Pour illustrer l’influence de YéLI (EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi un conte appartenant à la tradition médiévale. En effet, cette histoire décrit remarquablement bien le vice de l’avarice contre lequel ce Séraphin lutte et triomphe. Elle nous présente donc un homme d’une avarice extrême qui découvrit un jour une pépite d’or au pied d’un chêne. Il fut si émerveillé par son pur éclat et par sa taille peu ordinaire qu’il voulut s’en saisir.
Mais l’arbre semblait, par ses racines, retenir le précieux bien. Le vieil avare ne voulut pas cependant abandonner son trésor et s’assit près de l’arbre. Il resta ainsi pendant des jours et des jours, convoitant la pépite et refusant de s’en détacher. Et progressivement ses yeux prirent la teinte de l’or qu’il contemplait et son corps prit la couleur brune du marécage dans lequel il se trouvait. Le riche devint alors un affreux crapaud qui alla s’enfouir sous les racines de l’arbre juste à côté de la pépite d’or.
Le symbolisme de ce conte est fort explicite. En effet, le crapaud a toujours représenté des aspects maléfiques et ténébreux. Plus encore, lié à l’eau, la tradition l’a étroitement associé aux plus basses émotions. Dans ce conte, il incarne l’archétype de la cupidité et de l’avarice. Ainsi, le riche se laissa tellement subjuguer par son vice qu’il s’y identifia totalement. Sa personnalité aveugle se cristallisa alors en sacrifiant à l’avarice son humanité et toutes les valeurs qui la sous-tendaient.
Or le Séraphin YéLI (EL) prévient l’être humain de ce triste destin en l’incitant à se repositionner en fonction des mondes célestes et de leurs valeurs essentielles.