SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE TARCHICHIM DaNI(EL)

Le Tarchichim DaNI(EL) met en exergue notre capacité de juger. Son énergie nous aide à vivre et agir en harmonie avec les lois de la nature afin de nous placer en situation eurythmique et de ne pas nous trouver en état de résistance. La prière à DaNI(EL) nous permet d’agir avec dynamisme et efficacité. Cette celle-ci influe également pour tempérer où rendre favorable la sentence d’un juge.

 

– (Réf. : Virya1)

 

 

L’Ange Principauté DANIEL sert pour obtenir la miséricorde de Dieu, et pour avoir des consolations. Il domine sur la justice, les avocats, les avoués, et tous les magistrats en général. Il donne des inspirations à ceux qui sont embarrassés sur plusieurs choses, et ne savent point pour laquelle ils doivent se décider. Nés sous cette influence nous serons industrieux et actifs dans les affaires ; nous aimerons la littérature, et nous nous distinguons par notre éloquence.

Le génie contraire FURGAS influe sur les chevaliers d’industrie, et surtout ceux qui n’aiment point le travail et cherche à vivre par des moyens illicites. 

 

– (Réf. : Lenain2).

 

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Tarchichim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Netzach (Le monde mental). Or Netzach, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Vénus. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Tarchichim  DaNI(EL) au même titre qu’à toutes les autres Tarchichim une tonique majeure Vénusienne.

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Tarchichim, nous constatons que DaNI(EL) est également associée à Binah (Saint Esprit). Les fonctions célestes de DaNI(EL) seront donc colorées une tonique mineure Saturnienne. 

Ainsi, la fonction principale du Tarchichim DaNI(EL) : 

 

  • Sensibiliser notre Être à l’expérience de L’AMOUR, de l’esthétisme et de la beauté (tonique majeure vénusienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Saturniennes.

 

En raison de sa coloration Saturnienne, le pouvoir de DaNI(EL) se révèle donc particulièrement efficace pour développer en nous un amour se traduisant principalement par des sentiments profonds, stables et responsables, par un attachement sincère et une grande fidélité. Permanence, Stabilité et Durée sont ici les trois valeurs-clés qu’éveille l’influence de ce Tarchichim  au sein de notre relation amoureuse. Cependant, si l’amour dispensé par DaNI(EL) est empreint de la notion de durée, il ne signifie pas pour autant une cristallisation émotionnelle ; bien au contraire, sa stabilité confrère l’éternelle jeunesse, c’est-à-dire cette capacité de se renouveler continuellement.

 

De même, DaNI(EL) lutte contre toute propension à la jalousie et à la froideur dans l’expression de nos sentiments. Si nous sommes enclins au soupçon, à la mesquinerie et à la ruse dans notre relation amoureuse, nous trouverons également auprès de DaNI(EL) un soutien efficace pour former de telles tendances.

 

La ROSE que la tradition rattache à DaNI(EL) est chakra frontal. L’éveil du chakra frontal s’accompagne d’une rupture avec l’homme ancien, l’homme personnel, encore rattaché à une expression artificielle, pour accéder à l’homme réalisé, en pleine communion avec son essence Divine. L’Être dont le chakra frontal commence à s’épanouir et à s’activer devient ainsi profondément altruiste. Faisant sien l’adage chevaleresque :

 » Rien pour moi, seigneur, rien pour moi mais toute la gloire de votre nom. »

 

Par l’ouverture de ce chakra, nous développons en outre, le pouvoir de transformer nos cœurs et d’illuminer notre vie. Essentiellement animé par l’amour Christique, nous jouissons d’un vécu émotionnel et sentimental intenses, bénéficiant d’une capacité de raisonnement et de compréhension de l’autre tout à fait exceptionnelle.

 

Par contre, celui dont l’activité du chakra frontal n’est pas harmonisée, se trouve en quelque sorte privé de médiation intérieure avec son Essence, ou les recevant de manière obscure, il cherche alors à se fortifier auprès d’une autre source. Il développe ainsi une personnalité imitant les comportements de ceux qu’ils croisent sur la route. Dès lors, ce n’est plus lui qui vit, ce sont les autres qui vivent en lui. Pensant avec les pensées d’autrui, ressentant avec les émotions et les sentiments d’autrui, il est condamné à vivre par les autres, n’ayant par la force d’être par lui-même.  L’impulsion psychique du Tarchichim  DaNI(EL) favorise en ce cas l’établissement progressif d’une véritable communication avec l’être intérieur par une ouverture progressive du chakra frontal.

LE TARCHICHIM DaNY

Le nom du Tarchichim DaNI(EL) est constitué d’un radical formé des lettres DaLeTh, NOuN et YoD. Il contient donc le mot hébreu din (DaLeTh YoDNOuN) désignant le  » jugement « . À partir des mêmes lettres, nous pouvons également former le mot dan (DaLeTh NOuN) correspondant au  » récipient  » ou à la  » jarre  » et le mot ned (NOuNDaLeTh ) évoquant le  » mur « , le  » rempart  » ou la  » digue « . Quant à la particule EL (ALePhLamed), elle introduit ces réalités dans une perspective de rapport à l’Ineffable, à Dieu. Pour bien saisir ce dont le Tarchichim DaNI(EL) est porteur, nous chercherons donc principalement à mieux comprendre le sens de ces mots associés au radical.

 

En ce sens, interrogeons-nous d’abord sur la signification ésotérique du terme  » jugement  » que les kabbalistes associent volontiers à la loi universelle déterminant l’ordre de la nature. En effet, Dieu mesure l’expression distincte de chaque chose en fixant les limites ou les conditions fondamentales de tout ce qui existe. Or ceci est très intéressant car le mot din nous invite à découvrir cet ordre immuable de la nature créée, associant chaque créature à des conditions particulières d’existence. En ce sens, nous pouvons penser que din permet à toute créature de prendre conscience de sa propre limitation qui, sur un plan ontologique, devient porteuse d’un sentiment de manque à l’origine de tout désir. Dans Le Banquet de Platon, Socrate affirme d’ailleurs en ce sens :

 

 » Vois, s’il ne faut pas dire nécessairement que celui qui désire, désire une chose qui lui manque et ne désire pas ce qu’il ne lui manque pas. « .

– Platon, Le Banquet XX, 1.

 

Le désir (du latin desiderium) est du reste étymologiquement associé au « coucher d’un astre » ou au « regret d’une chose que l’on n’a plus ». Or ce manque associé à notre situation ontologique est finalement un manque de l’autre. Ceci nous est d’ailleurs confirmé par l’autre mot: le terme dan, désignant la jarre ou le récipient. En effet, le récipient est d’abord et avant tout un contenant qui, par nature, est destiné à contenir quelque chose. Il s’agit même ici du YoD, de la puissance divine qui, tout en se trouvant absente du contenant, est « présente » en tant que contenu désigné. Plus encore, la jarre est un récipient dont l’ouverture est orientée vers le haut (tournée vers le ciel). Elle évoque donc la créature qui se détourne des sollicitations du monde d’en bas pour s’ouvrir aux réalités du monde d’en haut. C’est dans cette perspective que Marie, image même de l’aspirant conscient de sa situation de créature, fut parfois appelée « Vase spirituel », « Vase d’honneur » ou « Vase éminent de piété ».

 

En effet, « que cela signifie-t-il, si ce n’est qu’elle est devenue totalement libre de tout attachement et désir terrestre ? Son âme n’est plus tournée vers la terre, mais entièrement vers Dieu. Et c’est là la condition de la maternité spirituelle : l’homme ne peut s’accomplir, si peu que ce soit, s’il ne devient vierge de ses désirs matériels, vicie de ses « désirs horizontaux ». Ici l’abandon chrétien, l’abandon du simplement humain se montre comme synonyme du Vide demandé par le Zen. Il est un point de passage obligé. Concrètement, cet abandon, ce lâcher-prise, ce vide, cette virginité s’exprime par le repos, le recueillement, la paix, le silence de l’âme. ».

– Hani, Jean, Myhtes, Rites & Symboles, Guy Trédaniel Éditeur, Paris, 1992.

 

En tant que contenant, j’apprends donc que le manque dont je ressens pleinement la réalité est ontologique dans le sens où il repose sur la nature même de mon être. Or c’est la prise de conscience de ce manque qui donne au désir tout son sens, d’autant plus qu’il ne s’agit plus d’un simple manque, mais d’une « absence ardente » pour reprendre le mot du poète Rilke. L’essence du désir devient alors un élan qui vise à le combler sans jamais cependant y parvenir, trouvant la joie dans ce mouvement inassouvissable. Le désir devient dès lors, selon l’expression consacrée de saint Augustin, « la concupiscence de la chose absente ». Cette affirmation de Jacques Lacan prend également tout son sens :

 

 » Ce manque est manque d’être à proprement parler. Ce n’est pas manque de ceci ou de cela, mais manque d’être par quoi l’être existe. « .

– Lacan, Jacques, Écrits II, Seuil, Paris, 1966.

 

Si cela paraît évident à l’âme éveillée aux réalités de l’Esprit, il peut cependant en être tout autrement de celle qui demeure aveuglée par les illusions du monde.

 

En cela, le terme ned, désignant le mur, le rempart ou la digue, nous conduit vers une nouvelle dimension de l’action de ce Tarchichim , celle qui consiste à limiter le désir, à le dépouiller pour ainsi dire. Il ne s’agit pas évidemment de le tuer puisqu’il est la force par laquelle nous sommes en mesure de nous mettre en mouvement bien qu’elle puisse nous amener, lorsqu’elle se fragmente, à nous perdre dans le monde du multiple. En fait, le désir articule la vie. Il ne peut donc y avoir renoncement au désir sans perdre le sens même de cette vie. Toutefois, il faudra apprendre à l’endiguer, à le limiter. Nous pensons à ce titre aux mots de Sénèque dans sa lettre à Pythoclès sur les météores :

 

 » Veux-tu rendre Pythoclès honorable ?

N’ajoute pas à ses honneurs, réduis ses désirs.

Veux-tu que Pythoclès soit en perpétuelle volupté ?

N’ajoute pas à ses plaisirs, réduis ses désirs.

Veux-tu donner à Pythoclès la vieillesse et lui faire une vie bien pleine ?

N’ajoute pas à ses années, réduis ses désirs. « .

 

Dans cette perspective, le mur évoque évidemment la barrière ou la clôture qui limitent le désir, et particulièrement celui qui est focalisé sur un plan horizontal (c’est-à-dire dans une quête effrénée des biens relatifs à la Matrice du monde d’en bas). Plus encore, il incarne également une capacité à s’extraire de l’influence obscure des forces régressives du monde, faisant obstacle aux puissances perverses issues du monde d’en bas (le monde de l’horizontalité) tout en laissant libre voie aux forces célestes issues du monde d’en haut (le mur n’a pas de toit). Nous pouvons donc en déduire que DaNI(EL) nous invite à limiter notre désir et à l’ordonner à des réalités relatives, à une autre dimension que nous-mêmes et à une autre réalité que celle du monde créé.

 

Ce n’est qu’en limitant ainsi notre désir que nous pourrons alors paradoxalement nous ouvrir à une expérience de plénitude. Ceci est d’ailleurs d’autant plus vrai qu’un désir placé sous l’emprise de l’ego est toujours fondamentalement animé par un instinct d’appropriation nous incitant à posséder ce que nous désirons. Or, étant ontologiquement limité par notre finitude (au contraire de l’Ineffable qui est infini), nous nous condamnons dès lors à éprouver un intense sentiment de frustration, cherchant à acquérir au-delà des limites qui nous sont inhérentes, le désir étant un élan toujours renouvelé. C’est d’ailleurs ainsi que certains sociologues font de la frustration le moteur de la vie économique de nos sociétés. En effet, placés devant une multitude de biens de consommation, nous sommes constamment frustrés. Pour combattre notre frustration, nous nous aliénons alors au travail afin d’accumuler des marchandises. Or cette situation n’est certainement pas inhérente à la condition humaine qui est ontologiquement destinée à la jouissance et à la liberté.

 

C’est d’ailleurs dans cette perspective que Josy Eisenberg écrit :

 

«  La vie est par excellence le lieu du désir. Le désir semble d’ailleurs nécessairement inachevé. Dans le Midrach, on trouve une sentence significative à cet égard : « Aucun homme ne quitte le monde en ayant réalisé la moitié de son désir. » Cette sentence est illustrée par une anecdote. Un jour, le roi Alexandre le Grand vit en rêve une balance. Sur l’un des plateaux se trouvaient des lingots d’or, sur l’autre, un œil grand ouvert. Une main descendait du ciel et ajoutait sans cesse des lingots sur la balance ; mais le plateau où se trouvait l’œil restait le plus lourd. Alors, une autre main posa sur l’œil un peu de sable et, tout de suite, la balance pencha du côté de l’or. L’œil de l’homme, tant qu’il vit, ne saurait être rassasié. […] Si tu ne veux pas verser dans le désespoir, apprends à assumer cette frustration en limitant ton désir. « .

– Eisenberg, Josy et Abecassis, Armand, À Bible ouverte, tome I, Albin Michel, Paris, 1991.

 

Plus encore, en limitant notre désir à une réalité en particulier, nous la valorisons, lui permettant ainsi de se développer et d’atteindre sa pleine maturité. Certes, cette limitation implique une renonciation face aux autres opportunités mais celle-ci, loin d’être un appauvrissement ou une perte, contribuera au contraire à un enrichissement. Pour bien saisir cela, prenons l’exemple d’une jeune fille confrontée au devoir de faire un choix professionnel dans le cadre de ses études. Supposons que son désir se porte à la fois sur une carrière de musicienne et sur une profession dans le domaine de l’informatique, ces deux opportunités lui paraissant particulièrement séduisantes. Pour mener à bien l’une d’entre elles, elle devra cependant en choisir une. Également douée dans les deux disciplines, elle devra poser un choix et l’assumer pleinement en se concentrant par la suite sur ce qu’elle a choisi. En renonçant ainsi à une possibilité qu’elle avait de s’accomplir, s’est-elle ap-pauvrie ? La réponse est évidemment négative. Au contraire, il s’avère évident qu’elle n’aurait jamais pu atteindre le niveau professionnel auquel elle accédera si elle n’avait pas su choisir une orientation précise. Ayant renoncé à une option, elle s’est donc enrichie.

 

Toutefois, il faut bien reconnaître qu’en raison de la multiplicité des opportunités, notre société moderne rend particulièrement difficile ce processus de limitation du désir, pourtant si décisif. En effet, focaliser son désir sur une seule chose devient alors synonyme de limitation et de restriction. N’acceptant pas de renoncer à d’autres possibilités pleines de promesses, nous refusons alors de nous engager sur une voie et de la valoriser pleinement. Plus encore, demeurant dans l’indécision, nous profitons apparemment de toutes les opportunités s’offrant à nous. Certes, notre contact superficiel avec les réalités qui l’entourent nous permet alors de nous éveiller à de multiples dimensions, mais faute de s’engager vraiment, nous n’en développons aucune, nous condamnant à la médiocrité et à l’immaturité la plus complète. Passant en effet d’une chose à une autre sans jamais nous arrêter pour l’approfondir et l’assumer de manière responsable, nous dissipons nos énergies et transformons bientôt notre existence en une véritable errance, sans jamais rendre quoi que ce soit réellement tangible. Or le Tarchichim  DaNI(EL) lutte contre cette attitude déviante.

Ajoutons que le nom DaNI(EL) est également, dans la tradition bibli­que, celui d’un prophète dont l’une des principales caractéristiques mi­ses en exergue dans l’ouvrage prophétique qui lui est attribué est qu’il refusa toute compromission, demeurant fidèle à Dieu en toute circons­tances.

 

En effet,  » dès sa jeunesse, Daniel est appelé comme d’autres gens de sa condition à la cour de Nabuchodonosor pour y recevoir une éducation qui le rende apte au service du roi. Comme ses camarades, il reçoit un nom babylonien: le sien sera Bletchaççar (« Bel protège sa vie »). Au terme de sa formation au palais, comblé des dons du ciel en récompense d’une stricte observance de la Loi, il est, avec ses camara­des encore, considéré par le roi comme « dix fois supérieur » à tous les sages du royaume, « magiciens et devins », par sa science et son intelli­gence. Bénéficiaire ou non de la faveur royale, mais toujours rigoureu­sement fidèle au Dieu d’Israël, qui en conséquence lui accorde la sienne en toutes circonstances, Daniel refuse toute coutume ou toute loi hu­maine contraire à la Loi mosaïque. « .

– Gérard, André-Marie, Dictionnaire de la Bible, Robert Laffont, Paris, 1989.

 

Or cette constance de Daniel à demeurer fidèle à Dieu malgré le fait qu’il soit dans le monde d’en bas (évoqué par le palais de Nabuchodonosor) évoque particulièrement bien le processus d’ascèse que ce Tarchichim du même nom suscite au niveau du désir.

 

En conséquence, nous pouvons en déduire que DaNI(EL) nous invite à cesser d’orienter notre désir vers de multiples directions pour nous limiter désormais aux réalités essentielles. En outre, sur un plan su­périeur, il nous invite également à devenir vierge de tous désirs personnels, vide des désirs de notre moi, pour mieux répondre au désir de l’Ineffable nous invitant à nous unir à Sa réalité.

 

Nous savons que les Tarchichim sont étroitement associées à l’archétype de Vénus. La tradition hermétique attribue donc au Tarchichim DaNI(EL) (au même titre qu’à toutes les Tarchichim) un enjeu essentiellement vénusien consistant à stimuler chez nous l’expression d’un désir de plénitude (celui-ci s’épanouissant le plus souvent à travers une quête de beauté et d’harmonie).

 

 Plus encore, selon les hermétistes, DaNI(EL) est également associé à Saturne. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure saturnienne. Or cette planète évoque fondamentalement une aptitude à assumer pleinement notre condition existentielle (ce qui implique un renoncement à toute forme d’expression égoïque). Le principal enjeu de ce  Tarchichim consiste donc à nous inviter à limiter notre désir aux seules réalités correspondant à sa vocation profonde, l’assumant ainsi pleinement.

Dans cette perspective, elle stimule tout particulièrement notre aptitude à exprimer sa force-désir en fuyant toute frivolité, légèreté ou superficialité et en s’appuyant sur les seules valeurs solides en lesquelles nous avons placé notre foi. Elle favorise en ce sens, le développement de beaucoup de persévérance, de ténacité et d’intégrité au niveau de l’expression de notre désir (nous ne nous décourageant pas, même si parfois les conditions nous sont adverses). De même, DaNI(EL) nous aide à lutter contre toute tendance à limiter l’expression de notre désir à des réalités morales ou spirituelles étroites nous amenant ainsi à être gravement entravés sinon complètement étouffés. En ce sens, il nous évite bien des frustrations. Enfin, il nous assiste par ailleurs pour nous aider à combattre nos peurs et nos angoisses afin de donner libre cours à nos désirs les plus profonds (à les restituer dans une expression pleine et entière).

 

Considérant ses toniques planétaires, ce  Tarchichim sera invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect consonant entre Vénus et Saturne ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes. 

 

Considérant ses toniques planétaires, ce Tarchichim est invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect harmonieux entre Vénus et Uranus ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence du Tarchichim DaNI(EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi la « légende de Tristan et Iseult ».

En effet, cette histoire illustre admirablement cet amour stable et durable que le Tarchichim DaNI(EL) éveille et développe en nous.

 

Ainsi, cette légende rapporte qu’à la mort de son ami Tristan, Iseult se tint debout devant la couche funèbre, la tête tournée vers l’Orient, les mains levées vers le ciel, et pria en silence.

 

    Puis, elle s’approcha du lit et s’étendit de tout son long sur le corps de Tristan, visage contre visage, bouche contre bouche. Dans cette étreinte suprême, elle succomba à la violence de sa douleur et expira dans un sanglot.

 

    Le roi Marc fit mettre en terre près d’une chapelle les corps des deux amants. Sur la tombe d’Iseult la blonde, il planta un buisson de roses rouges et sur celle de Tristan, un cep de noble vigne. Les deux arbustes grandirent ensemble et leurs rameaux se mêlèrent si étroitement qu’il fut impossible de les séparer ; chaque fois qu’on les taillait, ils repoussaient de plus belle et confondaient leur feuillage.

 

    Ainsi donc, même au-delà de la mort, l’attachement et la fidélité que le Tarchichim DaNI(EL) éveille, développe et conforte au sein d’une relation amoureuse demeurent. Par l’étrange pouvoir alchimique de la mort, l’amour se voit même régénéré comme le manifestent de manière symbolique le rosier rouge et le cep de vigne. La rose rouge évoque l’amour par excellence, cet amour passionné que vécurent tout au long de leur existence Tristan et Iseult. Le cep de vigne symbolise, quant à lui, la fidélité et plus encore ici l’immortalité (en iconographie, la vigne est souvent une figuration de l’arbre de vie.).

SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE

Le Tarchichim DaNI(EL) nous invite à faire preuve de beaucoup de maturité et de rigueur au niveau de l’expression de notre désir. Il nous amène ainsi à nous orienter vers des valeurs essentielles et à renoncer aux pulsions égoïques qui pourraient nous conduire à vouloir nous approprier toute chose ou à vouloir connaître toutes les expériences, sans finalement réussir quoi que ce soit en raison d’une trop grande dispersion (nous exposant alors à un intense sentiment de frustration).

 

Par ailleurs, DaNI(EL) contribue également à nous protéger contre toute tendance à ne pas oser donner libre cours à nos désirs dans son rapport avec la réalité qui l’entoure. Il lui évite ainsi de développer certaines formes de puritanisme borné quant à notre relation avec la matière (et avec notre corps en particulier). 

Le Tarchichim DaNI(EL) nous conduit à exprimer des désirs profonds, stables et responsables dans sa relation avec l’autre, nous focalisant ainsi sur des valeurs essentielles et fondamentales. De même, il nous amène à faire preuve d’un attachement sincère et une grande fidélité dans notre relation.

 

De même, DaNI(EL) nous aide à lutter contre toute propension à la rigidité et à la froideur dans l’expression de nos désirs face aux autres, nous évitant ainsi de sombrer dans un puritanisme borné résultant d’une véritable crainte face à tout ce qui touche la sensualité dans notre relation. Il nous aide en ce sens à combattre toute tendance à étouffer l’expression de notre désir, en nous limitant dans un carcan de convenances ne supportant aucune dérogation.

Le Tarchichim  DaNI(EL)(EL) nous amène à découvrir au plus profond de nous-mêmes un grand sentiment de manque (un manque d’être), nous incitant conséquemment à nous tourner vers l’Ineffable, Dieu et à orienter notre désir vers Sa seule réalité, devenant ainsi vierge de tous désirs égoïques, c’est-à-dire de tous désirs « horizontaux » (ce qu’est la signification profonde du voeu de chasteté).

 

De même, DaNI(EL) nous protège contre toute tendance à vouloir devenir vierge de désirs « horizontaux » (de tout désir égoïque), par peur ou par angoisse face au nouveau ou à l’inédit, plutôt que pour répondre à l’appel de l’Ineffable. Il nous aide ainsi à combattre diverses tendances à refouler notre désir (un processus à l’origine de profondes frustrations, sources de perversions de toutes sortes).

SUR LE PLAN PHYSIQUE

  • Peut contribuer à éliminer des dépendances, aussi bien physique (café, tabac, alcool drogue) que mentale (dépendance du mental, émotionnel, emprise mentale, influence spirituelle de type sectaire par exemple).

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

  • Avec une Staurolite, on est face à nous-mêmes face à nos responsabilités sociales administratives,  familiales etc..

 

  • Elle donne un coup d’arrêt dans une vie trop agitée ou saturée le souci, elle incite à la ta réflexion. Elle suscite des remises en question et propose de nouvelles voies en se débarrassant des énergies négatives de l’esprit de ces souillures mentales.

 

  • Elle infléchit les destins, apaise les craintes et vous guide lorsque nous sommes confrontés à des choix.

SUR LE PLAN SPIRITUEL

  • La Staurolite est d’une Pierre d’attachement à la terre mère et matérialise son amour et sa protection.

 

 

  • Elle est applicable au chakra de base, mais nous préférons la travailler au chakra du cœur afin de bien se centrer sur les points cardinaux, percevoir tout l’amour que nous porte la terre mère et bénéficier de ces conseils précieux sur notre comportement humain emprise aux problèmes matériels.

 

  • C’est une excellente Pierre de centrage des corps énergétiques.
LE PENTACLE DU TARCHICHIM DaNI(EL)

Fabriqué sous son influence 

 

ACCORDE LA MISERICORDE ET LA CONSOLATION

 

Psaume 103 verset 8 :

Rah’um Veh’annun Adonay’erekh ‘Appayim Verabh- Châsedh

L’Eternel est clément et miséricordieux, tardif à la colère et plein de bienveillance

La composition de l’encens du Tarchichim  DaNI(EL) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon Tarchichim.

 

 

 

L'AROMATE DE VENUS : LE SANTAL
LE STORAX AROMATES DE SATURNE

Divin DaNI(EL),

Qui révélez le Signe de miséricorde,

Enveloppez-moi de la robe de la Vierge

Afin que je cultive

Une conscience morale élevée

Et pleinement réceptive aux valeurs du Christ.

Ainsi, il sera en moi

Jusqu’à la consommation des temps.

Ô puissant DaNI(EL),

Faites également qu’animer par cette conscience,

Je transforme ce monde de changement

En exprimant permanence, fidélité et stabilité

Dans mes relations affectives.

Sous vos bons auspices,

Ô DaNI(EL),

Qui louez Celui dont l’amour est éternel

Et dont la vérité demeure d’âge en âge,

Faites que je jouisse enfin d’un vécu émotionnel

Et sentimental profond et intense

Afin que, par une meilleure compréhension des autres,

Je puisse me mettre à leur service

Et contribuer ainsi à transformer leur cœur.

Qu’il en soit ainsi, Ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.