CE QUE NOUS DEVONS TRANSCENDER AVEC :

  

Vis-à-vis de nous-mêmes,

Nous sommes conduits à nous émerveiller face à la splendeur de la création, louant le créateur  pour tant de beauté. Nous sommes ainsi amenés à communier avec la nature, découvrant en celle-ci la présence Immanente. Chaque brin d’herbe sera une occasion de le Louer, chaque brin d’herbe étant déjà en lui-même une louange.

En ce sens, nous devons nous prémunir de toute inclination à nous émerveiller, nous ébahir face à la magnificence de la création, ne la plaçant pas en rapport étroit avec leur Auteur, mais en la considérant comme une simple source de jouissance purement égoïque.

Dans notre relation.

Nous sommes invités à offrir notre cœur à l’autre en vue de l’éveiller aux réalités de l’Amour. Nous sommes amenés ainsi à rechercher de tout notre Être à communier avec la réalité d’autrui, cette communion s’incarnant de manière privilégiée dans notre rapport sentimentale et affectif intime, faisant l’expérience de ce que cet autre est tout en demeurant lui-même.

D’autre part, nous devons bannir toute tendance à pervertir notre désir en cherchant, certes, à communier à la réalité de l’autre, mais moins pour donner, ce que suppose toute dynamique amoureuse, que pour satisfaire nos désirs égocentriques, croyant ainsi combler certains manques en puissant à même les ressources de l’autre.

Spirituellement,

Nous sommes amenés à offrir notre désir, notre cœur, à la Déité, à la désirer et rien d’autre, assurant ainsi Sa Présence au sein même de notre Être, cette attitude permettant à l’Amour de nous investir, nous transmuant en véritable temple de la présence Divine. Nous serons alors transportés par « ce désir du Ciel » si cher aux mystiques chrétiens.

Nous devons également lutter contre toute prédisposition à focaliser notre désir sur le faux éclat de Lumière du monde et à nous détourner ainsi des réalités authentiques et véritables pour communier à des réalités vaines, illusoires et éphémère, allant dés lors de déception en déception, creusant toujours davantage le vide intérieur qui vous oppresse.