symbole de la réconciliation du ciel et de la terre, de l’esprit et du corps. N’est-ce pas à cet anneau, rapporte la légende, que le roi Salomon devait sa SAGESSE ? On dit même que Salomon marqua du sceau de son anneau tous les démons qu’il avait convoqués pour ses œuvres de divination et ces derniers devinrent ses esclaves.

 

Selon la tradition, ÂRI(EL) est l’un des porteurs du flambeau de la connaissance et confère à ceux qui s’en montrent dignes, et plus particulièrement sous la forme de rêves initiatiques et prophétiques, la connaissance divine. Il peut donc être invoqué pour l’obtention de cette connaissance, laquelle sera impérativement mise au service de l’humanité. Aussi, la tradition lui reconnaît le rôle initiatique de premier plan puisqu’il est en quelque sorte l’un des dépositaires et l’un des conservateurs de L’AMBROISIE des dieux, ce feu qui fut jadis l’objet de la quête de Prométhée.

 

Le Malakim ÂRI(EL) favorise en outre, le développement des forces psychiques volontaires, qui nous permettent de manifester une plus grande confiance en nous et de nous abstraire des influences extérieures. Cette puissance représente donc le meilleur allié pour tous ceux qui manquent de confiance en eux, qualité nécessaire sur le sentier menant à la réalisation. L’envoûtement ayant précisément pour victimes privilégiées ceux, qui ne possèdent pas cette confiance inébranlable en leur Divinité intérieur. ÂRI(EL) se révèle être, le messager céleste, qui nous protège contre les manipulations psychiques. L’anneau devient ici la représentation emblématique du cercle magique, de nature féminine et négative, capable de repousser, hors du champ de la conscience humaine, les influences néfastes.

LE MALAKIM ÂRI

Le nom du Malakim ÂRI(EL) est constitué d’un radical composé des lettres des lettres AYiN, ReISh et YoD à partir desquelles nous pouvons former le mot ‘ar (AYiN – ReISh) signifiant « laurier ». Nous pouvons également constituer le mot ‘ereyah (AYiN – ReIShYoD) signifiant « nudité ». De même, le terme ya’ar (YoD AYiN ReISh), formé à partir des trois lettres du radical, signifie « forêt ». Enfin, le terme re’ iy ( ReIShAYiNYoD ) désigne le « pâturage ». Si on lui ajoute la lettre ALePh, il évoque alors « le berger », ra’ eya’ ( ReIShAYiNYoDALePh) . Quant à la particule EL, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable, à Dieu. Pour saisir la signification profonde du nom composé à partir de ce radical, nous devons donc nous interroger sur le sens de ces mots.

 

À propos tout d’abord du laurier, nous savons que cet arbre était traditionnellement considéré, dans l’Antiquité, comme étant l’emblème de la gloire. De manière plus précise encore, il incarnait la puissance dont était investi celui qui avait su établir une communion entre son corps et son esprit (qui avait su devenir un avec lui-même), rayonnant désormais les valeurs dont il était ontologiquement porteur. C’est pourquoi son feuillage servait chez les Grecs à couronner les héros, les génies et les sages. Le laurier de la victoire survit d’ailleurs encore aujourd’hui dans le mot baccalauréat (un mot issu du latin baccae lauri signifiant « baies de laurier »). Plus encore, cet arbre incarnait autrefois une aptitude à rayonner la puissance divine au sein du créé. En effet, en nous plaçant en rapport de communion étroit avec le corps, l’esprit pouvons non seulement rayonner nos propres valeurs, mais également la puissance divine à laquelle nous avons accès (l’esprit, étant, rappelons-le, une fenêtre ouverte sur l’Ineffable). C’est sans doute à ce titre que cet arbre était symbole d’immortalité (l’immortalité découlant toujours d’une participation à la nature divine). En outre, il est intéressant d’ajouter que le laurier était, chez les Grecs, consacré à Apollon. Or ce dieu incarnait précisément la puissance du rayonnement de l’Esprit (via l’esprit) au sein de la matière (et conséquemment au niveau du corps).

 

En ce sens, nous pouvons déjà en déduire que le Malakim ÂRI(EL) nous invite à exprimer la puissance, issue d’une communion étroite et intime entre notre corps et notre esprit : cette puissance étant celle de l’homme qui, devenu un avec lui-même, rayonne désormais les valeurs dont il est ontologiquement porteur. Plus encore, nous pouvons dire que ce Malakim nous amène à exprimer notre nature véritable, en sachant communier aux réalités qui nous entourent, harmonisant notre expression profonde avec notre milieu de vie, de manière subtile et délicate, sans heurter ni choquer. Sur un plan autre, ÂRI(EL) nous invite également à rayonner la lumière de l’Esprit en nous appuyant sur notre désir de participer au divin (de se placer en communion étroite avec Lui).

 

Dans la même perspective, nous avons également extrait du radical composant le nom ÂRI(EL), le mot « nudité ». Or

 

 » La nudité du corps est, dans l’optique traditionnelle, une sorte de retour à l’état primordial, à la perspective centrale : c’est le cas des prêtres du Shintô purifiant leur corps nu à l’air pur et glacial de l’hiver ; celui des ascètes hindous vêtus d’espace ; celui des prêtres hébreux pénétrant nus dans le Saint des Saints pour signifier leur dépouillement à l’approche des Mystères divins ; c’est l’abolition de la séparation entre l’homme et le monde qui l’entoure, en fonction de quoi les énergies naturelles passent de l’un à l’autre sans écran : d’où la nudité rituelle, peut-être légendaire, des guerriers celtes au combat ; celle de certaines danseuses sacrées ; voire de certains sorciers, surtout réceptifs, dans ce cas, aux forces inférieures. « .

– Chevalier, Jean, Gheerbrant, Alain, Dictionnaire des Symboles, op. cit.

 

Ce commentaire est fort intéressant dans la mesure où il met en exergue le fait que la nudité évoque un processus de retour à la perspective centrale. En d’autres termes, en nous dévêtant, nous affirmons par là-même notre volonté de nous débarrasser de tout ce qui est illusoire, pour nous centrer désormais sur l’essentiel (les valeurs de notre essence profonde), c’est-à-dire pour redevenir un avec nous-mêmes. Plus encore, ce texte met aussi en évidence que le fait de nous dévêtir marque l’abolition d’une séparation (évoquée par le vêtement) pour nous placer dans un rapport de communion. Nous retrouvons donc à nouveau ce processus de communion évoqué précédemment, un processus de communion entre l’esprit de la créature et l’Esprit de Dieu (à l’image du prêtre se dévêtant dans le Saint des Saints), entre le corps et l’esprit (comme dans la relation conjugale où l’homme, symbole de l’esprit, et la femme, symbole du corps, sont dévêtus afin de rendre leur communion plénière), ou enfin entre la création et l’homme lui-même (c’est la perspective même du naturisme). À ce titre d’ailleurs, Adam et Ève étaient originellement nus. Ce n’est qu’après la Chute qu’ils furent revêtus l’un et l’autre d’une tunique de peau.

 

Or « quelle est cette « tunique de peau » dont Dieu recouvre alors l’Adam (Genèse III, 21) ?

 

Le mot « tunique de peau »Aor (AYiNVaV ReISh) n’est autre que le mot vera, non-lumière, dont les lettres ont été permutées. Nous voyons combien le « non-lumière » – vera (VaVReIShAYiN) – et la « tunique de peau » – Aor (AYiN VaV ReISh) sont liés l’un à l’autre par la même puissance ! Autrement dit, l’Homme est identifié au « non-lumière« . Prononcé Iver, ce même mot Aor (AYiNVaV ReISh) signifie « aveugle« . […] L’homme est aveugle. Il ne connaît plus sa réalité profonde. « .

– De Souzenelle, Annick, Le Symbolisme du corps humain, Albin Michel, Paris, 1984.

 

Ainsi, l’homme cessa alors d’être en communion avec Dieu et avec lui-même (Adam et Ève, symbolisant respectivement le corps et l’esprit, ne sont plus transparents l’un à l’autre).

 

Par ailleurs, nous avons également formé à partir du radical (AYiNReIShYoD) le terme ya’ar (YoDReIShAYiN) qui veut dire « forêt ». Or chez les Hébreux, la forêt s’oppose au désert qui, en tant que lieu impropre à l’expression de la vie, évoque traditionnellement le monde d’en bas, notre monde qui s’est éloigné de Dieu, Source de toute vie. En ce sens, la forêt évoque l’expression rayonnante d’une création placée en rapport de communion intime avec son Créateur. Pour les anciens, la forêt constituait même la chevelure de la montagne. C’est une image d’autant plus éloquente que la montagne, en tant que renflement de la terre, est associée au ventre d’une femme enceinte. Elle est en ce sens un lieu de communion entre la création et Son créateur, Celui-ci l’investissant de Sa grâce (la fécondant en quelque sorte). Quant à la chevelure, elle évoque traditionnellement la puissance de rayonnement sur un plan extérieur. Ainsi, la forêt devient un emblème de la puissance de rayonnement de la création issue de sa communion avec le Créateur.
 

En outre, les anciens précisent que la forêt permet d’attirer la pluie. C’est une autre image fort intéressante dans la mesure où, associée au sperme ou à la semence céleste,

 

 » La pluie est universellement considérée comme le symbole des influences célestes reçues par la terre. C’est un fait d’évidence qu’elle est l’agent fécondateur du sol, lequel en obtient la fertilité. « . 

– Chevalier, Jean et Gheerbrant, Alain, Dictionnaire des Symboles, Robert Laffont, Pa-ris, 1982.

 

En fait, elle incarne l’une des principales dimensions symboliques de l’eau en tant que puissance fécondante qui vivifie le créé (c’est pourquoi d’ailleurs le désert en est dépourvu). En raison du fait qu’elle attire la pluie, la forêt nous révèle donc qu’en se plaçant en rapport de communion avec Dieu, la créature jouit d’une formidable puissance de rayonnement (la forêt) vivifiée et soutenue par la grâce divine (la pluie), par l’amour indicible. Nous retrouvons donc, une fois de plus, tout l’enjeu du Malakim ÂRI(EL).

 

C’est du reste dans la même perspective que nous pouvons interpréter l’image du pâturage. En effet, s’opposant lui aussi au désert, une terre stérile, désolée et aride, il évoque également une puissance de rayonnement (celle-ci se révélant de manière plus spécifique sous la forme d’une fécondité) vivifiée et soutenue par la grâce divine (le pâturage étant un lieu humide). Ainsi,

 

 » Le Seigneur est mon berger, rien ne me manque. Sur des prés d’herbe fraîche il me parque. ».

– Psaume 23 (22), 1-2.

 

Ces paroles se réfèrent évidemment à l’image du berger, un autre mot que nous avons également extrait du radical constituant le nom ÂRI(EL). Or le berger évoque ici, du point de vue de la créature (traditionnellement symbolisée par la brebis), l’aptitude à se centrer sur l’essentiel, sur l’unique (le berger est le principe directeur du troupeau : il est l’unique à l’inverse du troupeau incarnant le multiple) et, plus encore, la capacité à se placer en rapport de communion avec lui (la brebis reconnaît la voix du berger qui l’appelle et elle le suit docilement, plaçant ses pas dans les siens). Quant au pré d’herbe fraîche, il évoque évidemment toute la puissance féconde à laquelle la créature a désormais accès en communiant avec son Créateur.

Nous savons que les Malakim sont étroitement associées à l’archétype du Soleil. La tradition kabbalistique attribue donc à ÂRI(EL) (au même titre qu’à toutes les Malakim ) un enjeu essentiellement solaire consistant à se centrer sur notre essence profonde pour en rayonner pleinement la puissance dans le monde.

 

Plus encore, selon les hermétistes, ÂRI(EL) est également associé à Vénus. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure vénusienne. Or Vénus évoque fondamentalement une puissance attractive (celle qui instaure un rapport d’union ou de communion privilégiée entre deux réalités). Le principal enjeu d’ÂRI(EL) consistera donc à nous conduire à exprimer et à rayonner notre puissance dans le cadre d’un rapport d’union ou de communion privilégiée entre deux réalités.

 

Dans cette perspective, il stimule tout particulièrement notre capacité à nous exprimer, en nous appuyant de manière privilégiée sur notre sens de l’harmonie. Il nous amène ainsi, à établir une relation d’intimité avec les êtres qui nous entourent, évitant de ce fait toute tension et toute discorde. Il nous confère donc beaucoup de charme et de séduction. De même, il nous amène à lutter contre toute tendance à vouloir plaire à tous, établissant des alliances avec tout le monde (en vue de faire régner la paix) sans finalement pouvoir durablement en maintenir une seule. Il nous protège enfin contre diverses formes d’hypocrisie.

 

Considérant ses toniques planétaires, ce Malakim sera invoquée pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect consonant entre le Soleil et Vénus ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence du Malakim ÂRI(EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi  » le conte de l’oiseau bleu » de Madame d’Aulnoy. 

Dans ce conte, une reine souhaitait que sa fille Truitonne, épouse le roi Charmant qui devait venir les visiter. Malheureusement Truitonne n’était aussi laide que Florine, sa demi-sœur, était belle. La reine le sachant, tenta par maints subterfuges d’aveugler le roi Charmant, donc on disait que jamais prince n’avait porté plus loin la galanterie et la magnificence.

 

La reine reçut le roi Charmant avec de grandes cérémonies ; elle lui présenta sa fille Truitonne, plus laide, par toutes ses parures, qu’elle ne l’était ordinairement. Le roi détourna les yeux. La reine, cherchant à se persuader qu’elle lui plaisait trop et qu’il craignait de s’engager, la faisait toujours mettre devant lui. Il demanda s’il n’y avait pas encore une autre princesse appeler Florine. Truitonne désigna Florine, en la montrant du doigt. Florine rougit, et devint si belle, si belle, que le roi charmant demeurera comme un homme ébloui. Il se leva promptement, et fit une profonde révérence à la princesse. La reine irritée, intervint aussitôt et décria Florine.

 

Le roi charmant voulu alors parler de Florine à ceux qu’on avait mis auprès de lui pour lui faire plus d’honneur ; mais, par ordre de la reine, ils lui dirent tout le mal qu’ils purent : qu’elle était coquette, inégale, de méchante humeur ; qu’elle tourmentait ses amis et ses domestiques ; qu’on ne pouvait être plus malpropre, et qu’elle poussait si loin l’avarice, qu’elle aimait mieux être habillée comme une petite bergère que d’acheter de riches étoffes avec l’argent que lui donnait le roi, son père. À l’écoute de tout cela, le roi Charmant souffrait et sentait des mouvements de colère qu’il avait bien de la peine à modérer.

Envers et contre tous, il finit pourtant par se dire en lui-même qu’il était impossible que le ciel ait mis une âme ces ignoble dans un tel chef d’œuvre de la nature. En fait, il lui était bien plus aisé de croire que Florine était la victime innocente des machinations diaboliques de la reine et qu’il n’était en outre point extraordinaire que la princesse Truitonne, une si laide bête, portât envie à la plus parfaite de toutes les créatures.

 

Sous l’influence du Malakim ÂRI(EL), le roi charmant a su s’abstraire des apparences extérieures et à se montrer attentif à sa propre opinion, éclairé par l’esprit. Le souverain sut percevoir ainsi la beauté même sous les haillons que porter Florine et malgré les propos infamants dont elle était l’objet. Considérant tous les pièges que lui tendait de la reine (symbolisant la personnalité), le roi charmant n’écoute à que son cœur qui, étant pur, sut lui-même reconnaître Florine cette même pureté.

Le  Malakim ÂRI(EL) nous amène à rayonner ce que nous sommes sans heurter ni cho­quer, de manière toujours subtile et délicate (les valeurs affectives et esthétiques étant souvent privilégiées en ce sens). À ce titre, il nous invite également, à trouver spontanément les éléments de notre environnement qui s’harmoniseront à nos valeurs véritables.

 

Par ailleurs, ÂRI(EL) contribue également à nous protéger contre toute tendance à nous laisser trop facilement aveugler par l’éclat factice et illusoire des réalités relevant de la Matrice de ce monde et à les adopter afin de nous mettre en valeur alors que nous ne ferions ainsi qu’amoindrir notre propre lu­mière intérieure.

Le Malakim ÂRI(EL) nous conduit à rayonner notre véritable nature dans le but de nous unir à l’autre pour mieux participer à sa réalité. Ainsi, il favorise le développement de notre nature particulièrement chaleureuse et attractive, sachant briller en faisant preuve de beaucoup de charme et de séduction.

 

Par ailleurs, ÂRI(EL) nous protège contre toute tendance à vouloir nous attirer la sympathie des autres (celle-ci confortant à nos yeux notre image de marque) en cherchant, pour ce faire, à plaire, à séduire et à flatter hypocritement. D’ailleurs, en voulant plaire à tous, nous serons alors incapables de satisfaire qui que soit, nous retrouvant dès lors dans des situations de conflits d’intérêt nous amenant à devoir rompre certains enga­gements.

 

Le Malakim ÂRI(EL) nous invite à nous centrer sur l’Ineffable, sachant que nous sommes pour Lui un être désirable et que nous pouvons ainsi établir une communion de plus en plus intime avec Lui. En ce sens, il nous amène à inscrire toute ex­pression personnelle dans une dynamique de participation aux réalités divines, illuminant dès lors notre être tout entier d’une lumière profon­dément mystique.

 

De même, ÂRI(EL) nous protège contre toute tendance à exprimer une fausse lumière qui, séduisante de prime abord, dissimule toujours un vide béant : celui d’un ego qui, imbu de lui-même, s’illusionne en croyant être le Bien-aimé de Dieu alors qu’il le trahit à chaque instant pour s’allier à la Matrice du monde.

De couleur VERTE, elle est associée :

 

 Au plexus cardiaque – le chakra du cœur Anahata chakra.

SUR LE PLAN PHYSIQUE

Le chakra du CŒUR : on prête au PÉRIDOT d’excellentes propriétés défatigantes et digestives. Il renforcerait le système immunitaire. Le PÉRIDOT est la pierre idéale pour dynamiser les défenses naturelles du corps lors de maladies infectieuses.

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

C’est la Pierre du renouveau, c’est au chakra du CŒUR que le PÉRIDOT trouve sa place naturelle.

Pierre énergisante, reconstituante, réharmonisante et purificatrice, elle donne beaucoup de vitalité au corps et à l’esprit.

 

Le PÉRIDOT peut même faire naître des amours soudaines, des coups de foudre. À défaut, elle est une pierre qui peut annoncer des changements dans une situation amoureuse précaire ou conflictuelle.

 

Cependant, c’est une pierre plutôt tranquille et équilibrante au niveau des émotions, car elle apporte toujours une pointe de gaieté.

 

Le PÉRIDOT apaise les tendances à la jalousie, que ce soit la jalousie amoureuse ou l’envie de posséder ce que d’autres possèdent.

SUR LE PLAN SPIRITUEL

Protecteur, le PERIDOT sauvegarde les équilibres menacés par des influences extérieures négatives. À ce titre, le PÉRIDOT et très complémentaire de la LABRADORITEpour les personnes exerçant des professions médicales car elles doivent subir fréquemment des énergies négatives véhiculées par leurs patients.

 

Comme L’ÉMERAUDE, le PÉRIDOT supporte mal la présence d’autres pierres mais contrairement à L’ÉMERAUDE, qui perd ses propriétés au contact d’autres pierres, le PÉRIDOT voit ses forces multipliées mais détournées de leurs fonctions curatives : le PÉRIDOT ne cherche alors qu’à dominer les autres pierres présentes, ce qui l’éloigne des buts thérapeutiques poursuivis.

 

Le PÉRIDOT doit donc être utilisé seul en pierre de contact ou, à la rigueur avec des pierres roses ou incolores.

LE PENTACLE D'ÂRI(EL)

Fabriqué sous son influence 

 

Permet de percer les secrets de la nature

 

et favorise les rêves prémonitoires.

 

Psaume 145 verset 9 :

Thov- Adonïa Lakol Verah’ Amayv Al-Kal-Ma’assayv

Il est bon, Yhwh, envers tous, et ses tendresses pour toutes ses œuvres.

 

La composition de l’encens du Malakim ÂRI(EL) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon Malakim.

 

 

 

1/3 d'Oliban, Aromate du Soleil
L'AROMATE DE VENUS : LE SANTAL

Divin ÂRI(EL),

Qui louez Celui qui révèle,

Apprenez-moi à rayonner mes propres valeurs

Avec sensibilité, fidélité,

Délicatesse et compassion,

Dans le respect des exigences de l’amour et du cœur.

Ô puissant ÂRI(EL),

Conférez-moi également l’anneau,

Symbole de la réconciliation

Entre la terre et le ciel,

Entre l’enfant et le père,

Entre la personnalité et l’esprit,

Pour qu’ainsi ce que Dieu a uni,

Ne soit point séparé.

Déversez enfin en mon être,

Ô ÂRI(EL), ma force,

La connaissance du cœur

En me conférant des rêves initiatiques et prophétiques.

Ainsi, supporté par votre divine lumière,

Je développerai alors des forces psychiques volontaires

Me permettant d’exprimer

Une plus grande confiance en moi-même

Et de me libérer des influences extérieures.

Qu’il en soit ainsi, Ici et maintenant.

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.