Sur un plan psychologique, le signe du Lion nous invite à exprimer les valeurs authentiques et véritables que nous portons au plus profond de nous-mêmes. En ce sens, il nous confère une nature hardie, indépendante, souvent brillante et ne se laissant rien imposer. Ne craignant ni les influences de notre milieu, ni l’agression de nos semblables, nous avouons alors ses qualités sans fausse modestie et reconnaissons sans honte nos défauts ou nos faiblesses (grâce à une grande confiance en nous-mêmes). En outre, nous sommes portés à dire franchement aux autres ce que nous pensons.
En réalité, ce comportement traduit un besoin impérieux d’être et de rayonner. A ce titre, le signe du Lion nous amène véritablement à devenir un « égoïste altruiste » pour reprendre l’expression du célèbre Hans Sellier. Aussi, nous chercherons d’abord à nous concentrer sur nous-mêmes afin de maîtriser et d’intégrer pleinement toutes les facettes de notre personnalité (même celles jugées viles ou sans valeur).
Fort de cette expérience d’intégration, nous disposerons ensuite d’une formidable puissance créatrice que nous pourrons rayonner tout autour de nous, nous permettant ainsi de réaliser des projets à la hauteur de nos ambitions. A ce titre du reste, nos ambitions sont souvent très importantes. En effet, le signe du Lion suscite un goût de la perfection incitant à vouloir toujours bien faire en recherchant ce qui est honorable, beau et noble.
En outre, très exigeant avec nous-mêmes, nous n’aimerons pas perdre, ressentant l’échec comme une atteinte personnelle. En ce sens, investi d’une responsabilité, nous donnerons toujours le meilleur de nous-mêmes pour l’assumer jusqu’au bout sans faillir.
Lorsque le signe du Lion est maléficié, il favorise alors le développement d’une incapacité à exprimer les valeurs profondes et véritables qui nous animent . Nous nous identifions alors aux valeurs superficielles d’un ego encore replié sur lui-même et totalement imbu de son image pourtant illusoire et éphémère.
En ce sens, le signe du Lion maléficié est souvent à l’origine de diverses formes d’orgueil allant de l’égocentrisme primaire aux paranoïas les plus avancées. Dans tous les cas cependant, nous manifestons une nette tendance à nous illusionner sur notre sort (complexe de supériorité) et à ne percevoir les êtres et les choses qu’à travers ce que nous voulons bien voir et entendre (intolérance et sectarisme).
Cherchant en outre à promouvoir notre propre vision du monde qui exclut toujours par définition toute conception différente de la nôtre (vive aversion à recevoir des sermons ou des conseils et encore moins des reproches), nous sommes alors enclin à imposer aux autres notre propre rythme de vie, cherchant à tout orienter autour de notre propre autorité. Ne déléguant rien car nous considérant comme la seule personne responsable et compétente pour agir, nous adoptons ainsi une attitude paternaliste au sens péjoratif du terme.
Par ailleurs, cet égocentrisme peut enfin nous conduire à rechercher sans discernement les flatteries et les louanges. N’étant heureux que lorsque nous sommes admirés, nous chercherons à forcer la reconnaissance des autres en usant de beaucoup d’emphase tant au niveau de nos paroles que de notre comportement et en recourant à des effets dramatiques calculés (sens de la comédie) pour mieux attirer l’attention.