CE QUE NOUS DEVONS TRANSCENDER AVEC :

Vis-à-vis de vous-même.

Nous sommes invité(e)s à ne plus percevoir la finitude de notre  propre réalité à travers les yeux de notre petit Ego (Persona) en mal de pouvoir qui n’y voit qu’enfermement et aliénation, mais à travers les yeux du cœur, nous ouvrant dés lors à des dimensions transcendantes de nous-mêmes. Nous pouvons ainsi dépasser l’aspect limité des choses grâce à un regard nouveau et plus intérieur.

En ce sens, nous devons nous protéger contre toute tendance à nous heurter aux limites des choses, le monde devenant alors objets de notre plus vif mépris. Ceci nous évite également de chercher en vain à vouloir nous affranchir de cette finitude par tous les moyens possibles, celle-ci étant inévitable dans la mesure où elle est inhérente à notre Nature.

Dans notre relation,

Nous sommes amen(é)s à connaître les mystères de l’Amour en nous ouvrant aux limitations, à l’impuissance, à  la finitude et à la vulnérabilité de l’autre, le considérant dés lors dans un esprit de compassion. En ce sens, nous sommes conduit(e)s  à nous tourner vers l’autre dans un esprit d’ouverture et d’accueil, malgré sa faiblesse.

Ainsi, nous devons nous prémunir de toute propension à mépriser l’autre dans ses limitations ou son incompétence, y voyant alors un rappel de notre propre finitude que nous n’assumons pas. Nous devons enfin lutter contre toute attitude dure et sévère, prônant la loi du plus fort, et la mort du plus faible.

Spirituellement,

Nous sommes conduit(e)s à  prendre conscience qu’à travers nos limitations, notre  impuissance, notre finitude et notre vulnérabilité, notre pauvreté et notre indigence, la Divinité nous invite à nous ouvrir à son Mystère, celui de l’Amour, Elle qui s’est fait pauvre parmi les pauvres afin d’y participer pleinement

Nous devons également proscrire toute disposition à nous rebeller contre le grand Soi en percevant notre  propre condition, nos limitations, notre  impuissance et note finitude, à travers les frustrations de notre  petit Ego (la Persona) en mal de pouvoir qui ne peut y voir qu’enferment et aliénation. Nous sommes invit(é)s ainsi à cultiver une attitude de rejet face aux contingences de notre existence.