L’ANGE HAZIEL - L'OPHANIM HaZaI(EL)
L’ANGE HAZIEL - L'Ophanim HaZaI(EL)
SIGNIFICATION DU SOUFFLE
L’énergie de L’Ophanim HaZaI(EL) génère une formidable puissance ascensionnelle établissant une unité entre le haut et le bas. Il nous rappelle à tous les engagements et tous les pactes que nous aurions pu prendre sans en apprécier les conséquences et les replace devant nous afin que nous puissions nous en acquitter et nous en libérer. Sa prière nous aide à nous libérez des promesses légères que nous avons prononcées puis que nous avons oubliées et qui réclament leur dû en semant un trouble intérieur que nous ne savons pas identifier. Il nous aide à nous libérer des tourments subtils qui nous troublent.
(Réf : Virya1)
L’Ange HAZIEL sert pour obtenir la miséricorde de Dieu, l’amitié et les faveurs des grands, et l’exécution d’une promesse faite par une personne. Il domine la bonne foi et la réconciliation. Nés sous son influence, nous serons sincères dans nos promesses, et pardonnerons facilement à ceux qui nous auront offensés.
Son génie contraire PAIMON domine la haine et l’hypocrisie ; il influe sur tous ceux qui cherchent à tromper par tous les moyens possibles, il rend les ennemis irréconciliables.
(Réf : Lenain2)
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Ophanim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Hokhmah (Sagesse). Or Hokhmah , nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence d’Uranus. Aussi, la tradition kabbalistique attribue à l’Ophanim HaZaI(EL), au même titre qu’à tous les autres Ophanim, une tonique majeure uranienne.
Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Ophanim, nous constatons que HaZaI(EL) est également associé à Hokhmah (Sagesse). Les fonctions célestes de HaZaI(EL) seront donc colorées d’une tonique mineure uranienne. Ainsi, la fonction principale de cet l’Ophanim :
- Dispenser, la force amour (tonique majeure uranienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs uraniennes.
En raison de sa coloration uranienne, le pouvoir de HaZaI(EL) nous incline à aimer avec beaucoup plus d’altruisme, cherchant à nous réconcilier avec notre frère, à ne pas juger, mais à adopter davantage une attitude toute empreinte de compassion. De même, cet l’Ophanim lutte contre toute tendance à mépriser les conventions établies, à adopter des comportements profondément asociaux et contre le développement de nombreuses perversions sexuelles. HaZaI(EL) se révèle alors une aide précieuse pour transmuter de tels comportements. Nous pouvons, en outre, affirmer que HaZaI(EL) est en fait directement rattaché à l’énergie de pardon.
« … Et quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, remettez-le-lui, afin que votre Père qui est aux cieux vous remette aussi vos offenses. », affirme le Christ.
– Marc XI, 25
Cet enseignement révolutionna l’humanité encore placée sous le régime de la loi du talion qui prescrivait notamment :
« Si un homme blesse un compatriote, comme il a fait : on lui fera : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent. Tel le dommage que l’on inflige à un homme, tel celui que l’on subit »
– Lévitique XXIV, 19-20
L’enseignement du Christ basé sur la miséricorde fut repris par l’Eglise qui ne cessa depuis lors d’inciter l’homme à admettre la gratuité du salut et à favoriser l’abdication de sa raison au profit du cœur. Pour cela, elle disposa d’un sublime pouvoir qu’elle reçut du Christ lui-même lorsque celui-ci déclara à ses disciples:
« Ceux à qui vous remontez leurs fautes, elles leur seront remises. ». Ce pouvoir n’est autre que celui de l’absolution, geste d’amour et de pure gratuité, qui, contre toute attente, peut remettre au pécheur toutes ses fautes antérieurement commises. Celui-ci, déjà purifié du péché Originel par le baptême, peut alors également être absous de tous les péchés conséquents à sa chute. Devenu saint et pur, nous pouvons ainsi prétendre à la fin de cette vie rejoindre le royaume divin ».
Que nous prenions garde cependant que, une fois lavé de nos péchés et remis sur la route menant au divin Père, nous ne retombions dans nos fautes passées. Cette mise en garde est clairement formulée par le Christ lorsqu’il dit à l’aveugle guéri :
« Va et ne pèche plus de peur qu’il ne t’arrive pire encore, ».
L’absolution, en effet, ne saurait constituer un moyen efficace de blanchir définitivement un criminel si celui-ci n’a pas uni à cette absolution sa volonté sincère de vivre dorénavant son existence terrestre en conformité avec le plan Divin.
HaZaI(EL) est donc le messager du pardon et de la réconciliation. On peut dire ainsi de HaZaI(EL) qu’il déverse sur nous en prière la miséricorde de Dieu, nous imprégnant ensuite du désir véhément d’accorder ce même pardon à ceux qui nous ont offensé. Aussi, il n’est guère étonnant que le charisme qui lui est traditionnellement attribué est celui de la parole de paix (sermo pacis). Cette parole de paix transmute la haine en amour, unifie au lieu de diviser et sait toucher l’adversaire là où il est faible et ce, avec les mots qui conviennent. Si elle peut prendre parfois l’apparence d’un glaive, c’est uniquement cependant pour mieux libérer l’être cristallisé dans son carcan d’égoïsme et encore enchaîné aux choses vaines de la Matrice du monde.
En outre, sachant que les l’Ophanim ont pour rôle de mettre en place le milieu permettant au destin de s’accomplir, il est bon de solliciter HaZaI(EL) pour tous ceux qui ne réussissent pas à concrétiser leurs objectifs, étant confrontés à des obstacles de nature uranienne. Ainsi, une trop grande nervosité ou une individualisation extrême, nuisant à la bonne poursuite du but à atteindre, peuvent être tempérées sous l’influence bienveillante de HaZaI(EL). Ce dernier infuse également entre les membres d’un même groupe, l’esprit d’entraide, de communication, de coopération et de fraternité, afin que, unis en un même corps, ils puissent plus facilement accomplir la tâche qui leur est assignée.
Le nom de l’Ophanim HaZaI(El) est constitué d’un radical composé des lettres He, ZaYiN et YoD à partir desquelles nous pouvons former le mot. Yah (YoD–He), l’un des noms traditionnels de Dieu…mais aussi le mot zihah (ZaYiN–He–He) signifiant « identifier » ou « décliner son identité ». Quant à la particule EL, elle place ce radical dans une perspective de relation à Dieu. Pour saisir la signification profonde du nom HaZaI(EL), composé à partir de ce radical, nous devrons donc nous interroger sur le sens de ces mots.
Avant toute chose cependant, la signification de la lettre ZaYiN, présente au cœur du radical est particulièrement fondamentale. Or nous savons qu’elle est issue d’un ancien idéogramme représentant une arme. Le nom de la lettre, le mot ZaYiN (ZaYiN–YoD–NOuN) lui-même, signifie « armer », « armure » ou « armement ». En ce sens, ZaYiN très étroitement associé à un processus par lequel nous entrons en guerre contre les puissances ténébreuses pour nous affranchir de leur emprise, nous maintenant (et avec nous la création tout entière) dans un état d’aliénation (dans un état d’esclavage au service de l’Esprit du monde, Satan, et de son corollaire sur le plan intérieur, l’ego). En d’autres termes, elle incarne une dynamique par laquelle nous nous s’extirpons de la torpeur qui nous fige, nous cristallise et nous immobilise dans un état de non-accomplissement. En outre ; les kabbalistes ajoutent que ZaYiN incarne une dynamique de pénétration puisque le retrait d’une réalité implique simultanément l’introduction dans une autre. En ce sens, il s’agit d’une lettre d’intériorisation nous amenant à nous extraire (à nous retirer) de l’emprise du monde et de son immobilisme mortifère pour nous mettre en route vers une réalité nouvelle, nous permettant ainsi d’atteindre un certain accomplissement.
En restituant la lettre ZaYiN au sein du radical constituant le nom de cet l’Ophanim HaZaI(EL), nous constatons que les deux lettres l’entourant forment le mot YaH (Yod–Hé], un nom désignant Dieu dans sa dimension transcendante, une dimension qui nous invite à quitter notre condition actuelle pour nous ouvrir à Son mystère (à Sa transcendance). À ce titre, YaH est d’ailleurs constitué des deux premières lettres du tétragramme sacré YHVH. Or ce tétragramme est le nom le plus inaccessible que l’on ait attribué à Dieu. Plus précisément, c’est Dieu lui-même qui nous l’a révélé par l’entremise de Moïse:
« Tu parleras ainsi aux Israélites : YHVH le Dieu de vos pères, le Dieu, d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu Jacob m’a envoyé vers vous. C’est mon nom pour toujours, c’est ainsi que l’on m’invoquera de génération en génération. ».
– Exode II1, 15.
Or personne n’a le droit de le prononcer et s’il est parfois rendu par l’expression «YeHoVaH », « en s’appuyant sur sa vocalisation massorétique indiquée dans les Bibles et les manuels de prières, ou comme “YaHVeH“ ; en imaginant telle manière de le prononcer, ces introductions de voyelles dans le Tétragramme ne restituent pas sa prononciation authentique, et c’est pourquoi nous ne l’indiquons que par les quatre consonnes qui forment sa base connue. ».
– Schaya, Léo, L’homme absolu selon la Kabbale, Dervy-Livres, Paris, 1988.
Dans cette perspective, les Juifs respectueux du mystère de ce Nom se sont bornés à l’écrire, évitant de le prononcer en le remplaçant pat le mot Hashem (le Nom) ou Adonaï (le Seigneur).
Ainsi, le l’Ophanim HaZaI(EL) est celui qui nous invite à cesser de percevoir la vie de manière purement extérieure (une vision propre à celui qui s’est placé sous l’emprise de son ego ou de son corollaire sûr le plan extérieur : l’Esprit du monde) pour la découvrir dans notre intériorité en la contemplant avec les yeux du cœur (un processus d’extraction et de pénétration évoqué par la lettre –ZaYiN). Dieu nous enseigne alors comment accéder à des réalités transcendantes (ce qu’évoque le nom YaH). Notons d’ailleurs qu’en introduisant la lettre VaV au niveau du radical, nous obtenons le mot zihouy (ZaYiN–Hé – VaV–YoD) signifiant « l’identité » ou « l’identification » (le terme zihah (ZaYiN–He–He) signifiant, quant à lui, nous l’avons déjà mentionné, « identifier » ou « décliner son identité. »). Avec HaZaI(EL), la puissance agissante de Dieu (YoD) se révèle donc et me fait connaître Ses mystères, elle « décline son identité ».
- Or quels sont Ses mystères ?
Pour répondre à cette question, le Père Varillon emploie une expression merveilleusement révélatrice :
« Dieu n’est qu’amour » et cette affirmation va encore plus loin car « tout est dans le “ne que”. Je vous invite à passer par le feu de la négation car ce n’est qu’au-delà que la vérité se dégage vraiment.
Dieu est-il Tout-puissant ?
Non, Dieu n’est qu’Amour, ne venez pas me dire qu’il est Tout-Puissant.
Dieu est-il Infini ?
Non, Dieu n’est qu’Amour, ne me parlez pas d’autre chose.
Dieu est-il Sage ?
Non. Voilà ce que j’appelle la traversée du feu de la négation, il faut y passer absolument. À toutes les questions que vous me poserez, je vous dirai : non et non, Dieu n’est qu’Amour. Dire que Dieu est Tout-Puissant, c’est poser comme toile de fond une puissance qui peut s’exercer par la domination, par la destruction. Il y a des êtres qui sont puissants pour détruire (demandez à Hitler, il â détruit six millions de Juifs !) : ».
– Varillon, François, Joie de croire, joie de vivre, Éditions du Centurion, Paris, 1981.
Ainsi, en nous révélant les mystères de Dieu, c’est en fait ceux de l’amour que HaZaI(EL) nous dévoile. Évidemment, le mystère de l’amour demeurera ontologiquement insaisissable pour la nature humaine. En effet ; si l’homme peut l’approcher et participer de plus en plus intimement à sa réalité, il ne pourra jamais accéder à la connaissance totale de ce mystère, l’Amour demeurant toujours au-delà de ce qu’il peut imaginer et concevoir, ne pouvant qu’être accueilli dans son incompréhensibilité. Comme d’ailleurs pourrait-il en être autrement puisque, répétons-le, l’amour est divin et Dieu est Mystère ? En effet, iI demeurera éternellement pour l’homme ce Mystérieux des mystérieux comme l’évoque si éloquemment saint Jean de la Croix lorsqu’il écrit :
« Au ciel lès élus qui connaissent Dieu davantage sont aussi ceux qui comprennent le mieux qu’il leur reste un infini à comprendre. », d’ailleurs ce que nous enseigne également le tétragramme sacré doit l’absence de voyelles le rend imprononçable :
« Paradoxe essentiel qui affirme une relation à Dieu irréductible à la connaissance qui thématise, définit ou synthétise. Par ce retrait dans le silence, la révélation conserve la transcendance de ce qui se manifeste. L’absence des voyelles ; qui rend le Nom imprononçable, crée une distance infranchissable supprimant la possibilité de tenir Dieu pour un objet. […] Le Nom Tétragramme ne renvoie à rien – d’autre, qu’à lui-même ; différent d’un nom propre qui renvoie à la personne qui le porte, le Tétragramme ne renvoie pas à une autre réalité qui serait Dieu. Le Nom offre l’impensable. Voir le Nom de quatre lettres, c’est s’abimé dans le néant du sens, pénétrer une néantisation du savoir, faire l’expérience du vide. L’impensable se donné lui-même à penser comme l’impensable. Le vide est la source même du questionnement. Le Tétragramme est à la fois question et source de toutes les- questions. ».
– Ouaknin, Marc-Alain, Concerto pour quatre consonnes sans voyelles, Édifions Balland, Paris, 1991. •
En ce sens, si HaZaI(EL) me révèle les mystères de Dieu et ceux de l’Amour, m’amenant à mourir pour renaître (à vivre une prise de conscience pour aussitôt la remettre en question et m’ouvrir à une autre), il m’introduit perpétuellement dans le Mystère. Nous retrouvons donc à nouveau une image étroitement associée aux l’Ophanim : celle de la roue dont la rotation permanente évoque un constant processus de transformation.
Nous savons que les Ophanim sont étroitement associés à l’Archétype incarné par Uranus. La tradition hermétique attribue à HaZaI(El) (au même titre qu’à tous les l’Ophanim) un enjeu essentiellement uranien consistant à nous ouvrir à la réalité Divine et à la révéler concrètement, contribuant ainsi à l’établissement d’un nouvel ordre des choses.
Plus encore, HaZaI(El) est aussi associé secondairement à Uranus. Or cette planète évoque également un processus de rébellion par lequel nous nous libérons des réalités propres au monde d’en bas (le monde profane). Il est donc aisé d’en déduire qu’ HaZaI(El) nous amène à nous ouvrir à notre réalité Divine et à la révéler concrètement dans le monde, en sachant nous démarquer des tabous, des préjugés et des fausses valeurs propres la Matrice du monde profane.
Dans cette perspective, il stimule tout particulièrement le développement de notre nature originale, percevant la vie sous son aspect le plus sacré, c’est à dire de manière inédite et différente des autres, suivant davantage en cela notre intuition que les normes établies. Si nous nous plaçons sous le rayon d’HaZaI(El), nous jouerons donc bien souvent un rôle de pionnier, d’explorateur ou de réformateur.
Cet Ophanim nous aide également à lutter contre toute tendance à manifester un comportement anarchique, nous nous opposant systématiquement aux valeurs proposées par la société. De même, il nous aidera à combattre toute tendance à élaborer des projets qui, ne tenant pas compte de la réalité dans laquelle ils s’insèrent, risquent de ne jamais aboutir, demeurant de simples utopies.
Considérant ses toniques planétaires, cet Ophanim est invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, la position bénéfique d’Uranus (domicile ou exaltation) ou pour harmoniser sa position affligée (chute ou exil).
Pour illustrer l’influence de Ophanim HaZaI (EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi « le récit de la femme adultère, extrait de l’évangile selon saint Jean. »
En effet, cette parabole met particulièrement bien en relief l’expression de la nouvelle conscience que l‘Ophanim HaZaI(EL) éveille et développe en nous.
Ainsi, rapporte l’évangéliste, alors que les scribes et les pharisiens interrogeaient le Christ sur la légitimité de la lapidation prescrite par Moïse pour châtier une femme surprise en flagrant délit d’adultère, Jésus leur déclara :
“Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre !”. Ils s’en allèrent alors un à un, à commencer par les plus vieux ; et le Christ fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. Jésus lui dit : “Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? “. Elle dit : “Personne, Seigneur.“. Alors Jésus dit : “Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais, ne pèche plus.”.
L’enseignement de cette parabole est fort explicite. En effet, dégagée des schémas rationnels habituels (symbolisés par les scribes) et des a priori culturels (représentés par les pharisiens, gardiens des coutumes), cette nouvelle conscience (incarnée par Jésus) nous permet d’être libéré du joug de la loi et d’exprimer ainsi librement la puissance du pardon et de l’amour (dont l’Ophanim HaZaI(EL) se fait l’un des vecteurs) et devant laquelle, tous, à commencer par les plus anciens, s’inclinent.
Nous devons nous ouvrir à notre réalité divine en percevant la vie sous son aspect le plus sacré, le faisant de manière inédite et différente des autres en suivant davantage notre intuition que les normes établies. Nous devons donc faire preuve de beaucoup d’originalité.
Nous devons également proscrire toute tendance à vouloir enfermer la création dans une connaissance qui thématise, définit ou synthétise, sans comprendre que cette tâche est vouée à demeurer vaine, nous obstinant dans cet effort, au risque parfois de nous marginaliser.
Nous sommes amenés à prendre conscience que le mystère de l’amour demeure ontologiquement insaisissable. Certes nous pouvons nous approcher et participer de plus en plus intimement à sa réalité, mais nous ne pourrons jamais accéder à la connaissance plénière du Mystère, l’amour demeurant toujours au-delà de ce que nous pourrions imaginer ou concevoir.
En ce sens, nous devons nous protéger contre toute tendance à vouloir maîtriser ou contrôler les expressions de l’amour, cherchant à l’assujettir à notre besoin de comprendre, en l’inscrivant dans un schéma logique reposant sur la loi de conséquentialité. Nous évitons ainsi de nous exposer à bien des déceptions en voulant nous saisir d’une réalité qui ne fera que nous échapper.
Nous sommes invités à cesser de percevoir l’existence de manière purement extérieure, une vision propre à l’emprise de notre petit Ego (Persona), pour percevoir désormais dans notre intériorité en la contemplant avec les yeux du Cœur, la Déité nous révèle alors nos propres réalités transcendantes, évoquant perpétuellement d’autres mystères, nous amenant dés lors à mourir pour mieux renaître.
Nous devons également lutter contre tout penchant à nous illusionner, prenant pour des réalités transcendantes de l’esprit les mirages et les hallucinations auxquels se heurtent tous ceux qui cherchent à pénétrer les réalités divines sans y être suffisamment préparés, sans avoir l’ouverture du cœur nécessaire. Nous devons éviter ainsi de nous déconnecter progressivement de la réalité, cultivant une attitude étrange, bizarre et incohérente.
De couleur jaune ou rosée, elle est associée :
Au plexus solaire – le chakra du sternum (Manipura chakra).
SUR LE PLAN PHYSIQUE
La Topaze est puissamment revitalisante en cas de grandes fatigues : c’est une vraie batterie énergétique qui nous permet de recharger nos propres batteries, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.
La Topaze favorise la circulation sanguine et défatigue les jambes lourdes. Elle a des effets cicatrisants.
La Topaze stimule le goût des aliments et lutte contre les excès de cholestérol. C’est ainsi qu’elle est un excellent auxiliaire des régimes amaigrissants en révélant le goût d’aliments faibles en calories que nos habitudes alimentaires avaient négligés en les trouvant trop fades.
SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL
Cette pierre magnifique à l’éclat vif est très recherchée pour la gaieté et le bonheur qu’elle propage puissamment autour d’elle et de façon soutenue, car c’est une pierre de grand charisme qui permet d’être admiré et respecté de son entourage (ce n’est pas une raison pour prendre “la grosse tête”,
la Topaze Impériale ne le supporterait pas : et vous rendrait vite apathique en vous écrasant de fatigue).
La Topaze impériale a beaucoup de tonus. Elle est dynamisante pour le corps et crée les bonnes conditions physiques qui stimulent l’esprit.
La Topaze impériale est, en effet, très stimulante pour l’esprit, la mémoire et l’acuité intellectuelle : on dit qu’elle rend malin et rusé… si vous mettez ces qualités au service du Bien. Elle répare les chocs nerveux, combat les traumatismes qui entraînent à la dépression.
SUR LE PLAN SPIRITUEL
C’est au cœur des énergies cosmiques que la Topaze Impériale puise sa force et son tonus.
Fabriqué sous son influence
Favorise la réalisation des promesses et de aides supérieures
Psaume 25 verset 6
Souviens-toi de la tendresse, YHWH, de ton Amour, car ils sont de toujours.
Divin HaZaI(EL),
Qui communiquez la miséricorde de Dieu,
Éveillez en mon cœur l’énergie du pardon.
Que par cette force d’amour
Et de pure gratuité,
Je puisse alors remettre à chacun,
Contre toute logique,
Les fautes antérieurement commises.
Que si sept fois le jour, l’autre m’offense,
Et que sept fois il revienne à moi
En disant : “ Je me repens ”,
Faites que je lui pardonne.
O puissant HaZaI(EL),
Messager du pardon et de la réconciliation,
Déversez en mon être,
La tendresse et la miséricorde de Dieu
Qui demeurent en pérennité.
Donnez-moi enfin ô HaZaI(EL), ma force,
La parole de paix
Qui transmute la haine en amour,
Qui unifie au lieu de diviser,
Qui sait toucher l’adversaire là où il est faible et ce,
Avec les mots qui conviennent.
Qu’il en soit ainsi ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous
Et pour célébrer la vie