SIGNIFICATION DU SOUFFLE
L’énergie du Tarchichim NiNA(EL) est un puissant support pour accéder à la connaissance et pour le développement de la mémoire. Ce souffle favorise notre concentration et la méditation, créant une enveloppe subtile isolante neutralisant les influx extérieurs risquant de nous distraire. La prière au Tarchichim NiNA(EL) est efficace si nous avons besoin d’étudier et de mémoriser et permet de lutter contre toute dispersion mentale.
– (Réf : Virya 1)
L’Ange Principaut NANAEL domine sur les hautes sciences ; il influe sur les ecclésiastiques, les professeurs, les magistrats, et les hommes de loi. Nés sous cette influence nous aurons l’humeur mélancolique ; nous aimerons la vie privée, le repos et la méditation ; nous distinguerons par nos connaissances dans les sciences abstraites.
Le génie contraire Caym domine l’ignorance et toutes les mauvaises qualités du corps et de l’âme.
– (Réf. : Lenain 2).
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Tarchichim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Netzach (Le monde mental). Or Netzach, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Vénus. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Tarchichim NiNA(EL) au même titre qu’à toutes les autres Tarchichim une tonique majeure Vénusienne.
Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Tarchichim, nous constatons que NiNA(EL) est également associée à Tiphereth (Beauté). Les fonctions célestes de NiNA(EL) seront donc colorées une tonique mineure Martienne. Ainsi, la fonction principale du Tarchichim NiNA(EL) :
- Sensibiliser notre Être à l’expérience de L’AMOUR, de l’esthétisme et de la beauté (tonique majeure vénusienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Solaires.
En raison de sa coloration Solaire, le pouvoir de Tarchichim NiNA(EL) se révèle donc particulièrement efficace pour développer en nous un amour caractérisé par le rayonnement et l’enthousiasme. Animés par cet amour, dont l’âme est alors plus resplendissante encore que le soleil, nous nous faisons porteur de lumière, de « cette lumière véritable qui éclaire tout homme ». Nous devenons ainsi amoureux de la vie : nous aimons, et par notre amour rayonnant, nous nous faisons aimer.
De même, NiNA(EL) nous aide à lutter contre toute tendance conservée pour nous-mêmes cet amour. Dans une telle perversion, aimer l’autre est perçu comme une possession et toute relation amoureuse appliquant un échange est alors exclu. Tous ceux qui sont enclins à ne recherché que leur propre plaisir dans leur relation avec autrui, trouveront également auprès de ce Tarchichim le soutien nécessaire pour réformer leur comportement.
Sinon la tradition virgule, NiNA(EL) préside aux cérémonies d’ordination dans les églises et scelle l’alliance d’amour contracté avec Dieu. À cet effet, la tradition reconnaît une influence sur les ecclésiastiques et ce qui, de manière particulière, ont consacré leur vie au service de Dieu et de l’humanité. Invoqué lors de ces cérémonies religieuses où le candidat pose un geste concrétisant sa volonté de cheminer vers le Royaume céleste, NiNA(EL) confère alors à l’engagement solennel une portée vibratoire exceptionnelle et une intensité mystique remarquable.
La rose (le Chakra) que la tradition rattache à NiNA(EL) est le Chakra Cardiaque (Anahata Chakra). Avec l’éveil de ce centre, nous passons véritablement à une autre étape dans notre processus d’initiation. En effet, au cours de l’éveil des trois chakras inférieurs (racine, sacré et solaire), nous travaillons exclusivement au développement une autre personnalité. Cette étape correspond dans la tradition ésotérique au grade l’apprenti alors que l’initié apprend à s’accepter lui-même, conquérant ainsi sa propre identité et apprenant donc progressivement à s’aimer lui-même.
Au niveau de l’éveil du Chakra Cardiaque cependant, le cheminement initiatique franchi une nouvelle étape. Nous ne nous préoccupons plus alors de nous-mêmes, mais nous nous intéressons dorénavant à notre relation avec l’autre. C’est la seconde étape de l’amour, l’amour d’autrui. Ainsi pour l’homme bon, le chakra cardiaque est pleinement épanoui, tient les énergies de son âme à la disposition des autres, non plus en vue de satisfaire son orgueil, c’est but égoïste, mais pour servir avec le plus profond désintéressement selon les mots du Christ :
« …dans la mesure ouvre l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ”.
– Mathieu XXV, 40
Le nom du Tarchichim NiNA(EL) est constitué d’un radical composé des lettres NoUN, NoUN et ALePh qui forment, en les inversant, le mot hébreu אַנַנ anan (ALePh –NoUN –NoUN) qui signifie « être endeuillé ». Ce même terme est également le nom d’un personnage biblique célèbre, Onân, père de l’onanisme. Nous pouvons enfin extraire de ce radical le nom No נֹא (NoUN – ALePh) désignant, chez les Hébreux, la ville de Thèbes, capitale de la Haute-Égypte, sur la rive droite du Nil. Quant à la particule EL, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable, à Dieu. Pour comprendre la vocation profonde de l’être angélique ainsi dénommé, nous devons donc commencer par étudier ce que signifie le fait d’être endeuillé.
Or être en deuil évoque en tout premier lieu une grande douleur résultant de la perte d’un être cher. En effet, le deuil implique toujours une prise de conscience douloureuse quant à l’importance qu’avait l’être cher dont on se trouve brutalement séparé, cette rupture mettant également en exergue un état de vide intérieur. C’est d’ailleurs pourquoi le deuil évoque, sur un plan symbolique, la situation de l’homme déchu qui s’est détourné de sa vocation première et s’est ainsi retrouvé seul, incapable d’établir une véritable relation d’échange avec lui-même, étant coupé de sa nature profonde. Dès lors, porter le deuil implique la prise de conscience de cette immense solitude. Sachant que l’expression « être endeuillé » est la forme inversée du radical à l’origine du nom נִנַא Tarchichim NiNA(EL), nous pouvons en déduire qu’il nous invite à sortir de cette solitude et à nous libérer de cette douleur en éveillant en nous un désir de s’unir à nouveau à notre être profond (et non pas à cette image factice et nébuleuse qui l’a remplacé). Nous accédons dès lors à la réalité profonde de notre être, une réalité prodigieusement féconde que les hermétistes nomment l’akène (la réalité primordiale non épanouie de l’être). Ce désir ne saurait évidemment se développer sans cette expérience de solitude qu’il permet de conscientiser pleinement, tant au niveau du rapport à l’être cher qu’au niveau du rapport à soi dont le premier est une évocation plus visible. NiNA(EL) nous invite dès lors à faire une expérience libératrice que le mythe grec de Narcisse met particulièrement bien en exergue.
En effet, Narcisse était le plus beau des jeunes mortels. Partout où il passait, il suscitait l’amour d’un grand nombre d’hommes et de femmes mais il ne voulait pas s’unir à un être moins beau que lui. Un jour, il se perdit en forêt. Cherchant désespérément à retrouver son chemin, il parvint à une petite clairière au centre de laquelle dormait une pièce d’eau où personne, ni homme ni bête, n’était jamais venu boire. Il se pencha alors pour se rafraîchir et vit dans l’eau pure un être beau comme un dieu ; ce fut le coup de foudre et Narcisse s’éprit de sa propre image. Le jeune homme resta donc pendant des jours et des semaines à contempler son propre reflet que l’onde lui renvoyait. Incapable de détacher son regard de son image, il dépérit et mourut. Les dieux le transformèrent alors en une fleur qui porte son nom.
Si ce récit a souvent donné lieu à des interprétations moralisantes (Narcisse incarnant alors l’emblème de la vanité, de l’égocentrisme et de l’autosatisfaction), il se réfère également, sur un plan initiatique, à une réalité beaucoup plus profonde : celle du désir qu’éprouve l’homme de s’unir à son akène. Ainsi, Narcisse nous évoque donc endeuillés (le solitaire) qui, ayant pris conscience que nous sommes séparés de nous-même, nous nous mettons en quête de notre véritable nature, une recherche qui nous mène à nous détourner du monde profane (nous ne répondons à aucune avance d’autrui) pour nous intérioriser (nous pénétrons dans une forêt) et accéder au plus profond de nous-mêmes à cette réalité, à laquelle nous nous unirons, mourant ainsi au monde profane pour accéder au monde d’en haut, monde de la plénitude. Narcisse sera alors régénéré, exprimant pleinement ses valeurs les plus profondes (ce que symbolise le fait qu’il soit transformé en fleur).
Nous pouvons donc en déduire que le Tarchichim NiNA(EL) éveille en nous un désir de transcender l’ego qui nous enfermait dans une condition mortifère pour nous tourner vers notre réalité profonde et la rayonner pleinement. Il suscite donc en nous un désir d’accéder à cette dimension de nous-mêmes que nous ressentions plus ou moins consciemment, mais que nous avions oubliée avant de prendre à nouveau conscience de notre solitude par le deuil. Or cette expérience comporte également une forme plus mystique au niveau de la relation à l’Ineffable, à Dieu. En effet, nous pouvons aussi être endeuillés par la prise de conscience que nous sommes coupés de notre Créature Divine et que cette dernière est de toute première importance dans notre vie. C’est d’ailleurs pourquoi les prêtres sont habituellement vêtus de noir (endeuillés), ayant perdu l’époux divin qu’ils cherchent dorénavant de tout leur être. NiNA(EL) éveille donc également le désir de nous unir au Divin pour combler ce douloureux sentiment de rupture.
Dans un autre ordre d’idée, nous avons également précisé que l’inversion des lettres constituant le radical que nous étudions forme le nom Onân אֹנַנ (ALePh –NoUN –NoUN), un personnage biblique bien connu pour s’être livré à un coïtus interruptus devenu célèbre et faussement associé à la masturbation qui prit le nom d’onanisme.
– En effet, l’histoire d’Onân n’a rien à voir avec cette recherche de plaisir solitaire presque anacréontique où, à défaut de partenaire, l’homme s’auto-satisfait dans une jouissance vide, creuse et profondément destructrice.
En effet, l’éjaculation extra couros d’Onân ne vise pas une satisfaction personnelle, mais le blocage de toute fécondité d’origine divine qui pourrait assurer la pérennité de son frère selon la loi juive du lévirat. Voyons donc ce que nous rapporte la Genèse à ce sujet.
« Le texte nous précise d’abord que Juda avait trois fils : Er, Onân et Shéla. Un jour, « Juda prit une femme pour son premier-né Er ; elle se nommait Tamar. Mais Er, premier-né de Juda, déplut au Seigneur qui le fit mourir. Alors Juda dit à Onân: “Va vers la femme de ton frère, remplis avec elle ton devoir de beau-frère et assure une postérité à ton frère.” Cependant Onân savait que la postérité de son frère ne serait pas la sienne et, chaque fois qu’il s’unissait à la femme de son frère, il laissait perdre à terre pour ne pas donner une postérité à son frère. Ce qu’il faisait déplu au Seigneur qui le fit mourir lui aussi. Alors Juda dit à sa belle-fille Tamar : “Retourne comme veuve chez ton père en attendant que grandisse mon fils Shéla.” » .
– Genèse XXXVIII, 6-11.
Pour comprendre ce récit, plusieurs niveaux de lecture sont évidemment possibles. Toutefois, il apparaît clairement que Onân refusa une descendance à son frère car il n’y trouvait aucun avantage personnel. C’est sans doute cela qui déplut à Dieu qui le fit mourir. En effet, Onân incarne une attitude perverse dans la mesure où, refusant la fécondité que Dieu lui donne, il devient une figure de l’ego (celui-ci étant ontologiquement opposé à tout don de Dieu). Plus encore, il semble bien que son frère décédé soit l’évocation de l’esprit. Onân s’oppose dès lors à toute fécondité associée à son essence profonde (évoquée par son frère). À l’opposé de cette attitude, NiNA(EL) dont le nom est tiré d’une inversion des lettres composant celui d’Onân nous incite donc à redécouvrir cette fécondité et à nous soumettre à nouveau à la loi de Dieu (figurée ici par celle du lévirat), redonnant à notre dimension intérieure la possibilité de s’exprimer pleinement. Enfin, nous avons également extrait du radical (NoUN – NoUN – ALePh) le nom No (NoUN – ALePh), qui désigne chez les Hébreux la ville de Thèbes qu’ils identifient à l’Égypte tout entière. Sachant que ce pays était pour le peuple élu l’incarnation même du monde d’en bas, tout s’éclaire.
« En effet, Jérémie voyait cette ville comme le symbole même de l’Égypte, l’appelant « Amon de No » : « Le Seigneur, Sabaot, le Dieu d’Israël, a dit : “Voici que je vais visiter Amon de No, le Pharaon, l’Égypte, ses dieux et ses rois, Pharaon et ceux qui se fient à lui. « .
– Jérémie XLVI, 25.
« Ézéchiel, quant à lui, annonce sa destruction prochaine : « Je dévasterai Patros, je mettrai le feu à Çoân, je ferai justice de No. Je déverserai ma fureur sur Sîn, la forteresse de l’Égypte ; j’exterminerai la multitude de No. Je mettrai le feu à l’Égypte, Sîn sera pris de convulsion, à No on ouvrira une brèche et les eaux se répandront. ».
– Ézéchiel XXX, 14-16.
« Enfin, Nahum s’interroge : « Valais-tu mieux que No-Amon assise sur les Fleuves (les eaux l’entouraient) ? Pour avant-mur, elle avait la mer, pour rempart, les eaux. « .
– Nahum III, 8.
En effet, l’Égypte représentait le monde d’en bas (le monde de la Chute,) cette terre d’exil sur laquelle la Matrice du monde (et son corollaire sur le plan intérieur l’ego) régnait sous le visage de Pharaon. Dès lors, No (Thèbes) évoque l’état d’aliénation mortifère dans laquelle se retrouve celui qui s’est détourné de son essence profonde (de son akène), de l’autre et de Dieu, se retrouvant conséquemment dans le pire état de solitude, étant seul de lui-même. Cet état est évidemment à combattre, mais il est certain que tout processus visant à se réconcilier avec sa dimension profonde (avec son frère) nous confronte à devoir affronter cette réalité apparaissant dès lors comme un véritable gardien du seuil. En effet, pour parvenir à la réconciliation, nous devons vaincre cet état illusoire dans lequel nous nous sommes enfermés selon la promesse de l’Éternel :
« À No on ouvrira une brèche et les eaux se répandront ».
Quelle affirmation merveilleuse quand on pense à la symbolique de cette brèche qui ouvre le cercle clos de l’ego pour l’investir de la grâce. Or c’est précisément ce qu’évoque l’action de NiNA(EL) puisqu’au niveau du radical (NoUN – NoUN – ALePh), le nom No (NoUN – ALePh) est apposé à la lettre NoUN.
En effet, la lettre NoUN, issue d’un ancien idéogramme représentant un poisson, nous évoque que, pénétrés par la grâce divine, vivons désormais dans la grâce de Dieu. C’est le cas notamment des nouveaux baptisés, comme l’atteste saint Paul dans son épître aux Romains :
» le péché ne dominera pas sur vous : vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce. « .
– Romains VI, 14
.
Les Pères de l’Église comparaient d’ailleurs volontiers les nouveaux baptisés à des poissons naissant dans l’eau du baptistère (dénommé piscina, un terme signifiant littéralement « l’étang aux poissons »).
« Ainsi, saint Ambroise de Milan écrivit : « Tu as lu… “que les eaux produisent des animaux, et il est né des animaux” (Genèse I, 20). Ceux-là sont nés au début de la création, mais il t’a été réservé que les eaux te régénèrent pour la grâce comme elles ont engendré les autres à la vie […] Sois, toi aussi, un poisson, pour que la vague du monde ne t’engloutisse pas. « .
Ambroise de Milan, Des Sacrements III, 3, S. C. 25 bis, Cerf, Paris, 1961.
Dès lors, le Tarchichim NiNA(EL) évoque cette confrontation au culte de l’ego (au culte de Thèbes) qui sera définitivement abolie par l’initié qui, porté par un désir imparable de transcender l’ego qui l’enferme dans une condition mortifère (ce que symbolise No, capitale d’Égypte), s’ouvrira à son essence profonde (à son akène) et par là-même au Divin qui l’adombre de Sa grâce (ce que symbolise l’image du poisson), étant dès lors à même de vaincre toute influence de l’Égypte (du monde d’en bas).
Nous savons que les Tarchichim sont étroitement associées à l’archétype de Vénus. La tradition hermétique attribue donc au Tarchichim NiNA(EL) (au même titre qu’à toutes les Tarchichim) un enjeu essentiellement vénusien consistant à stimuler chez nous l’expression d’un désir de plénitude (celui-ci s’épanouissant le plus souvent à travers une quête de beauté et d’harmonie).
Plus encore, selon les hermétistes, NiNA(EL) est également associé au Soleil. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure solaire. Or cet astre évoque fondamentalement un rayonnement des dimensions essentielles de l’être en toute authenticité (sans mensonge ni illusion). Le principal enjeu de ce Tarchichim consiste donc à nous amener à canaliser notre désir pour pouvoir exprimer et rayonner de manière plénière nos valeurs authentiques et véritables.
Dans cette perspective, NiNA(EL) nous aide à développer une importante confiance dans notre pouvoir érotique, cherchant à le développer pour en faire un support d’expression toujours plus adéquat pour nos valeurs les plus profondes (celles qui relèvent de notre moi véritable). Il confère en outre un intérêt particulièrement marqué pour la pureté en tant qu’expression non pervertie (sans mélange) de la réalité telle qu’établie à l’origine (telle que voulue par l’Ineffable). De même, NiNA(EL) nous aide à lutter contre toute tendance à détourner notre désir érotique à des fins purement égoïques. Ainsi, il nous protège contre diverses formes d’auto-érotisme à travers lesquelles nous ne ferons que conforter à notre ego en nous éloignant conséquemment de ce que nous sommes véritablement. En outre, il nous aide à combattre toute tendance à nous persuader de l’excellence de notre comportement érotique (ne supportant pas et ne comprenant pas que nos valeurs propres ne soient pas reconnues par les autres).
Considérant ses toniques planétaires, ce Tarchichim est invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect consonant entre Vénus et le Soleil ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.
Pour illustrer l’influence du Tarchichim NiNA(EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi « le conte du Soleil et de la jeune fille aux yeux bleus.. »
En effet, cette histoire illustre bien cette inclination à ne se préoccuper uniquement que de sa propre affectivité contre laquelle le Tarchichim NiNA(EL) lutte. Ainsi, ce conte rapporte qu’il était une fois une jeune fille aux cheveux d’or comme le soleil et aux yeux d’un bleu de ciel d’azur. Autant cette jeune fille était belle, autant elle était fière et orgueilleuse de sa beauté.
Des journées entières, elle se contemplait dans les miroirs, et quoiqu’il en eût quatre-vingt-dix-neuf, cela ne lui suffisait pas encore. Et lorsqu’elle sortait de sa maison, c’était encore pire : elle se promenait toujours couverte de quatre-vingt-dix-neuf voiles.
Malgré cela, la renommée de sa beauté se répandit très vite et de nombreux prétendants la demandèrent en mariage. Mais la jeune fille refusait obstinément tous les fiancés, ne les trouvant pas assez dignes d’elle. Même le jeune roi du pays essuya un refus. Le renom de sa beauté parvint jusqu’aux oreilles du Soleil lui-même. Celui-ci aperçut un jour la jeune sans ses voiles se promenant dans son jardin. Il en eut le souffle coupé et s’éprit immédiatement d’un amour brûlant pour la jeune fille. Il envoya chez elle deux messagers lui demander sa main. La jeune fille refusa en prétextant qu’elle ne voulait pas un fiancé qui court le monde toute la journée et qui couche la nuit on ne sait où. Elle ne ferait que l’attendre.
Lorsque ses deux messagers lui portèrent la nouvelle, le Soleil se mit en colère et déclara qu’en effet elle ne fera que l’attendre. Dès qu’il vit la jeune fille sortir le lendemain matin dans son jardin, il lui arracha ses quatre-vingt-dix-neuf voiles et métamorphosa la jeune fille en une petite fleur bleue qui prit le nom de chicorée. Toute la journée cette fleur tourne la tête vers le Soleil et quand le soir le Soleil se couche, elle baisse la tête vers la terre toute la nuit en attendant de revoir son fiancé.
Ce conte se révèle particulièrement intéressant car il met parfaitement en exergue le comportement déviant que combat et transcende le Tarchichim NiNA(EL). En effet, si la recherche d’identité conduit peu à peu, dans sa quête affective et sexuelle, la jeune adolescente à se diriger vers l’autre pour être elle-même aimée, cette étape normale et nécessaire du développement de la personne ne doit pas cependant se cristalliser.
C’est malheureusement ce qui arrive à cette jeune fille qui ne veut aller vers l’autre qu’aux fins de nourrir sa propre identité. Ainsi, cette jeune fille ne voulut jamais daigner s’intéresser à un être moins beau qu’elle, c’est-à-dire qu’elle ne voulut jamais donner de l’amour sans qu’elle puisse en recevoir tout autant et dans la même mesure.
SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE
Le Tarchichim NiNA(EL) nous invite à découvrir dans le monde qui nous entoure l’expression d’une beauté authentique et véritable, nous amenant ensuite à prendre conscience que cette beauté est la projection extérieure de notre propre beauté intérieure, éveillant dès lors en nous un désir de s’y unir plus étroitement.
Il contribue également à nous protéger efficacement contre toute tendance à vouloir nous unir à une fausse image de nous-mêmes qui, bien que séduisante, est le fruit empoisonné de notre ego et, sur un plan extérieur, de la Matrice du monde qui cherche à faire de nous des êtres anonymes et conformes à un modèle préfabriqué.
Le Tarchichim NiNA(EL) nous amène à nous montrer, face à autrui, particulièrement chaleureux et démonstratifs dans l’expression de nos désirs (et ce, d’autant plus que nous serons incités à cultiver une confiance en notre propre pouvoir de séduction). Il nous conduit également à mettre beaucoup d’emphase sur l’authenticité de notre demande, nous éloignant ainsi de toute mesquinerie.
D’autre part, NiNA(EL) nous protège aussi contre toute tendance à user de notre pouvoir d’attraction et de séduction pour satisfaire nos pulsions égoïques. Il nous aide ainsi à lutter contre diverses inclinations à ne nous préoccuper que de notre propre affectivité, sans tenir compte des besoins sentimentaux des autres.
Le Tarchichim NiNA(EL) éveille en nous le désir de nous unir à la réalité primordiale de notre être (cette réalité prodigieusement féconde que les hermétistes nomment l’akène). C’est en effet en communiant avec elle que nous pourrons le mieux participer aux réalités divines.
De même, NiNA(EL) nous protège également contre toute tendance à idolâtrer une image supérieure de nous-mêmes, sombrant ainsi dans une sorte de mégalomanie (se prenant pour un dieu sans comprendre que la beauté dont nous disposons résulte de notre participation à la beauté divine, à celle du Tout-Autre).
- Le JADE est associé aux chakras du cœur et du plexus solaire
- Elle favorise l’expression de sentiments positifs et les relations saines et aide à trouver le bonheur dans les choses simples de la vie.
- Ce chakra a une influence directe sur le cœur et sur les poumons.
- Le chakra du plexus solaire nous donne la confiance nécessaire pour surmonter les difficultés et nous permet de dépasser nos objectifs.
SUR LE PLAN PHYSIQUE
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Le JADE est également connu pour ses nombreuses vertus curatives notamment pour combattre les maladies des reins.
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Elle est extrêmement efficace pour réguler l’équilibre du système urinaire et les glandes surrénales. Elle aide également à éliminer les calculs rénaux et apaise l’incontinence et les cystites.
- Très apprécié en médecine chinoise pour ses vertus, le JADE apaise les maux de têtes, les migraines et calme la nervosité liée aux soucis personnels.
- Elle apaise les manifestations physiques des troubles nerveux, comme l’eczéma, le zona ou l’herpès.
- Dans certaine culture amérindienne, l’élixir de JADE est utilisé comme antiseptique naturel. Le JADE est aussi connu pour être une pierre d’équilibre, à préconiser aux personnes sujettes aux vertiges.
SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL
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En lithothérapie, l’un des principaux bienfaits du JADE est de nous permettre de nous détacher du jugement des autres. C’est une pierre d’honnêteté et de force. Elle modère, donne de la tempérance et améliore la tolérance envers soi-même et les autres. Elle favorise des relations saines, harmonieuses et authentiques.
- Ce minéral vert apporte la justice morale dans le jugement, c’est une pierre de négociation, de médiation et d’équilibre. Le JADE permet d’affronter les difficultés de la vie avec calme et sérénité.
- La plus forte signification du JADE est de porter chance et prospérité. Cette valeur symbolique existe depuis l’antiquité, et reste encore très vivace aujourd’hui.
- En fait, le JADE calme le désir de possession et aide à apprécier les choses simples et essentielles. Nous la conseillons à toutes les personnes qui ont tendances à faire des achats de façon compulsive pour les calmer dans leur frénésie et les aider à faire des choix sains et rationnels
- Les professions les plus sensibles au JADE sont celles qui exigent un bon jugement, de l’honnêteté et de la rigueur dans la prise de décision : magistrats, politiciens, commandants militaire ou hauts postes à responsabilité.
SUR LE PLAN SPIRITUEL
- Le JADE a aussi la capacité d’élever le niveau de conscience. Pendant les exercices de méditation, prendre avec vous quelques pierres roulées de JADE ou porter un bracelet de JADE vous aidera à atteindre un haut niveau de concentration.
Fabriqué sous son influence
NOUS OUVRE AU MYSTERE DES SCIENCES OCCULTES
Psaume 119 verset 13 :
De mes lèvres j’énumère Toutes les sentences de ta bouche
La composition de l’encens du Tarchichim NiNA(EL) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon Tarchichim.
Divin NiNA(EL),
Qui rabaissez les orgueilleux,
Développez en moi une nature affective,
Épanouie, chaleureuse et démonstrative,
Afin qu’animé par ces sentiments,
Vous me fassiez connaître les chemins de la vie.
Préservez-moi toutefois de toute inclination
A ne me préoccuper que de ma propre affectivité,
Sans tenir compte des besoins des autres.
Ô puissant NiNA(EL),
Faites également que je puisse à mon tour
Porter le Fils entre mes bras.
Pour ce faire,
Ô NiNA(EL),
Qui manifestez le juste jugement,
Conférez-moi les forces nécessaires
Pour soumettre de manière inconditionnelle
Mon corps, mon âme et mon esprit
Aux forces de l’amour,
Croissant alors en grâce et en beauté
Devant Dieu et devant les hommes.
Qu’il en soit ainsi, Ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous.
Et pour célébrer la Vie.