L’ANGE NELCHAEL– L’ARALIM NaLaK(EL)

L’ANGE NELCHAEL– L’ARALIM NaLaK(EL)

NE(E) ENTRE LE 3 AU  7 JUILLET

 

VOTRE SOLEIL DE 10° à 14°59 DU CANCER

SIGNIFICATION DU SOUFFLE

L'ARALIM NaLaK(EL)

L’énergie de l’Aralim NaLaKH(EL) favorise tous arts scientifiques. Il nous accorde beaucoup d’assurance et de certitude. Ses qualités pourront être utilisées pour nous affirmer dans le monde matériel, soit pour développer des concepts intellectuels, soit pour fixer notre esprit sur des expériences mystiques. La condition nécessaire pour que cette énergie fonctionne, est que le but vers lequel nous tendons soit parfaitement vrai et juste. Son invocation nous permet de nous affirmer dans cette direction, mais ne permet pas de discerner si celle-ci est juste, bien que nous le réalisions, l’énergie de NaLaKH(EL) ne fonctionnera pas.  

 

(Réf. Virya1)

L’Ange Trône NELCHAEL domine sur l’astronomie, les mathématiques, la géographie, et toutes les sciences abstraites. Il influe sur les savants et les philosophes. Né(e) sous son influence nous aimerons la poésie, la littérature, et serons passionnée par les études. Nous nous distinguerons dans les mathématiques et la géométrie.

 

Le Génie contraire Morax domine sur l’ignorance, l’erreur et les préjugés. 

 

– (Réf. Lenain2)

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Aralim sont l’incarnation vivante de la Séphirah Binah (Intelligence). Or Binah, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Saturne. Aussi la tradition Kabbalistique attribut au  Aralim NaLaK(EL) au même titre qu’à tous les autres Aralim, une tonique majeure Saturnienne.

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Sephirotique des Aralim, nous constatons que NaLaKH(EL) est également associé à Tiphereth (le monde de la volonté). Les fonctions célestes de  NaLaKH(EL) seront donc colorées d’une tonique mineure Solaire. Ainsi, la fonction principale de ce Aralim :

 

  • Nous faire Comprendre et Accepter les épreuves jalonnant notre existence terrestre (Tonique Majeur Saturnienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Solaires.

 

En raison de sa coloration Solaire, le pouvoir de NaLaKH(EL) se révèle particulièrement efficace pour développer en nous un comportement autoritaire mais toujours profondément responsable, Respectueux des principes, Franc et sincère, ainsi qu’un caractère profondément authentique. De même, cet Aralim nous aide à lutter contre toute tendance à la dureté excessive envers nous-mêmes ou envers les autres, ainsi que contre toute attitude méprisante à l’égard des plus petits que nous, nous montrant particulièrement impitoyable envers eux, NaLaKH(EL) se révèle alors une aide précieuse pour lutter contre de tels comportements.

 

Confronté à l’épreuve, sous l’influence bénéfique de NaLaKH(EL) nous apprenons à développer la Vertu de Charité conformément aux recommandations de Saint Paul dans son épître au Corinthiens : « Tout ce que vous faites, faites-le dans la Charité. ». Il faut entendre par la Vertu de Charité cet Amour de l’Ineffable et du prochain qui conditionne et devient la norme première de toute action. L’application de cette vertu dans la vie quotidienne fait ainsi appel à plusieurs facultés dont notamment la miséricorde, le pardon et la bienveillance.

La tradition nous précise que cette vertu stimulée par le rayonnement de NaLaKH(EL) s’enracine plus parfaitement au cœur de notre personnalité grâce à la profession du vœu de pauvreté (pauvre en Soi). Ce serait en effet contraire à la vertu de la charité que de ne pas vouloirs renoncer aux biens, honneurs et jouissances de monde ici-bas.

 

En fait, par la vertu de charité, nous ne cherchons plus ou moins consciemment à réconcilier en nous les dimensions dualistes de notre Être. Les souffrances, nous le savons, s’enracinent dans cette expérience de dualité profonde entre l’Homme mondain et l’Être Spirituel,

 

« Car je sais qu’en moi – je veux dire dans ma chair – le bien n’habite pas ; vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir, puisque le bien que je veux, je ne le fais pas et le que je ne veux pas, je le fais. Or, si ce que je ne veux pas, je le fais, ce n’est pas moi qui agis, mais le péché (l’Ego) qui habite en moi, Moi je veux faire le bien, je constate donc cette Loi ; c’est le mal qui est à ma portée. Car je prends plaisir à la Loi de Dieu, en tant qu’homme intérieur, mais, dans mes membres je découvre une autre loi qui combat contre la loi que ratifie mon intelligence ; elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché (Qliphoth) qui est dans mes membres » précise Saint Paul.

Romains VII, 18-23

 

Ces douloureux déchirements intérieurs entre l’esprit et la chair, entre l’individualité, la Divinité et la personnalité humaine sont autant d’ouvertures par lesquelles s’introduisent avec violence toute une cohorte d’entités négatives, tentant d’asservir à leurs noirs désirs notre Conscience humaine. Celle-ci, totalement trompé et corrompue, repliée sur elle-même, souffre encore davantage dans sa solitude enténébrée. NaLaKH(EL) nous préserve de ces ornières en nous infusant le désir de réaccorder notre personnalité à notre volonté Divine.

 

Cette qualité propre à NaLaKH(EL) fait de celui-ci le principal assistant des exorcistes et c’est pourquoi cet Aralim porte le qualificatif de  » Dieu seul et Unique« . En effet, la raison d’être des forces du mal, c’est d’aspirer à égaler Dieu. A propos, la tradition rapporte qu’à l’aube de l’humanité, Lucifer se mira dans sa propre image et se trouva si beau qu’il s’illusionna de pouvoir prétendre devenir l’égal de Dieu. Trompé par son fol orgueil, ses yeux se voilèrent et il entra en conflit violent avec le créateur. Chassé des cieux, Lucifer aspira néanmoins toujours à devenir l’égal de Dieu. Ne pouvant cependant lui être semblable dans la gloire et la béatitude, il s’opposa dorénavant à lui en asservissant certains êtres humains ainsi trompés et en se faisant servir par eux à la manière d’un dieu.

 

Il est à noter ici que la puissance d’exorcisme émanant de NaLaKH(EL) se manifeste par la connaissance qu’il infuse à ceux qui le prient, le mal étant toujours l’expression de l’ignorance, contrairement aux forces triomphales de la Lumière, expression transcendante de la connaissance. Aussi, il est dit de NaLaKH(EL) qu’il allègue certaines qualités indispensables à l’acquisition de la connaissance véritable : L’amour du savoir ; cette amour du savoir qui exige que nous lui soyons totalement consacrés. NaLaKH(EL) accorde de plus la force de nous dégager des préjugés. Obstacle infranchissable dans l’acquisition de la connaissance, les préjugés sont en effet toujours l’expression subtile de l’égocentrisme, un rejet arbitraire de toute information différant de son propre savoir. Ces obstacles éliminés, NaLaKH(EL) favorise alors les études Kabbalistiques et numérologiques, la musique et le travail en rapport avec l’harmonie des sphères, l’astronomie, les mathématiques et l’ensemble des sciences abstraites.

 

Enfin, sachant que les Aralim sont directement associés aux épreuves de la vie en leur qualité d’instructeurs, l’influence de NaLaKH(EL) nous permet plus spécifiquement de mieux comprendre le sens à donner aux événements principalement caractérisés par une profonde déstabilisation de notre identité même. Confrontés à de telles épreuves, ceux qui adoptent des penchants autodestructeurs, des tendances dépressives, des attitudes empreintes de tyrannie et de rancune, pourront solliciter l’appui de NaLaKH(EL). 

 

Cet Aralim nous permet d’acquérir l’harmonie nécessaire pour mieux assumer la situation dans un esprit de sérénité et de paix.

 
L'ARALIM NaLaK

Le nom du Aralim NaLaKH(EL) est constitué d’un radical composé des lettres  NoUNLaMeD et KaPh à partir desquelles nous pouvons constituer le verbe kèn (KaPh –NoUN) désignant « le socle », « l’assise » ou « le piédestal ». Ce terme signifie également « se maintenir » ou « tenir ferme ». Enfin, il désigne ce qui est « franc » ou « sincère ». Quant à la particule EL, elle place ce radical dans une perspective de relation à Dieu. Pour mieux saisir l’enjeu auquel cet Aralim se réfère, entreprenons donc l’analyse symbolique de ces mots.

 

À propos du socle, de l’assise ou du piédestal, toutes ces réalités évoquent évidemment l’image d’un support en tant que fondement délimitant un espace et fixant (structurant) les modalités d’expression de la réalité dont il constitue la base. En effet, une assise circulaire annonce, par exemple, la construction d’une tour. L’assise est donc en étroite relation d’analogie avec la racine qui potentialise les modalités d’expression d’une plante. D’ailleurs, lorsqu’on coupe une plante sans en détruire la racine, elle repousse. Dans le même ordre d’idées, un bâtiment détruit mais dont les fondations sont demeurées intactes sera plus spontanément reconstruit (de nombreux sites archéologiques nous révèlent d’ailleurs cette tendance de l’homme à reconstruire sur de l’ancien). C’est d’ailleurs en ce sens qu’au cours du pillage du temple de Jérusalem, les Chaldéens prendront soin d’en briser les assises:

 

« Les colonnes d’airain qui se trouvaient dans la maison de Dieu, les assises et la Mer d’airain du temple, les Chaldéens les brisèrent et en emportèrent l’airain à Babylone. ». 

– II Rois XXV, 13 (version Bible hébraïque)

 

Dans la même perspective, l’assise évoque également le pied, au niveau de la nature humaine. En effet, les pieds sont associés, par les kabbalistes, à la racine de l’être. Ainsi,

 

« Un pied a la forme d’un germe, forme de ce qu’est l’homme à son point de départ dans sa toute potentialité lorsqu’il baigne dans les eaux matricielles. […] Les pieds symbolisent donc le point de départ de sa croissance ; selon ses mutations, l’Homme se couvre de têtes successives dont chacune correspond à un étage du corps. ».

– De Souzenelle, Annick, La lettre, chemin de vie (le symbolisme des lettres hébraïques), Albin Michel, Paris, 1993.

 

Dès lors, la finalité de l’homme est de déployer ou de manifester ce qu’il porte en germe au niveau de ses pieds. Ainsi, l’épisode relaté dans l’évangile selon saint Jean au cours duquel le Christ lave les pieds de ses disciples illustre un processus de purification dans le sens d’une rectification ou d’un réalignement de l’homme vis-à-vis de son essence profonde. Et c’est également en raison du fait que les pieds incarnent le germe de toutes les potentialités de l’être humain, que le Christ ne lavera pas le corps de ses disciples en sa totalité, mais seulement les pieds.

 

C’est d’ailleurs ce qu’explique Annick de Souzenelle:

 

« avant de participer au repas mystique qui va les introduire par anticipation au banquet des noces divino-humaines, les apôtres doivent être ramenés à leurs normes ontologiques. Christ se penche alors vers eux et lave leurs pieds. Il guérit ainsi la plaie de l’humanité, dont symboliquement les pieds sont porteurs, car ils potentialisent l’être malade tout entier. “De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état. Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile” (Isaïe I, 6), dit Isaïe pleurant le péché de l’humanité sur Israël. Mais Christ confirme à l’apôtre Pierre la nécessité de guérir la blessure en lavant les pieds seuls : “Si je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres“. (Jean XIII, 14). ». 

– De Souzenelle, Annick, Le symbolisme du corps humain, Albin Michel, Paris, 1991.

 

L’assise fixe et structure donc les modalités d’expression de la réalité dont elle incarne les potentialités. En outre, lorsqu’elle se fait piédestal, elle évoque l’image du trône. Or il est intéressant de noter que le souverain sans son trône n’existe pas : il lui faut un cadre (des limites existentielles) au sein duquel il puisse s’établir. Loin d’être une prison qui le limite, ce cadre lui sert alors de support d’expression ou de rayonnement. En effet, sans ses limites, il ne peut exister. C’est dans le même ordre d’idées que la cathèdre (le trône) de l’évêque est, dans la tradition chrétienne, plus qu’un simple siège :

 

« Le lieu où l’évêque posait sa cathedra prenait aux yeux des fidèles une dignité éminente, c’était désormais l’Église épiscopale, le siège officiel d’une chrétienté et l’édifice qui abritait la chaire n’existait pour ainsi dire qu’en fonction de cette chaire, on lui donna le nom de ecclesia cathedrae, la « cathédrale ». La chaire elle-même est un objet de vénération. Chaire et église épiscopales sont inséparables désormais. Au cours des siècles si troublés par les invasions de barbares ou de pirates, nous voyons souvent les évêques s’obstiner dans une cité parce que leur cathedra y est en quelque sorte attachée ; ce n’est qu’à la dernière extrémité qu’on se résout à transporter ailleurs ce siège qui a, pour ainsi dire, pris possession du sol et créé une unité ecclésiastique, le diocèse. Cathedra prend ainsi le sens d’établissement. ».

– Dictionnaire d’Archéologie chrétienne et de liturgie, Librairie Letouzey et Ané.

 

 

Pensons également à la déesse Maât, l’incarnation de l’ordre et de l’équilibre en Égypte pharaonique. Elle était bien souvent représentée sous la forme d’un simple socle sur lequel prenaient place les divinités.

 

Enfin, c’est toujours en référence au fait que l’assise fixe et structure les modalités d’expression de la réalité dont elle incarne les potentialités que le Christ énonce cette parabole :

 

« Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il est comparable. Il est comparable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profond et posé les fondations sur le roc. La crue survenant, le torrent s’est rué sur cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui au contraire qui a écouté et n’a pas mis en pratique est comparable à un homme qui aurait bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est rué sur elle, et aussitôt elle s’est écroulée ; et le désastre survenu à cette maison a été grand ! ».

– Luc VI, 47-49.

 

À travers cette parabole, il enseigne en fait la nécessité de se tenir ferme sur ses pieds pour ne pas se laisser emporter par le tourbillon des forces fatales (les valeurs illusoires que la société prône et qui maintiennent l’homme dans un état de non-accomplissement). Pour ce faire, il invite chacun de nous à s’exprimer dans le monde (une expression évoquée par la maison) en sachant nous enraciner dans ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes, au niveau de notre essence véritable (de notre socle ou de notre base). Or tout notre malheur, depuis l’événement de la Chute, c’est que nous nous sommes précisément coupés de notre nature profonde, croissant et nous déployant conformément à des valeurs illusoires (celles du monde) et non en fonction de notre dimension ontologique. Il nous faut donc redevenir un avec nous-mêmes, c’est-à-dire authentique, franc et sincère pour reprendre deux termes que nous avons également extraits du radical formant le nom du Aralim NaLaKH(EL).

 

Considérant ce qui précède, nous pouvons en déduire que cet Aralim nous invite à nous établir fermement dans le cadre de ce que nous sommes, acquérant la force de l’authenticité. En effet, celui qui assume sa condition ne craint plus la mouvance de l’existence, étant établi au centre de lui-même comme le roi au centre de son royaume (de ses limites). Il sait dès lors ce qu’il peut faire (ce dont il est capable) et ce qu’il ne peut pas faire (ce dont il est incapable). Pleinement conscient, il s’assume alors pleinement et c’est là la source de sa force.

 

Nous savons que les Aralim sont étroitement associés à l’archétype incarné par Saturne. La tradition hermétique attribue donc à NaLaKH(EL) (au même titre qu’à tous les Aralim ) un enjeu essentiellement saturnien consistant à découvrir nos limites existentielles et à les assumer pleinement.

 

Plus encore, selon les hermétistes, NaLaKH(EL) est associé secondairement au Soleil. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure solaire. Or cet astre évoque, nous l’avons vu, une aptitude à découvrir et à intégrer les dimensions essentielles de l’être en les exprimant en toute authenticité (sans mensonge ni illusion).

Le principal enjeu de NaLaKH(EL) consistera donc à nous amener à assumer nos limites existentielles en sachant nous exprimer conformément à notre véritable nature.


Dans cette perspective, NaLaKH(EL) stimulera tout particulièrement notre aptitude à développer un important sens des responsabilités, se portant ainsi pleinement garant des actes que nous posons et de leurs conséquences. NaLaKH(EL) pourrait donc nous amener à faire preuve de détermination pour défendre notre condition (la juste place que nous occupons au sein de la société). De même, il nous protégera contre toute tendance à travestir ce que nos sommes, donnant une fausse image de nous-mêmes en masquant par pur égocentrisme nos faiblesses et nos limites.

 

Considérant ses toniques planétaires, cet Aralim est invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect harmonieux entre Saturne et le Soleil ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence de NaLaKH(EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi le conte des trois nains de la forêt, des frères Grimm.

En effet, cette histoire décrit admirablement le sens des responsabilités vis-à-vis des tâches à assumer mais aussi la vertu de charité que l’Aralim NaLaKH(EL) éveille et développe en nous.

 

   Ainsi, ce conte rapporte qu’une marâtre souhaitant se débarrasser de sa belle-fille, l’envoya en plein hiver chercher des fraises dans la forêt. Elle lui donna pour déjeuner un bout de pain dur et pour vêtement une robe de papier. Comme elle était obéissante, la jeune fille s’en fut ainsi vêtue avec son petit panier, dans la forêt enneigée chercher des fraises.

 

    En arrivant dans la forêt, elle aperçut soudain une petite maison où trois nains étaient à la fenêtre. Elle leur souhaita le bonjour et frappa discrètement à la porte : ils lui crièrent d’entrer. Elle entra dans la pièce et s’assit sur un banc près du poêle, afin de se réchauffer et de partager avec eux son maigre goûter. Les nains, pour la remercier, lui offrirent chacun un don. Le premier dit :  » Elle aura le don d’embellir de jour en jour. ». Le deuxième dit : « Il lui tombera des pièces d’or de la bouche chaque fois qu’elle proférera un mot. ». Le troisième dit : « Un roi viendra et la prendra pour femme. ».

 

    Malgré la terrible situation à laquelle la jeune fille se trouvait confrontée, elle ne se rebella point contre sa belle-mère et accepta pleinement son destin avec beaucoup de sang-froid.  Plus encore, pleinement réceptive au rayon de NaLaKH(EL), elle fit preuve de charité à l’égard des nains malgré son extrême pauvreté. En récompense, ces derniers lui offrirent trois dons fort intéressants au niveau du symbolisme qu’ils renferment. En effet, le premier don consiste à embellir de jour en jour.

 

    En fait, cet embellissement est celui de la personnalité, qui, sous le feu de la charité, incarne et rayonne toujours davantage les valeurs de l’esprit. Le deuxième don est celui des pièces d’or générées par chaque mot que la jeune fille profère. Il symbolise en fait de manière explicite la sublimation de l’énergie sexuelle, qui sous le feu de la charité, permet à la parole de devenir créatrice, c’est-à-dire d’incarner et de diffuser en ce monde les forces spirituelles.

    Le troisième don, celui de se marier à un roi, n’est autre en fait que les noces de la vierge à l’épouxsoit encore la réconciliation et l’union en l’être humain de sa dimension corporelle (personnalité) et de sa dimension divine (esprit).

SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE

Nous sommes invités à nous assumer en sachant nous enraciner dans ce qu’il y a de plus profond en nous-mêmes, conformément à notre essence véritable, à notre socle ou à notre base, nous exprimant en toute authenticité, sans mensonge ni illusion. En ce sens, nous sommes incités à développer un important sens des responsabilités, nous portant ainsi pleinement garant des actes que nous posons et de leurs conséquences.

 

De même, nous devons combattre toute tendance à établir une relation au monde en projetant nos propres illusions égoïques ou celles que la société prône au détriment de nos valeurs authentiques et véritables, cette tendance nous amenant alors à développer un puissant sentiment d’insécurité, notre relation établie sur des valeurs illusoires et éphémères menaçant à tout instant d’être remis en question.

Nous sommes amenés à assumer nos limites dans notre relation en sachant nous établir fermement dans le cadre de ce que nous sommes, acquérant la force d’authenticité. En effet, celui qui assume sa condition ne craint plus la différence que l’autre lui oppose, étant établi au centre de lui-même comme un roi au centre de son royaume, de ces limites.

 

De même, nous devons lutter contre toute tendance égocentrique nous amenant à présenter à autrui une image de nous-mêmes ne s’inscrivant plus dans le cadre de nos limites existentielle, nos faiblesses étant soigneusement amoindries, voire occultées, et nos qualités surestimées. Une telle tendance ôterait en effet toute authenticité à notre relation, la transformant littéralement en mensonge. 

Nous sommes conduits à accepter pleinement notre condition existentielle en n’éprouvant ni honte ni complexe face à la finitude et la vulnérabilité qui nous caractérisent, mais en développant au contraire une profonde fierté, sachant que c’est le grand architecte qui nous a fait créature limité et mortelle afin de pouvoir nous aimer, l’amour supposant en effet une nécessaire altérité entre les deux partenaires.

 

En ce sens, nous devons également trouver la force nécessaire à l’intérieur de nous pour lutter contre toute tendance à vouloir rayonner en nous coupant de notre nature profonde, nous exprimant en nous appuyant sur les valeurs illusoires, celles du monde extérieur, et non en fonction de notre véritable nature, de notre dimension ontologique.

De couleur violette, elle est associée :

 

 

  • Au plexus frontal-le Chakra du 3eme Œil (Ajna Chakra).

SUR LE PLAN PHYSIQUE

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

La FLUORITE VIOLETTE permet de transmuter notre émotion en inspiration et nous amène à faire l’apprentissage de l’Amour infini et à découvrir la joie du dévouement, de la vérité et de la sagesse.

 

Son message :

La sagesse naît de l’harmonie, l’harmonie prend source dans la contemplation, la contemplation a son point de départ dans la paix intérieure et celle-ci nous guide vers la Lumière et la Joie Intérieure.

SUR LE PLAN SPIRITUEL

  • La FLUORITE VIOLETTE est la pierre de l’Éveil Spirituel.
LE PENTACLE DE L'ARALIM NaLaK(EL)

Fabriqué sous son influence 

 

Protège les artiste et les scientifiques

 

Psaume 31 verset 15:

 

Vaani Âleykha Vathah’eti Adonaï Amareti Elohay Atah.

Et moi, je m’assure en toi, Yhwh, je dis ; C’est toi mon Dieu !

La composition de l’encens de l’Aralim NaLaK(EL) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon l’Aralim .

 

 

L'AROMATES DE SATURNE - LE STORAX
1/3 d'Oliban, Aromate du Soleil

Divin NaLaKH(EL),

Qui louez Celui qui est seul et unique,

Mes temps sont en vos mains !

Face aux épreuves,

Aidez-moi donc à me charger de ma croix

Et à assumer mes responsabilités

Avec détermination, volonté et sang-froid.

O puissant NaLaKH(EL),

Eveillez également en moi la vertu de charité.

Que l’amour de Dieu et du prochain

Conditionne ainsi toutes mes actions

Et devienne ma seule norme

Dans la vie quotidienne.

Placé sous votre rayon,

Ô NaLaKH(EL), ma force,

J’éviterai ainsi ce fol orgueil

M’incitant parfois à défier l’épreuve

Ou à me rebeller contre mon destin.

Me dégageant en outre de tout préjugé,

Expression subtile de mon égocentrisme,

Je pourrai ainsi accéder à la véritable connaissance.

Qu’il en soit ainsi ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous

Et pour célébrer la vie