L’ANGE VEHUIAH – LE HAYOTH HA QODEH VeHOu(YaH)

L’ANGE VEHUIAH – LE HAYOTH HA QODEH VeHOu(YaH)

 NE(E) ENTRE LE  21 ET 25 MARS

 

DE 0° À 4°59 DU BELIER

SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE HAYOT HA-KODESCH VeHOu(YaH)

L’énergie du HAYOTH Ha QODESH  VeHOu(YaH)  favorise notre épanouissement, notre l’élan nous poussant à nous dépasser, favorisant ainsi l’expression de notre volonté et de nos richesses intérieures. Sa force nous ouvre l’accès à notre temple intérieur dont la réalisation s’exprime en actes. En plus de sa force épanouissante, il nous préserve de toutes forces cherchant à nuire à notre élévation Spirituelle, en agissant comme un véritable bouclier protecteur écartant toutes peurs risquant de nuire au redressement. Il a la capacité de nous préserver de la jalousie des Anges.

 

(Réf : Virya1)

 

L’ANGE VEHUIAH appartient au premier ordre des anges que les orthodoxes appellent le Chœur des Séraphins. Il habite la région du Feu ; son signe est le Bélier. Nés sous son influence nous avons l’esprit subtil ; nous sommes doués d’une grande sagacité, passionnés pour les sciences et les arts, capables d’entreprendre et d’exécuter les choses les plus difficiles ; nous aimons l’état militaire, à cause de l’influence de Mars ; nous avons beaucoup d’énergie, étant dominé par le feu.

Le génie contraire Baël influe sur les hommes turbulents ; il domine la promptitude et la colère. 

 

(Réf. : Lenain2)

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Hayoth Ha Qodesh  sont l’incarnation vivante de la Sephirah KETHER (la couronne). Or nous référant à leur arbre Séphirothique, nous constatons toutefois que le Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) est également associé à CHOCHMAH (La Sagesse). Les fonctions célestes de celui-ci seront donc colorées d’une Tonique mineure Uranienne.

 

Les Hayoth Ha Qodesh,  avons-nous dit, possèdent le pouvoir d’absoudre les péchés, lesquels ne sont que discordance entre la volonté humaine et la volonté Divine. A propos de cette discordance, les enseignements de l’hermétisme nous rapportent que l’Homme Originel, s’imaginant pouvoir exister par lui-même et rejetant ainsi toute soumission filiale et toute autorité de Dieu, se désolidarisa des plans Divins pour sombre progressivement dans un cycle des renaissances successives. Ainsi coupé des force Divines, il devint prisonnier des mondes d’en bas, en pouvant désormais se libérer des chaines de ce monde et réintégrer le Royaume Divin qu’en réapprenant à obéir à Dieu, c’est-à-dire à réidentifier sa volonté propre à celle de son père céleste.

 

En raison de sa coloration Uranienne, le pouvoir purificateur de VeHOu(YaH) se révèle particulièrement efficace pour réformer en l’homme les violentes tendances à l’anarchie et à l’insoumission, énergie uranienne perverties par sa personnalité (l’Ego). En ce sens, VeHOu(YaH) nous aide puissamment à épurer de notre personnalité (notre égo) ce désir de rébellion contre l’autorité Divine ; cette force de révolte, propre à l’âme de l’adolescence, étant peu à peu alchimisée par le feu puissant de VeHOu(YaH).  En d’autres termes, ce Hayoth Ha Qodesh préside à l’illumination spirituelle, par laquelle l’être humain, réidentifiant sa volonté à celle de son père céleste, s’unit à lui par participation et devient en quelque sorte Dieu, l’homme qu’il était. C’est pourquoi, ce messager céleste est considéré comme étant l’Ange des Alchimistes et plus particulièrement celui qui préside aux travaux du Grand Ouvre en se faisant le porteur et le dispensateur du Feu Alchimique.  

 

 L’action de VeHOu(YaH) s’exerce en outre de manière à sensibiliser notre conscience à la présence exaltante et élevante de Dieu agissant en toutes choses. Reprenant alors les termes de Saint thomas d’Aquin : « Adoro te devote, latens diestas », éclairés par la lumière de ce Hayoth Ha Qodesh, nous pouvons affirmer avec une profonde conviction : « Je t’adore avec dévotion, O déité latente ». Bien que lapidaire, cette expression décrit toutefois avec grande justesse la première expérience d’éveil de notre esprit intérieur, la première expression juste de la vie mystique. Ainsi, porteur des forces triomphales de la résurrection, VeHOu(YaH) permet à la Rose des traditions de fleurir sur la croix de la matière.

 

C’est en ce sens que VeHOu(YaH) est intiment lier, au niveau des mystères chrétiens, au sacrement du baptême.  Or la tradition catholique associe à ce rite la rémission des péchés et la réconciliation avec Dieu. A l’intérieur de cette démarche, ce sacrement constitue en fait une véritable initiation par laquelle nous recevons le verbe fait chair, la

 

« Lumière véritable qui éclaire tout homme… »

Jean I, 9, 

 

Devenant ainsi non seulement fils de lumière mais encore, par participation, la lumière elle-même. Conformant librement sa volonté à la volonté Divine, l’initié alchimise ainsi sa personnalité afin qu’elle devienne canal pour l’expression des forces spirituelles.

 

En tant que Hayoth Ha Qodesh, VeHOu(YaH) est également chargé de révéler à chacun sa raison d’être ici-bas et les divers objectifs à atteindre pour accomplir pleinement sa mission terrestre. En cela, il soutient plus particulièrement ceux dont le destin et les objectifs sont empreints de valeurs Uraniennes. Ainsi, ceux qui sont appelé à contribuer au développement des technologies nouvelles et d’avant-garde (notamment au niveau de la communication) trouveront une aide précieuse auprès de VeHOu(YaH).  Il assiste de même ceux qui se consacrent plus spécialement à l’industrialisation, l’aviation, l’astronomie, l’électricité, l’énergie nucléaire, la radiesthésie, la psychologie, le cinéma, la télévision, …De même, ceux qui cherchent à défendre certaines valeurs morales ou spirituelles tel le respect de l’autre, la tolérance et la fraternité par le biais des services d’entraide ou organismes à but humanitaire, pourront bénéficier de l’appui de ce Hayoth Ha Qodesh.

 

LE HAYOT HA QODESH VeHOu

Le nom du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) est constitué d’un radical composé des lettres VaV, He et VaV qui ne forment entre elles aucun mot, hébreu significatif. Pour cerner l’enjeu propre à ce Hayoth Ha Qodesh, nous devrons donc focaliser toute notre attention sur l’analyse symbolique des lettres présentes au sein du radical. Or nous savons que la lettre He est issue d’un ancien idéogramme représentant une fenêtre. Quant à la lettre VaV, elle est issue d’un ancien idéogramme représentant un crochet. Voyons donc ce que nous pouvons tirer de la juxtaposition de ces deux entités symboliques. En ce qui concerne tout d’abord la lettre He, nous savons qu’elle se réfère à l’idée d’une fenêtre en tant qu’« ouverture faite dans un mur, une paroi, pour laisser pénétrer la lumière et : l’air ».10

 

C’est sans doute pourquoi elle fut très tôt associée, dans la tradition, kabbalistique, à une importante fonction spirituelle : celle d’amener l’homme à s’ouvrir à la divinité. Plus encore, l’ouverture en question est directement mise en relation avec la lumière et l’air. Or la lumière incarne traditionnellement la connaissance divine qui illumine la conscience humaine, dissipant ainsi toutes formes de ténèbres qui pourraient l’obscurcir. En laissant passer la lumière, la fenêtre est donc étroitement associée à la transmission d’une connaissance illuminative (d’une connaissance divine). Quant à l’air, qui renouvelle l’oxygène indispensable à la vie, il évoque traditionnellement la force de vie insufflée par l’Esprit au sein du créé. En ce sens, la lettre incarne un processus par lequel la puissance divine, en tant que force illuminative (évoquée par la lumière) et vivificatrice (évoquée par l’air), nos investit, éclairant notre entendement et lui insufflant une force nouvelle. Quant à la lettre VaV, elle se réfère à l’idée d’un crochet. Or, en reliant deux éléments entre eux, le crochet incarne toujours une dynamique de liaison. Ceci est du reste admirablement repris, sur un, plan purement grammatical, par le fait que cette lettre forme, à elle seule, la conjonction de coordination « et » servant à unir deux termes entre eux. Elle est donc étroitement associée, sur un plan kabbalistique comme sur un plan symbolique, à une fonction d’union ou de communion. À ce titre d’ailleurs, les kabbalistes l’ont souvent considérée comme une représentation privilégiée de l’homme dont la vocation première est justement d’établir un rapport de communion étroite entre le Créateur et Sa création. En effet, la tradition biblique nous apprend qu’il occupe une position bien particulière au sein de l’univers créé puisqu’il est fondamentalement issu de la poussière du sol (de la glaise ou de l’argile selon les traductions) au même titre que toutes les créatures. C’est du moins ce que nous précise le texte de la Genèse :

 

« Au temps où le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, il n’y avait encore aucun arbuste des champs sur la terre et aucune herbe des champs n’avait encore poussé, car le Seigneur Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol. Toutefois, un flot montait de terre et arrosait toute la surface du sol. Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant ».11

 

Dans la même perspective, le Coran insiste sur le fait qu’il fut tiré de la terre. Il décrit même avec moult détails l’argile qui servit à le façonner, celle-ci n’ayant pas été une simple glaise brute extraite du sol, comme dans le récit de la Genèse, mais une argile pâteuse, comme celle du potier, un peu plus fine cependant et de meilleure qualité. Dieu n’a donc rien négligé pour que le corps de l’homme soit aussi parfait que possible et l’a façonné à la manière d’un artisan habile et consciencieux, lui insufflant en outre son Esprit (même si par la suite il s’en repentit). Toutefois, si l’homme est une créature tirée de la terre (et participant conséquemment à sa réalité), il jouit également du privilège exceptionnel d’avoir été créé à l’image de Dieu en vue de Sa ressemblance. En effet,

 

« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa. ».12

 

Or l’image participe toujours à la réalité qu’elle évoque. L’homme a donc reçu de son Créateur le pouvoir de participer à Sa réalité. Ce privilège est d’ailleurs admirablement évoqué par le fait que Dieu l’institua roi de la création, sitôt après l’avoir créé :

 

 » Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre. « .13

 

Ceci est d’autant plus important qu’un roi, tel qu’il apparaît dans les civilisations traditionnelles, n’est pas seulement le représentant privilégié de Dieu, mais aussi celui par lequel II peut s’exprimer.

 

Ainsi donc, l’homme possède le privilège de participer à la fois aux réalités terrestres (en raison du fait qu’il fut créé à partir de la glaise) et aux dimensions divines (parce qu’il a été créé à l’image de Dieu). Ce statut particulier nous est d’ailleurs confirmé dans le Talmud de Babylone (14) par le fait que Dieu dota Adam d’une stature si considérable, qu’il couvrait la terre d’un bout à l’autre lorsqu’il était couché. Plus encore, sa tête arrivait jusqu’au niveau du trône même de Dieu lorsqu’il était debout, les pieds posés sur le, sol. Cette image symbolique employée par les auteurs du Talmud nous enseigne en effet qu’Adam, fut considéré, dès les origines, comme un intermédiaire privilégié, sinon unique, entre Dieu et Sa création (sa tête rejoignant le trône divin) ; le pouvoir dont Il l’avait investi s’étendant jusqu’aux confins de la Terre (son corps, une fois couché, recouvrant la terre d’un bout à l’autre). Dans cette perspective, nous pouvons même affirmer, sans hésitation, que l’homme fut et demeure, d’un point de vue biblique, une créature au statut particulier dans la mesure où sa vocation consiste à être un agent de liaison par l’intermédiaire duquel la puissance divine peut s’exprimer au sein de la création, plaçant dès lors celle-ci en état de communion avec son Créateur. Dès lors, lorsque la lettre VaV mobilise le , elle évoque un processus par lequel Dieu se place en communion avec l’homme (le premier VaV ) pour lui prodiguer Sa puissance vivificatrice qui l’investit (le ), l’homme ainsi vivifié étant alors appelé à se placer en communion avec Dieu (le second VaV), cette union permettant l’incarnation et le déploiement de la puissance divine au sein de la création. Nous pouvons donc en déduire que VeHOu(YaH) nous amènera à offrir à Dieu la vie que nous recevons de Lui, Lui permettant ainsi d’être présent au sein de Sa création. En d’autres termes, Dieu étant amour, ce Hayoth Ha Qodesh nous invitera à placer notre vie au service de l’amour, contribuant à assurer de plus en plus tangiblement Sa présence au sein du créé. Un très beau texte du prophète Isaïe illustre d’ailleurs merveilleusement l’enjeu du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) ;

 

 » N’est-ce pas plutôt ceci, le jeûne que je préfère : défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug, renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec l’affamé, héberger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vêtir, ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair ? Alors ta lumière éclatera comme, l’aurore […] et l’obscurité sera pour toi comme le milieu du jour. Le Seigneur sans cesse te conduira, il te rassasiera dans les lieux arides, il donnera la vigueur à tes os, et tu seras comme un jardin arrosé, comme une source jaillissante dont les eaux ne se tarissent pas. On reconstruira, chez toi, les ruines antiques, tu relèveras les fondations des générations passées, on t’appellera Réparateur de brèches, Restaurateur des chemins pour qu’on puisse habiter. « .15

 

L’image de la source est ici fort révélatrice. En effet, la source ne garde rien pour elle, elle ne calcule pas, elle ne fait pas de provision pour les jours de sécheresse. Sa joie est d’être source, en direction de l’avenir, et pour la beauté du fleuve, et pour la végétation de ses rives. Elle n’existe que dans ce don d’elle-même. Guidé par le Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH), nous serons donc appelés à faire don de notre vie. Nous serons appelés à donner non pas quelque chose de nous-mêmes, mais notre existence même. Ainsi, nous serons invités à ne posséder que pour donner : « Se donner sans réserve et sans intermittence, dans un élan de générosité joyeuse ». En d’autres termes, il sera invité à placer sa vie au service de l’amour. 

 

  • 10- Définition extraite du Petit Robert.
  • 11- Genèse 11, 4-7.
  • 12- Genèse I, 27. 1
  • 3- Genèse I, 26.
  • 14- Le Talmud de Babylone, rédigé en hébreu et en araméen, fut compilé en Babylonie, aux alentours de 500 après Jésus-Christ.
  • 15- Isaïe LVIII, 6-8; 10-12.

Nous savons que les Hayoth Ha Qodesh sont l’incarnation vivante de la puissance divine qui s’exprime au sein de l’univers à travers la forme spiralée, un symbole de la vie. Plus encore, selon les hermétistes, VeHOu(YaH) est associé à Uranus. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique uranienne. Or cette planète incarne une aptitude à s’ouvrir à la réalité divine (à celle de l’amour) et à la révéler concrètement dans le monde, contribuant ainsi à l’établissement d’un nouvel ordre des choses.

 

  • Le principal enjeu de ce Hayoth Ha Qodesh consistera donc à nous amener à placer notre vie au service du Divin.
  •  

Dans cette perspective, il stimule tout particulièrement notre aptitude à incarner avec vigueur des valeurs nouvelles, souvent avant-gardistes, exprimant ainsi de manière plus adéquate les réalités de l’Esprit (celles de l’Amour). À ce titre d’ailleurs, l’enjeu caractérisant le mieux son action pourrait se résumer par l’expression : « consacrer sa vie à rendre témoignage aux valeurs de l’amour ».

 

Enfin, ce Hayoth Ha Qodesh lutte contre toute, forme d’éclatement de la vie dans le monde du multiple, suscitant la mort sous toutes ses formes. Considérant sa tonique planétaire, ce Hayoth Ha Qodesh sera donc invoqué pour se sensibiliser à l’archétype uranien.

Pour illustrer l’influence de VeHOu(YaH) sur la conscience humaine, nous avons choisi « la parabole évangélique du fils prodigue. » 

Croyant sans doute pouvoir mieux développer ses aptitudes et ses potentialités propres, hors de l’influence du père, le fils prodigue demanda à recevoir sa part d’héritage afin de pouvoir quitter la maison paternelle. Le père acquiesça à la demande de son fils et ce dernier entreprit un long voyage. Mais, loin de son père, il ” dissipa son bien dans une vie de désordre”. En d’autres termes, privé du pouvoir de l’esprit (le père), il devient incapable de gérer les ressources de la matière dans le parfait respect des lois qui les gouvernent.

 

       Plus encore, il les utilisa en fonction de ses seules attentes égoïstes, aussi illusoires qu’éphémères. Gaspillant ainsi son héritage, il commença alors ” à se trouver dans l’indigence” dans un pays tout à fait étranger (ce monde d’en-bas). Il alla donc se mettre “ au service d’un des citoyens de ce pays” (il soumit sa volonté à celles des puissances de ce monde d’en-bas, s’associant ainsi plus étroitement encore aux réalités extérieures).

 

       Toutefois, il continua à mourir de faim. En d’autres termes, ayant perdu sa capacité à saisir l’empreinte de l’esprit dans la matière, il ne participa plus dès lors aux ressources prodigieuses qu’elle recèle. Aussi, ” rentrant alors en lui-même, il se dit : “Combien d’ouvriers de mon Père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! “. Il résolut donc de retourner à la maison paternelle pour y être engagé en tant qu’ouvrier. A travers cette dernière résolution (qui lui vaudra sa rédemption), nous voyons transparaître une nouvelle fois une dimension très importante de toute démarche initiatique : celle de se mettre au service de l’esprit et de conformer ainsi sa propre volonté à la volonté divine.

 

       L’influence de VeHOu(YaH) est parfaitement illustrée dans cette parabole. En effet, c’est à travers le ministère de ce Hayoth Ha Qodesh  que la conscience du fils prodigue reçoit la lumière nécessaire pour réformer en lui ses tendances à l’anarchie et à l’insoumission afin de devenir serviteur du père (c’est-à-dire de conformer à nouveau sa volonté personnelle à celle de l’esprit). Ce fils prodigue obtint donc du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) la force nécessaire pour admettre son erreur et suivre ensuite la route qu’il perçut dans cette illumination.

 

SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE

L’énergie du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) nous invite à offrir au Divin la vie que nous recevons de Lui, Lui permettant ainsi d’être présent au sein de Sa création. En d’autres termes, il nous invite à placer notre vie au service de l’Amour ; contribuant à assurer plus tangiblement Sa présence au sein du créé. 

 

Par ailleurs, VeHOu(YaH) nous aide également à lutter contre toute tendance à dilapider notre vie en courant après des mirages ou des illusions (cette tendance, loin de nous amener à l’état de bien-être recherché, suscite en nous un malaise intérieur de plus en plus profond pouvant nous amener ultimement à la dépression).

L’énergie du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) nous invite à offrir notre vie à l’autre, n’hésitant pas à nous donner entièrement (corps, âme et esprit) pour l’éveiller aux réalités de l’Amour. Le sens du sacrifice devra donc être particulièrement important mais, loin d’être vécu comme une fatalité mortifère, il sera au contraire exprimé dans un enthousiasme toujours renouvelé.

 

En ce sens, VeHOu(YaH) nous protège contre toute tendance à vouloir nous offrir à l’autre pour nous-mêmes. En effet, il nous aide à lutter contre cette attitude consistant à se donner (sans égard aux réels besoins de l’autre) simplement pour nous valoriser, nous imposant ainsi sans aucune véritable intention d’être au service de l’autre. 

L’énergie du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH) nous  invite à prendre conscience que la prodigieuse force de vie qui nous anime n’a de véritable sens qu’en nous exprimant dans une dynamique de don.

 

Ce Hayoth Ha Qodesh contribue également à nous protéger contre toute tendance à dilapider les forces vitales que la nature met à notre disposition en les employant pour réaliser des œuvres vaines et illusoires (puisque relevant de l’ego). Il nous amène ainsi à un respect profond de toute forme de vie pouvant s’y développer. 

SUR LE PLAN PHYSIQUE

  • La CORNALINE est une bonne pierre pour la procréation. Placée sur le Chakra du sexe, elle absorbe les énergies négatives qui accompagnent les blocages, la stérilité, l’impuissance et là frigidité.

 

  • Les organes associés : organes sexuels, glandes reproductrices, liquides cellulaires. 

 

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

  • La CORNALINE a des effets apaisants sur les personnes colériques et émotives (Chakra du plexus solaire) car, contrairement à la plupart des pierres rouges, elle absorbe l’énergie au lieu de la rayonner.

 

  • La CORNALINE est une pierre joyeuse, spontanée.

 

  • II se fait, elle est très utile pour la concentration en absorbant les pensées dissipées et en nous ramenant au moment présent.

 

  • C’est une pierre extrêmement concrète qui donne le sens des responsabilités.

 

SUR LE PLAN SPIRITUEL

  • Si vous êtes étudiants, la CORNALINE ROUGE peut vous aider pendant vos révisions en vous apportant une plus grande capacité de mémorisation.

 

  • Elle peut également être utile aux personnes qui pratiquent le théâtre en les aidant à mémoriser leur script plus facilement et en les aidant à être plus à l’aise à l’oral. 

 

  • Si vous manquez de confiance en vous ou que vous vous sentez triste ou énervé, la CORNALINE ROUGE vous aidera à passer au travers de ces sentiments négatifs.

 

  • C’est également une excellente pierre pour apporter de la MOTIVATION aux personnes sans envies ni ambitions dans la vie. 

 

  • Elle aide à prendre CONSCIENCE de la réalité des choses et incite à aller de l’avant avec détermination et courage.

 

LE PENTACLE DE VeHOu(YaH)

Fabriqué sous son influence

 

favorise l’illumination spirituelle

Psaume 3 verset 4

Vé'atah Ado-nay Magen Baâdy Kévody Oumérim Roshy

Mais toi, ô Yahvé, bouclier qui m’entoure, ma gloire! Tu me redresse la tête.

La composition de l’encen du Hayoth Ha Qodesh VeHOu(YaH)  est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon le Hayoth Ha Qodesh.

L'AROMATE DE NEPTUNE : L'OEDIPE
L'AROMATE D'URANUS - L'ELECTRE

Divin VeHOu(YaH),

Qui louez Celui qui est élevé

Et exalté au-dessus de toutes choses,

Faites-moi connaître ma raison d’être ici-bas.

Que votre souffle chaud,

Porteur et dispensateur du feu alchimique,

Éveille en moi la force nécessaire

Pour reconnaître mon égarement.

Consumez en moi cette ignorance

Qui me porte à détourner les yeux de l’Eternel,

À dissiper impunément ma lumière,

Et à mener en ce monde une vie de désordre.

Ô puissant VeHOu(YaH),

Porteur des forces triomphales de la résurrection,

Libérez-moi également des chaînes

Qui me retiennent prisonnier des ténèbres.

Que de la mort enfin je revienne à la vie,

Que perdu, je sois retrouvé.

Que je reconnaisse alors la présence élevante

Et exaltante de Dieu en toutes choses,

Réapprenant à obéir à mon Père céleste,

Et à réidentifier ma volonté à la Sienne.

Faites, ô VeHOu(YaH), mon bouclier,

Ma gloire, le releveur de ma tête,

Que je devienne non seulement fils de lumière

Mais encore, par participation, la lumière elle-même

Qu’il en soit ainsi, Ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.