LE HAYOTH HA QODEH MeHaSh(YaH)
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SA SIGNIFICATION
L’énergie du HAYOTH Ha QODESH, la qualité essentielle de MeHaSh(YaH) consiste à calmer les peurs et, par extension, d’instaurer une paix intérieure et la vie en harmonie avec notre entourage. La sérénité que provoque cette énergie rend possible l’ouverture à toutes sortes de connaissances et d’échanges, que nos peurs, dues aux croyances, avaient neutralisés, et d’ouvrir notre esprit à de nouvelles conceptions. L’affranchissement qu’occasionne MeHaSh(YaH) nous fait aller vers des idées nouvelles et de nouveaux horizons. Sa prière nous protège des effets bloquants que provoque notre peur.
(Réf : Virya1)
On invoque MAHASIAH pour vivre en paix avec tout le monde. Il domine les hautes sciences, la philosophie occulte, la théologie et les arts libéraux. Nés sous cette influence apprendrons tout ce que nous désirerons avec facilité; nous aurons la physionomie et le caractère agréables, et nous serons passionnés pour les plaisirs honnêtes.
Le Ange Rebelle MARBAS domine l’ignorance, le libertinage, et toutes les mauvaises qualités du corps et de l’esprit.
(Réf : Lenain2)
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Hayoth Ha Qodesh sont l’incarnation vivante de la Sephirah KETHER (la couronne). En nous référant à leur arbre Séphirothique, nous constatons toutefois que MeHaSh(YaH) est également associé à Tiphereth (Beauté). Les fonctions célestes de celui-ci seront donc colorées d’une tonique mineure solaire.
En raison de sa coloration solaire, le pouvoir purificateur de MeHaSh(YaH) se révèle particulièrement efficace pour réformer en nous notre orgueil, énergie solaire pervertie par notre personnalité humaine (ego). L’orgueil est le fruit d’une grave illusion nous faisant croire, nous mirant dans notre propre image (notre personnalité), que celle-ci n’est autre que notre identité véritable. Notre personnalité humaine, se voulant le seul maître, réussit, par un savant jeu de masques, à exclure de notre conscience tout ce qui lui est supérieur. Dans son délire de puissance matérielle, psychologique, intellectuelle ou spirituelle, ainsi aveuglés tombons inévitablement dans le redoutable et subtil piège de la mégalomanie. On pense alors au célèbre geste de Napoléon, arrachant la couronne des mains du pape pour se sacrer lui-même empereur…
Mais la personnalité, ainsi enflée d’un fol orgueil, entraîne la rupture avec l’autre et le repliement sur soi, lesquels la conduise inévitablement à sa propre perte. MeHaSh(YaH) peut nous aider puissamment à dépasser ces tendances égocentriques en stimulant en l’être qui le sollicite une vie spirituelle équilibrée, cette vie spirituelle qui ne rejette pas pour autant la personnalité humaine mais l’amène de manière sage et harmonieuse à sa régénération, à sa transfiguration. Nous préservant ainsi des excès de mysticité (tendance luciférienne) et des excès d’intellectualité (tendance ahrimanienne) devenons alors un être pleinement impliqué dans notre milieu de vie, un être qui, bien que n’étant pas du monde » est parfaitement enraciné dans le monde.
En tant que Hayoth Ha Qodesh, MeHaSh(YaH) est également chargé de révéler à chacun de nous sa raison d’être ici-bas et les divers objectifs à atteindre pour accomplir pleinement notre mission terrestre. En cela, il soutient plus particulièrement ceux dont le destin et les objectifs sont empreints de valeurs solaires. Ainsi, ceux qui sont appelés à exercer un leadership au sein, d’une famille, d’une association, d’une société ou d’une nation trouveront une aide précieuse auprès de MeHaSh(YaH). Il assiste de même ceux qui se consacrent plus spécialement à remplir des rôles où sont sollicitées les dispositions masculines de l’être (volonté, autorité, fermeté, sens des responsabilités, etc).
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Le nom du Hayoth Ha Qodesh MeHaSh (YaH) est constitué d’un radical composé des lettres MeM, Hé et ShIN à partir desquelles. Nous pouvons former le mot Shem (ShIN –MeM) désignant « le nom »,
« Ne Graina rien car je vais te libérer ; Je t’ai appelé par ton nom [Shem], tu es à Moi I » – Isaïe XLIII, 1
Mais aussi le terme sèh (ShIN – Hé); qui, sert à nommer « l’agneau ».
« Maltraité, injurié, il n’ouvrait pas la bouche ; pareil à l’agneau (sèh) qu’on mène à la boucherie… »
– Isaïe LIII, 7
Enfin, nous pouvons constituer le nom Moshèh (MeM–ShIN –Hé), le nom de Moïse en hébreu. Quant à la particule YaH, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable. Pour comprendre la mission particulière de ce Séraphin, voyons donc plus précisément la signification symbolique de ces mots.
À propos de ce qu’évoque le nom, rappelons d’abord qu’il est, pour la tradition hébraïque, un élément qui révèle la nature et l’essence profonde de l’être ou de la chose qu’il désigne. Plus encore, il atteste son existence :
« Ce qui fut a déjà été nommé »
-l’Ecclésiaste VI,10
Dans cette perspective, un homme sans nom n’est rien et c’est pourquoi Dieu menace parfois d’effacer le nom du pécheur ou, au contraire, de donner à- celui qui s’ouvre à Lui un nom éternel,
« Un nom qui vit pour les générations ».
– 1 Maccabées II, 51
« Dans le même ordre d’idée, la loi du lévirat est destinée à prolonger le nom d’un défunt qui n’a pas laissé d’enfant mâle. Et parce qu’il n’a pas de fils, Absalom élève une stèle et y appose son nom. »
– Deutéronome XXV, 6-7
Connaître le nom d’une personne confère dès lors la possibilité d’exercer un certain pouvoir sur elle. C’est d’ailleurs en ce sens que les envoyés de Dieu refusent bien souvent de livrer leur nom. Ainsi, Jacob interrogea en vain l’Ange du Seigneur contre lequel il lutta toute une nuit.
« Jacob fit cette demande : “Révèle-moi ton nom, je te ‘prie”, mais il répond : “Et pourquoi me demandes-tu mon nom. ?” et, là-même, il le bénit. ».
– Genèse XXXII, 30. 47-
Citons aussi Manoah qui adressa la même question au messager lui annonçant la naissance de son fils Samson.et celui-ci lui répondit :
« Pourquoi t’informer de mon nom ? Il est merveilleux. »
– Juges XIII, 18
Pour les’ Égyptiens de l’Antiquité, le nom personnel était également plus qu’un signe d’identification. En effet, il participait à l’essence la plus intime de l’être. Ainsi, lorsqu’on disait à un dieu, dans les jeux de mots innombrables des textes mythologiques, « Tu fais telle chose Sous tel de tes noms », on croyait saisir par là une connexion étroite entre le nom et la propriété exprimée. C’est d’ailleurs en ce sens que décréter à propos d’une personne que son nom ne serait plus parmi les vivants était la plus radicale des condamnations à mort. Écrire son nom ou prononcer la faisait par contre vivre ou survivre. On retrouve également la même tradition chez les Arabes qui considèrent le grand nom de Dieu comme le symbole de son essence cachée et l’écriture comme l’expression de la Révélation. Ceci va d’ailleurs jusqu’au point de faire du roseau (qalam), grâce auquel on écrit, la première des créations de Dieu.
Considérant l’enjeu des Hayoth Ha Qodesh consistant à nous placer au service de Dieu pour assurer Sa présence au sein du créé ; nous pouvons en déduire que le Hayoth Ha Qodesh MeHaSh(YaH) nous invite à nous consacrer ce que nous sommes à l’Ineffable. En d’autres termes nous sommes invités à placer notre être même au service de l’amour. À ce titre, le second ternie que nous avons extrait du radical, le mot sèh (ShIN– Hé), désignant « l’agneau », est particulièrement éloquent. En effet,
« L’agneau symbolise d’abord l’Israélite, membre du troupeau de Dieu »
–Isaïe 40, 10-11.
Mais surtout, avec une constance qu’aucun événement ne vient altérer, jusqu’à nos jours, l’agneau de lait, des juifs aux Chrétiens, et de ceux-ci aux musulmans, est la victime sacrificielle de toutes les occasions, et surtout du Renouveau où se succèdent Pâque juive, Pâques chrétiennes, mort et résurrection du christ agneau de Dieu, et sacrifice du Ramadan, ce Kurban qui, dans la langue courante au Moyen-Orient devient l’apostrophe affectueuse par laquelle on salue l’ami véritable, comme on lui dirait « frère »…». L’agneau est donc celui qui sacrifie ce qu’il est sur l’autel de l’Amour (qui Offre ce qu’il est au service de l’amour). La tradition chrétienne verra d’ailleurs en lui l’image du Christ lui-même sacrifié pour le salut des hommes, reprenant les mots de saint Jean-Baptiste qui déclara à son sujet
« Voici l’agneau de Dieu »
– Jean I, 36.
Dès les premiers siècles, elle fît de l’agneau immolé le symbole privilégie du Christ donnant sa vie par amour pour les hommes, comme le remarque fort pertinemment.
-Louis-Charbonneau Lassay
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« L’Église, en ce temps-là, et même longtemps après qu’elle eût reçu de Constantin la liberté de vivre au grand soleil, ne s’osait pas encore représenter sur l’instrument du plus infamant des supplices romains, le corps adoré de son Dieu. Ce fut l’agneau, son emblème de choix, qui prit place au centre de l’arbre empourpré du sang rédempteur. Ce fut là, si l’on peut dire, le premier crucifix, le précrucifix des chrétiens. J’en cite ici comme exemple une croix du Musée National de Ravenne, qui est du cinquième siècle, et l’Agneau du ciborium de Saint-Marc de Venise, du sixième siècle, qui est placé entre les deux larrons crucifies. ».
– Charbonneau-Lassay, Louis, Le Bestiaire du Christ, L. J. Todt Reprint Milano, 1974.
Le Moyen Âge reprit également abondamment l’image de l’agneau immolé comme symbole du Christ, le représentant le plus souvent debout, saignant à flot de sa large blessure sur la poitrine et, plus rarement, de sa gorge comme dans le cas des splendides tapisseries de l’Apocalypse de la cathédrale d’Angers, dessinées vers 1374 par Hennequin de Bruges. Cette image de l’agneau immolé est particulièrement intéressante car le sang est étroitement associé à l’intériorité de l’être. Il est donc en rapport étroit avec l’essence profonde. À ce titre d’ailleurs, c‘est dans moelle rouge de l’os que sont produites la plupart des cellules sanguines (tous les globules rouges, les plaquettes et la grande majorité des globules blancs). Or l’os a toujours symbolisé l’essence profonde de l’être.
Dès lors, l’agneau immolé évoque l’homme qui offre sa nature profonde, qui fait un total don de son être, devenant l’emblème même du chrétien, un emblème institué par le Christ lorsqu’il déclara à ses disciples :
« Allez voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu’ de loups. ».
– Luc X, 3
Pensons également au dernier entretien qu’il eut avec Pierre :
« Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre :
– “Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ?”
II lui répondit :
-“Oui, Seigneur tu sais que je ‘t’aime.” Jésus lui répondit : « Pais mes agneaux.” ».
– Jean XXI, 15
Plus encore, si le sang est en étroit rapport avec l’essence profonde de l’être, cette essence est également une fenêtre ouverte sur les réalités dé l’Esprit. Ainsi, le fluide sanguin a toujours été considéré, dans les principales traditions initiatiques, comme un support privilégié pour s’ouvrir à la présence de Dieu. Celui qui offre son sang, qui offre sa nature profonde, faisant ainsi un total don de son être dans une dynamique amoureuse, contribue dès lors à assurer la présence divine au sein du créé. Or c’est bien là tout l’enjeu du Séraphin MeHaSh(YaH). Enfin, nous avons extrait du radical le nom MoShèH, (MeM–ShIN– Hé), le nom de Moïse en hébreu. En ce sens, il est éloquent de rappeler que c’est à Moïse que le Seigneur révéla son nom, se donnant ainsi pleinement à son peuple afin d’être présent parmi eux.
Dès lors, « les Patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) ont marchés, les yeux fixés sur l’Invisible, adorant un Dieu sans nom, sans détermination d’aucune sorte, irreprésentable même verbalement ; dans la foi la plus dépouillée et la plus absolue du mystère. Une fois cependant, Jacob, au gué de Jabbok, avait demandé à Dieu son nom, mais s’était vu opposer une fin de non-recevoir. Moïse à son tour ose interroger Dieu. Et, cette fois, Dieu répond. ».
– Varillon, ‘François, Éléments de doctrine chrétienne, op. cit,
Certes, en révélant Son nom, Dieu laissa cependant subsister Son mystère. « Comment traduire les quatre lettres que Moïse entendit jaillir des flammes du buisson : IHVH, Yahvé. ? Faut-il entendre : Je suis qui suis, ou : Je suis qui je suis ? “Laissant discuter entre eux les exégètes, écrit le P. De Lubac (et peut-être trouver une autre explication), pourquoi ne retiendrions-nous pas à la fois les doux sens ? Il se peut que le premier soit difficile à justifier par la grammaire et par les vraisemblances de l’histoire. Il se peut que le second paraisse un peu maigre pour la solennité du récit. Mais ne sont-ils pas, au fond, très proches l’un de l’autre ? La première formule est grande. Exprimant une vérité métaphysique, elle donne en un raccourci paradoxal et saisissant une définition abstraite et paradoxale de “l’Être suprême”, qui le met à part de tout autre en même temps qu’elle se refuse à Lui assigner une borne. La seconde formule n’est pas moins précieuse. Elle insinue une personnalité concrète, qui nous échappe. Elle est pleine d’une réserve sacrée. Elle met en relief, de la façon la plus simple et la plus forte, le mystère de l’Être. Elle constitue le premier manifeste contre toute idolâtrie en pensée. D’un côté, l’énigme persistante de Celui qui, dans sa souveraineté, se dérobe. De l’autre, une pure lumière, partout répandue, s’offrant sans jalousie, mais trop pure pour notre regard.”
« Yahvé peut encore se traduire : Je serai qui je serai (sens d’un imparfait futur, exprimant une action en devenir), ce qui signifie : On verra qui je suis, je me révélerai dans l’histoire. L’hiphil hébreu a en outre un sens causatif, qui permet de traduire : Je suis (ou serai) celui qui fait (ou-fera) être. Ces quatre sens ne sont pas exclusifs les uns des autres. Dieu affirme à la fois la plénitude de son Être, le mystère inviolable de sa Transcendance, la Révélation qu’Il fait de Lui-même historiquement, et son privilège d’être l’unique Source de tout ce qui est, Il est à la-fois le Dieu caché et le Dieu qui se révèle, plus exactement peut-être qui se révélera progressivement et ne cessera pas d’agir dans l’histoire à laquelle sa Transcendance ne l’empêche pas, tout au contraire, d’être Immanent. »
– ibid.
En donnant son nom à Moïse, Dieu exprima donc Sa volonté d’être au service de l’amour mais Il demeura cependant, en se donnant, le Tout-autre, maintenant ainsi cette altérité nécessaire pour que l’amour puisse s’exprimer (maintenant cette distance Lui permettant d’assurer Sa présence amoureuse au sein du créé). En ce sens, nous pourrions ajouter que si le Séraphin MeHaSh (YaH) nous invite à consacre notre être (notre nom) au Tout-Autre, il nous enseigne également que nous resterons toujours fondamentalement étrangers à Lui (bien que vivant une expérience commune), cette altérité permettant l’expression de l’amour.
Nous savons que les Hayoth Ha Qodesh sont l’incarnation vivante de la puissance divine qui s’exprime au sein de l’univers à travers la forme spiralée, un symbole de la vie. Plus encore, selon les hermétistes, MeHaSH(YaH) est associé au Soleil. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique solaire. Or cet astre évoque notre aptitude à nous centrer sur notre essence profonde pour en rayonner pleinement la puissance dans le monde. Le principal enjeu de ce Hayoth Ha Qodesh consiste donc à nous amener à consacrer l’expression de ce que nous sommes au service de Dieu.
Dans cette perspective, il stimulera tout particulièrement notre aptitude à rayonner avec intensité et enthousiasme, ce rayonnement s’exprimant alors sous la forme d’une autorité charismatique dont la légitimité sera évidente. À ce titre d’ailleurs, l’enjeu caractérisant le mieux son influence peut se résumer par l’expression : « consacrer l’expression de son identité profonde à rendre témoignage aux valeurs de l’amour ». Enfin, il nous aidera à lutter contre l’éclatement de notre identité, devenant dès lors aussi vide que creuse.
Considérant sa tonique planétaire, ce Hayoth Ha Qodesh sera invoqué pour se sensibiliser à l’archétype solaire.
Pour illustrer l’influence de MeHaSH(YaH) sur la conscience humaine, nous avons choisi « un conte de Hans Christian Andersen. »
En effet, cette histoire décrit remarquablement bien le vice de l’orgueil contre lequel ce Hayoth Ha Qodesh agit. Ce conte débute au moment où un violent orage s’abat sur un champ. Alors que toutes les fleurs champêtres repliaient leurs pétales et baissaient leurs délicates corolles pour laisser passer la tempête, un blé noir se dressa alors, arrogant et fier.
Un vieux saule lui conseilla pourtant de baisser la tête et de ne pas regarder les éclairs car, lui dit-il, quand ils sortent de la fente des nuages, on peut voir le ciel et la vue du ciel de Dieu aveugle bien des êtres. Avec toute sa morgue, le sarrasin lui répondit cependant qu’il ne se courberait pas et continua à regarder le ciel d’un air hautain… Mais, lorsque l’orage passé, les fleurs et les épis se redressèrent dans l’air calme et pur, revigorés par la pluie, le sarrasin, lui, était brûlé par la foudre et noir comme le charbon : ce n’était plus qu’une herbe morte.
Cette histoire illustre de manière éloquente comment l’ego, s’il se cristallise dans un profond orgueil, peut se faire porteur de graves illusions le conduisant inévitablement à sa propre perte. En effet, soulignons que le blé est ici très étroitement associé au soleil (c’est en effet sous les chauds rayons du soleil que le blé acquiert sa pleine maturité, revêtant alors une belle couleur blonde). Or, sur un plan symbolique, le Soleil représente la conscience. Aussi, en tant qu’incarnation sur le plan terrestre de l’essence solaire, le blé fut toujours associé à l’ego par lequel nous pouvons nous affirmer et manifester nos valeurs propres. Toutefois, ce blé est un sarrasin (c’est-à-dire un blé noir) ce qui laisse déjà supposer que cet ego est encore obscurci par les forces instinctuelles d’une personnalité profondément unie aux réalités extérieures du monde.
La suite de l’histoire nous le confirme éloquemment. En effet, le sarrasin s’obstine, malgré l’orage, à regarder le ciel d’un air hautain. En d’autres termes, l’ego substitue aux valeurs essentielles de l’esprit (celles du ciel, demeure de l’Ineffable) les valeurs relatives d’une personnalité illusoire et éphémère. Cette attitude conduira le sarrasin à sa perte. Ainsi, MeHaSH(YaH) nous incline à ne pas surévaluer notre personnalité, si prestigieuse puisse-t-elle paraître à nos propres yeux, mais à toujours nous exprimer à travers une attitude d’humilité.
SUR LE PLAN PHYSIQUE
L’énergie du Hayoth Ha Qodesh MeHaSH(YaH) nous conduit à inscrire l’expression de ce que nous sommes dans une perspective sacrée, devenant ainsi au sein de son environnement, une fenêtre ouverte sur les réalités de l’Esprit. En ce sens, nous pourra contribuer pleinement à l’équilibre du monde en nous consacrant à notre bien-être et à notre harmonie.
D’autre part, MeHaSH(YaH) contribue également à nous protéger contre toute tendance à exprimer une image fausse et illusoire de nous-mêmes, devenant dès lors un canal par lequel les puissances ténébreuses (celles relevant de l’Esprit du monde) pourront se manifester. Il le libérera, plus encore de toute inclination susceptible de nous amener le réel à notre personne.
SUR LE PLAN DE L’ÂME
L’énergie du Hayoth Ha Qodesh MeHaSH(YaH) nous invite nous placer au service d’autrui en vue de l’éveiller aux réalités de l’amour. Il nous amène ainsi à nous offrir aux autres tel que nous sommes (avec nos qualités et nos faiblesses), pour les faire participer toujours plus aux réalités de l’amour, n’hésitant pas à nous donner littéralement sans réserve et sans idée de nous reprendre.
En ce sens, il nous protège contre toute tendance à imposer quoi que ce soit aux autres et à exiger de ceux-ci qu’ils se plient à nos convenances (sous prétexte de les aider et de les guider sur la voie de leur accomplissement). Nous apprenons alors la juste mesure d’un don total de soi.
L’énergie du Hayoth Ha Qodesh MeHaSH(YaH) nous invite à consacrer à Dieu ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes (ce don contribuant à assurer la présence divine au sein du créé). En d’autres termes, il nous amène à placer tout notre être au service de l’amour en nous engageant personnellement comme témoin de cette force transcendante dont il est porteur au plus profond de son être.
MeHaSH(YaH) nous aide également à lutter contre toute tendance à mésuser de notre identité en la plaçant au service de l’Esprit du monde (et de son corollaire sur le plan intérieur, l’ego) pour réaliser des œuvres totalement vaines. Il nous enseigne alors l’importance de s’engager et les conséquences que peut avoir un simple parrainage sur des plans plus subtils.
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Le JADE est associé aux
Elle favorise l’expression de sentiments positifs et les relations saines et aide à trouver le bonheur dans les choses simples de la vie.
Ce chakra a une influence directe sur le cœur et sur les poumons.
Le chakra du plexus solaire nous donne la confiance nécessaire pour surmonter les difficultés et nous permet de dépasser nos objectifs.
Le JADEest également connu pour ses nombreuses vertus curatives notamment pour combattre les maladies des reins.
Elle est extrêmement efficace pour réguler l’équilibre du système urinaire et les glandes surrénales. Elle aide également à éliminer les calculs rénaux et apaise l’incontinence et les cystites.
Très apprécié en médecine chinoise pour ses vertus, le JADE apaise les maux de têtes, les migraines et calme la nervosité liée aux soucis personnels.
Le JADE est aussi connu pour être une pierre d’équilibre, à préconiser aux personnes sujettes aux vertiges.
- Elle apaise les manifestations physiques des troubles nerveux, comme l’eczéma, le zona ou l’herpès.
- Dans certaine culture amérindienne, l’élixir de JADE est utilisé comme antiseptique naturel.
Le Jade est la pierre de l’honnêteté liée au pouvoir.
Elle est tempérance, donne de la vertu et l’esprit de tolérance. Elle pondère les jugements sur autrui, élève le niveau de conscience.
C’est une pierre qui apporte justice et morale dans le jugement, une pierre de négociation, de médiation, d’équilibre. Sûre de son bon droit, le Jade permet de se débarrasser d’un sentiment de culpabilité pour affronter les difficiles réalités préliminaires au pardon que l’on attend.
- Attention : en cas d’abus de pouvoir, la jadéite peut avoir des effets destructeurs.
Le Jade est l’incarnation terrestre du principe cosmique mâle (Yang). Il augmente la durée de vie et favorise la résurrection.
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Fabriqué sous son influence
Permet de vivre en paix avec son entourage
Psaume 3 verset 4
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Reviens, YHVH, délivre mon âme, secours-moi, à cause de ta miséricorde
La composition de l’encens du Hayoth Ha Qodesh MeHaSH(YaH) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon le Hayoth Ha Qodesh.
- 1/3 de Œdipe – Aromate de la Neptune
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Divin MeHaSh(YaH),
Qui louez Celui qui sauve,
Que votre vertu purificatrice,
Semblable à celle de la foudre et de l’holocauste,
Consume en moi tout désir de puissance.
Que servirai-t-il donc à l’homme de gagner le monde entier,
S’il ruine sa propre vie ?
O puissant MeHaSh(YaH),
Que votre vertu purificatrice
Me préserve de ce fol orgueil
Qui incite la personnalité
À exclure tout ce qui lui est supérieur.
Ecoutez ma prière, ô MeHaSh(YaH), ma force,
Et sauvez-moi de toutes mes angoisses.
Aidez-moi à développer une vie spirituelle équilibrée,
Qui ne rejette pas la personnalité,
Et qui l’amène de manière sage et harmonieuse,
À sa régénération et à sa transfiguration.
Que je devienne alors un être
Pleinement impliqué dans son milieu,
Un être qui, bien que n’étant pas du monde,
Est parfaitement enraciné dans le monde
Qu’il en soit ainsi ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous.
Et pour célébrer la Vie.