L’ANGE ALADIAH- L'OPHANIM ALaD(YaH)

L’ANGE ALADIAH- L'OPHANIM ALaD(YaH)

NE(E) ENTRE LE 6 AU  10 MAI

 

VOTRE SOLEIL DE 14 à 19°59 DU TAUREAU

SIGNIFICATION DU SOUFFLE

L'OPHANIM ALaD(YaH)

L’énergie de L’Ophanim ALaD(YaH) met en opposition la Volonté divine et nos jugements humains. Il permet d’intervenir lorsque la justice des hommes rend une sentence, apparemment juste en fonction des critères humains, mais injuste dans l’entendement Divin. La prière à ALaD(YaH) permet de neutraliser un jugement ou une décision que nous ressentons intimement comme arbitraire ou injuste.  L’Ophanim ALaD (YaH) peut aussi intercéder dans le cas des calamités dites naturelles. 

 

(Réf : Virya1)

L’Ange Chérubin ALADIAH est bon pour ceux qui ont des crimes cachés et qui craignent d’être découverts. Ce génie domine contre la rage et la peste, et influe sur la guérison des maladies. Nés sous cette influence nous jouirons d’une bonne santé, et nous serons heureuses dans nos entreprises, estimés de ceux qui nous connaîtront, nous fréquenterons les meilleures sociétés.

 

Le génie contraire BUER influe sur ceux qui négligent leur santé et leurs affaires.

 

(Réf. Lenain2)

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Ophanim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Hokhmah (Sagesse). Or Hokhmah , nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence d’Uranus. Aussi, la tradition kabbalistique attribue à l’Ophanim ALaD(YaH), au même titre qu’à tous les autres Ophanim, une tonique majeure uranienne.   

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Ophanim, nous constatons qu‘ALaD(YaH) est également associé à Binah (Compréhension). Les fonctions célestes d’ALaD(YaH) seront donc colorées d’une tonique mineure saturnienne, Ainsi, la fonction principale de cet Ophanim : 

 

    • Dispenser la force amour (tonique majeure uranienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs saturniennes.

 

En raison de sa coloration uranienne, le pouvoir d’ALaD(YaH) nous incline à aimer avec beaucoup de compassion, partageant les épreuves de l’humanité souffrante à l’image du Christ qui dit :

 

« Devenir en tous points semblable à ses frères, afin de devenir dans ses rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle, pour expier les péchés du peuple. Car, du fait qu’il a lui-même souffert par l’épreuve, il est capable de venir en aide à ceux qui sont éprouvés. ».

Hébreux II, 17-18.

 

De même, cet Ophanim lutte contre toute tendance maladive à l’auto-persécution maniaco-dépressive. ALaD(YaH)  se révèle alors une précieuse aide pour transmuter une telle déviance.

 

ALaD(YaH)  nous permet donc de développer une grande sensibilité aux souffrances des hommes qui ressentent avec une plus grande acuité le vide d’une vie enfermée dans le cercle clos du monde. Or, il est vain pour nous de chercher à avancer sur le sentier initiatique, si nous n’avons pas profondément ressenti en notre corps, en notre âme et en notre esprit toute la souffrance associée à la nature humaine. Ressentir au plus profond de notre être toute cette douleur ontologique permet de prendre conscience de l’ampleur considérable de la tâche qui attend celui qui, désormais illuminé par l’Esprit Saint, veut œuvrer contre le Prince de ce monde et ses artifices.

 

Aussi, il n’est guère étonnant que le charisme associé traditionnellement à l’Ophanim ALaD(YaH)  soit celui du don d’interprétation (interpretatio sermonum). Ce charisme nous permet de mieux saisir la souffrance ontologique ressentie au plus profond de l’être et de la saisir, de manière intuitive et spontanée, comme étant le fruit d’une rupture originelle, d’un éternel manque d’amour. Découvrant alors que cette souffrance est une conséquence de l’union adultère entre l’homme et le monde, nous apprenons également recèle un formidable pouvoir de rédemption, puisqu’elle devient l’origine d’une démarche visant à reconquérir l’état d’être primordial. En outre, sachant que les Ophanim ont pour rôle de mettre en place le milieu permettant au destin de s’accomplir, il est bon de solliciter ALaD(YaH)  pour tous ceux qui ne réussissent pas à concrétiser leurs objectifs, étant confrontés à des obstacles de nature saturnienne. Ainsi, un manque de souplesse, une méfiance ou un scepticisme extrême, un pessimisme maladif, une ambiance lourde, pourront être surmontés sous l’influence bienveillante d’ALaD(YaH). Ce dernier peut également éloigner ou minimiser les conséquences de circonstances extérieures défavorables à la bonne marche d’un projet (retards, absences, lenteur, oppositions, etc.).

L'OPHANIM ALaD

Le nom de l’Ophanim ALaD(YaH) est constitué d’un radical composé des lettres  ALePh, LaMeD et DaLeTh à partir desquelles nous pouvons former le mot El (ALePh – LaMeD), l’un des noms de Dieu, mais aussi le mot dal (DaLeTh – LaMeD) signifiant « indigent » ou « pauvre »

 

 

« Le riche ne donnera pas plus, le pauvre (dal) ne donnera pas moins que la moitié du sicle, pour acquitter l’impôt de l’Eternel, à l’effet de racheter vos personnes. » 

– Exode XXX, 15

 

Quant à la particule YaH, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable. Nous allons donc approfondir la signification de ces mots afin de mieux saisir la signification profonde du nom formé à partir du radical correspondant.

À propos du nom divin El, nous avons déjà eu l’occasion de mentionner qu’il se réfère au nom Elohim évoquant la fonction créatrice de Dieu et son action immanente au sein du créé. En effet, Elohim est l’aspect de Dieu qui vivifie la créature et la maintient dans les limites existentielles qu’Il lui a fixées. À ce titre d’ailleurs, en permutant les trois lettres formant le nom Eloha (ALePh – LaMeD He), dont Elohim, est la forme plurielle, nous obtenons le verbe ahal (ALePh – He – LaMeD)   signifiant « dresser des tentes ».

 

« Il se transporta de là vers la montagne à l’est de Béthel et y dressa sa tente (ahal), ayant Béthel à l’occident et Aï à l’orient… » 

– Genèse XII, 8.

 

Or l’image de la tente évoque bien un endroit clos au sein duquel l’être peut s’exprimer et se développer. Ainsi, Elohim (et conséquemment El) désigné l’aspect de Dieu qui établit chaque créature au sein de ses limites existentielles, lui prodiguant les ressources nécessaires pour s’y développer et s’y déployer.

 

Toutefois, au niveau du radical à l’origine du nom ALaD(YaH), El mobilise la lettre DaLeTh qui est l’homonyme du mot hébreu dalet (DaLeTh LaMeDTaV) signifiant « Porte »

 

« II alla fermer la porte [dalet] sur eux deux, puis invoqua le Seigneur. » 

– 2 Rois IV, 33.

 

Or la porte évoque, dans le symbolisme traditionnel juif, un passage entre deux états, entre deux Mondes. C’est d’ailleurs pourquoi ce symbolisme occupa toujours une place très importante dans les traditions initiatiques. À titre d’exemple, l’allée centrale des temples conduisant à l’endroit secret où se trouve le Saint des Saint à était toujours marquée par des portes somptueuses que seul le clergé pouvait franchir. Dans la même perspective, le Christ déclarera à ses disciples :

 

« Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » 

– Jean X, 9.

 

Et c’est sans doute pourquoi une représentation du Christ en gloire surmonte très souvent la porte centrale des cathédrales. Ainsi donc, DaLeTh représente bien souvent un processus de rénovation par lequel une réalité, sous l’action de la puissance divine, passe d’un état profane (source de stérilité et de mort) à un état sacré (source de fécondité et de vie).

 

Dès lors, nous pouvons en déduire que l’Ophanim ALaD(YaH) nous invite à bien conscientiser notre condition de créature, une condition empreinte d’impuissance, de finitude et de vulnérabilité (ou encore de pauvreté et d’indigence pour faire écho au mot dal que nous avons également extrait du radical), nous invitant toutefois à ne plus percevoir cette pauvreté de manière profane, c’est-à-dire à travers les yeux d’un ego en  mal de pouvoir qui n’y voit qu’enfermement et aliénation, mais de manière sacrée, c’est-à-dire à travers les yeux du cœur, ceux de l’amour Ineffable. Nous y percevrons dès lors un moyen par lequel Dieu se révèle à nous et nous fait connaître Ses plans.

 

Pensons ce titre aux propos du Christ lorsqu’au moment du Jugement dernier il s’adressera-à ceux placés à sa gauche :

 

« Allez loin de moi, maudits dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j’ai eu faim et voue ne m’avez pas donné à manger, j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire, j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli, nu et vous ne m’avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas visité.” Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : “Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne point te secourir ? ” Alors il leur répondra : “En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non-plus vous ne l’avez pas fait.’” ». 

– Matthieu XXV, 41-45

 

Par ces paroles, le Christ nous enseigne en effet qu’à travers nos limitations, notre impuissance, notre finitude et notre vulnérabilité (notre- pauvreté et notre indigence, Dieu nous appelle à nous ouvrir à Son mystère (celui de l’amour Ineffable) et à y participer pleinement. C’est tout l’enjeu de l’Ophanim ALaD(YaH).

 

Nous savons que les  Ophanim sont étroitement associés à l’Archétype incarné par Uranus. La tradition hermétique attribue à  ALaD(YaH) (au même titre qu’à tous les Ophanim) un enjeu essentiellement uranien consistant à nous ouvrir à la réalité Divine et à la révéler concrètement, contribuant ainsi à l’établissement d’un nouvel ordre des choses. 

 

Plus encore, ALaD(YaH) est aussi associé secondairement à Saturne.  Or cette planète évoque également une aptitude à assumer nos limites existentielles. Il est donc aisé d’en déduire que le principal enjeu d’ALaD(YaH) consiste à nous conduire à nous ouvrir à la réalité divine et à la révéler concrètement dans le monde, en sachant nous maintenir dans le cadre qui nous est propre.

 

Dans cette perspective, il stimule bien souvent le développement d’un remarquable esprit de pénétration et d’une sagesse hautement spirituelle s’inscrivant en dehors des artifices, des chimères et des illusions propres au monde. À un autre niveau, nous pourrons également être conduit(e)s à développer une profonde compréhension de la finalité de chaque chose. Enfin, il nous aidera à lutter contre toute tendance à nous replier sur nous-mêmes (d’où un comportement solitaire et asocial) et à jouer le rôle d’un marginal désabusé ou d’un prophète de malheurs – celui-ci qui ne croyant plus en l’homme et son devenir et qui projette sur lui ses propres angoisses existentielles, son propre sentiment de vide intérieur.

 

Considérant ses toniques planétaires, cet Ophanim sera invoqué pour exalter, au niveau de notre thème Astrologique, tout aspect harmonieux entre d’Uranus et Saturne ou d’harmoniser tout aspect négatif entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence de l’Ophanim ALaD(YaH) sur la conscience humaine, nous avons choisi le conte du prince heureux d’Oscar Wilde.

 

En effet, cette histoire décrit admirablement cet amour empreint de compassion et du sens du sacrifice que l’Ophanim ALaD(YaH) éveille et développe en nous. Ce conte met donc en scène un prince heureux qui était une statue majestueuse recouverte d’or fin, avec des yeux de saphir et un rubis scintillant sur le pommeau de l’épée. Et pourtant, malgré la richesse et la majesté de ses ornements, cette statue dominant une grande ville, pleurait en constatant chaque jour la souffrance humaine.

 

       Or, cherchant à mettre fin à cette souffrance, le prince heureux réussit peu à peu, avec la complicité d’une hirondelle, à se dépouiller de ses riches attributs pour les distribuer un à un à tous ceux qui étaient dans la peine. Etant ainsi dépouillée de ses plus beaux atours, la statue se ternit rapidement et fut refondue. Toutefois, conclut le conte, son cœur ne brûla pas. Le forgeron le jeta alors aux ordures près du cadavre de l’hirondelle, morte de froid et d’épuisement pour avoir aidé le prince heureux à réaliser sa noble tâche. A cet instant précis, un ange, passant au-dessus de la ville, prit délicatement le cœur du prince ainsi que le cadavre de l’hirondelle ; Dieu l’avait envoyé pour réunir à jamais l’hirondelle et son ami, le prince heureux.

 

La symbolique de ce conte est très riche. Pour en saisir toute l’importance, il importe d’abord de souligner le fait que le cœur du prince ne brûla pas. Or, d’un point de vue traditionnel, le cœur fut toujours considéré comme le siège de l’âme (symbolisée dans ce conte par l’hirondelle). Ainsi, si le cœur du prince ne brûla pas, c’est parce qu’il renfermait une âme aussi intègre et lumineuse que le feu lui-même, seul élément à ne pouvoir être corrompu. Le prince obtint ce haut niveau d’élévation en sacrifiant ses propres attributs pour soulager les souffrances des autres, faisant ainsi de l’enseignement de l’Ophanim ALaD(YaH) sa principale règle de vie.

Nous sommes invités à ne plus percevoir la finitude de notre propre réalité à travers les yeux de notre petit Ego (notre Persona) en mal de pouvoir qui n’y voit qu’enfermement et aliénation, mais à travers les yeux du cœur, nous ouvrant dès lors à des dimensions transcendantes de nous-mêmes. Nous pouvons ainsi dépasser l’aspect limité des choses grâce à un regard nouveau et plus intérieur.

En ce sens, nous devons nous protéger contre toute tendance à nous heurter aux limites des choses, le monde devenant alors objets de notre plus vif mépris. Ceci nous évite également de chercher en vain à vouloir nous affranchir de cette finitude par tous les moyens possibles, celle-ci étant inévitable dans la mesure où elle est inhérente à notre Nature.

Nous sommes amenés à connaître les mystères de l’Amour en nous ouvrant aux limitations, à l’impuissance, à la finitude et à la vulnérabilité de l’autre, le considérant dés lors dans un esprit de compassion. En ce sens, nous sommes conduits à nous tourner vers l’autre dans un esprit d’ouverture et d’accueil, malgré sa faiblesse.

Ainsi, nous devons nous prémunir de toute propension à mépriser l’autre dans ses limitations ou son incompétence, y voyant alors un rappel de notre propre finitude que nous n’assumons pas. Nous devons enfin lutter contre toute attitude dure et sévère, prônant la loi du plus fort, et la mort du plus faible.

Nous sommes conduits à prendre conscience qu’à travers nos limitations, notre impuissance, notre finitude et notre vulnérabilité, notre pauvreté et notre indigence, la Divinité nous invite à nous ouvrir à son Mystère, celui de L’AMOUR INEFFABLE, Elle qui s’est fait pauvre parmi les pauvres afin d’y participer pleinement. 

Nous devons également proscrire toute disposition à nous rebeller contre le grand Soi en percevant notre propre condition, nos limitations, notre impuissance et note finitude, à travers les frustrations de notre petit Ego (notre Persona) en mal de pouvoir qui ne peut y voir qu’enferment et aliénation. Nous sommes invités ainsi à cultiver une attitude de rejet face aux contingences de notre existence.

De couleur blanc nacré, elle est associée

 

Au plexus ombilical – le chakra sacré (Svadhisthana chakra).

SUR LE PLAN PHYSIQUE

Organes et fonctions en correspondance : les reins et la vessie.

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

L’Opale blanche est le symbole de la tendresse amoureuse, de la pureté des sentiments, de la confiance partagée et surtout de la fidélité.

 

Elle favorise le sommeil, les rêves amoureux et l’intuition.

 

SUR LE PLAN SPIRITUEL

Appliquée au Chakra du Plexus Solaire ( Manipura) l’Opale favorise l’accès au corps astral.

LE PENTACLE DE L'OPHANIM ALaD(YaH)

 Fabriqué sous son influence 

 

Protège contre la Justice humaine.

 

– Psaume 33 verset 22 :

 

Yeh -H’assedekha Adonaï Âleynou Kaasher Yih’alenou Lakh

Sur nous soit ton Amour, Yahvé, comme notre espoir est en toi.

La composition de l’encens de l’Ophanim ALaD(YaH) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon l’Ophanim .

 

L'AROMATE D'URANUS - L'ELECTRE
L'AROMATES DE SATURNE - LE STORAX

Divin ALaD(YaH),

Qui m’êtes propice,

Éveillez en moi la compassion

Envers tous ceux qui sont las et prostrés,

Comme des brebis qui n’ont pas de berger.

O puissant ALaD(YaH),

Faites-en outre qu’investi de grandes richesses intérieures,

Je les mette à leur disposition,

Les soulageant ainsi de leur vive détresse.

Que ce que j’ai, je le leur donne !

Que l’amour soit en moi,

Car mon espoir est en vous.

O ALaD(YaH), ma force,

Investissez-moi du charisme d’interprétation,

Qui permet de mieux comprendre

La souffrance des autres.

Que je sache saisir son origine,

De manière intuitive et spontanée,

En la reconnaissant aussi comme le germe

D’un formidable mouvement de rédemption

Permettant à l’être souffrant

De redécouvrir son état originel.

Qu’il en soit ainsi ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous

Et pour célébrer la vie