L’ANGE MITZRAEL -LE BENI ELOHIM MeTSaR(EL)

NE(E) ENTRE LE  16 ET LE 20 JANVIER

 

VOTRE SOLEIL DE 25° à 29°59 DU CAPRICORNE

SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE BENI ELOHIM MeTSaR(EL)

Le souffle du Beni Elohim MeTSaR(El) est est une énergie qui stabilise et qui canalise, en posant des limites et en stabilisant des gardes fous aux niveau émotionnel et spirituel. En se connectant à sa force, nous rayonnons de nobles vertus du corps et de l’esprit. Sa prière nous permet de nous recentrer et de nous contrôler, elle est conseillée si nous suivons la voie Mystique afin de ne pas nous laisser trop emporter par les extases et risquer de nous déstabiliser.

 

– (Réf : Virya 1)

 

L’Archange MITZRAEL sert pour guérir les maladies de l’esprit, et pour être délivrer de ce qui nous persécutent. Il domine sur les personnages illustres qui se distinguent par leurs talents et leurs vertus. il influe sur la fidélité et l’obéissance des subalternes envers leurs supérieurs. Si nous sommes nés sous son influence réunirons toutes les belles qualités du corps et de l’âme ; nous nous distinguerons par nos vertus, notre esprit, notre humeur agréable, nous vivrons longtemps.

 

Le génie contraire Vapula domine sur les êtres insubordonnés, et influe sur toutes les mauvaises qualités physiques et morales.

 

(Réf. : Lenain2).

 

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Beni Elohim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Hod (Gloire). Or Hod, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Mercure. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Beni Elohim  MeTSaR(EL) au même titre qu’à toutes les autres Beni Elohim une tonique majeure Mercurienne.

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Beni Elohim, nous constatons que MeTSaR(EL) est également associée à Geburah (Rigueur). Les fonctions célestes de MeTSaR(EL) sont donc colorées une tonique mineure Martienne. Ainsi, la fonction principale de l’Ange Beni Elohim MeTSaR(EL) : 

 

  • Inspirer en nous le pouvoir du discernement (tonique majeure Mercurienne), s’exerce dans un contexte fortement imprégné de valeurs Martiennes.

 

En raison de sa coloration Martienne, le pouvoir de MeTSaR(EL) se révèle donc particulièrement efficace pour apprendre à discerner avec promptitude, finesse et une ingéniosité pleine de ressources. Nous aurons toujours la répartie rapide, juste et pleine d’astuces lorsque nous sommes confrontés aux situations les plus difficiles. De même, MeTSaR(EL) libère notre conscience de toutes pulsions irréfléchies, consécutives à une capacité mentale ne maîtrisant pas suffisamment nos instincts inférieurs. Si nous faisons preuve d’étourderie ou que nous réfléchissions de manière trop impulsive, nous trouverons également auprès de MeTSaR(EL) l’appui et le soutien nécessaire pour réformer de telles tendances.

 

En regard aux sept disciplines définies par la scolastique médiévale, la tradition initiatique fait de MeTSaR(EL) le génie de Géométrie. Cette discipline à pour fonction l’étude rigoureuse de l’espace et des formes que l’on peut imaginer (notamment la Géométrie Sacrée). Plus encore, la géométrie n’est-elle pas en effet une discipline par laquelle l’Ineffable géométrise selon le mot d’Einstein, c’est-à-dire qu’il génère des formes permettant l’expression et la manifestation de son Verbe Divin.

A ce titre, il est intéressant de constater combien cette science fut employée, sous les auspices de MeTSaR(EL), dans le symbolisme sacré de bon nombre de religions. Ainsi, par division « le triangle équilatéral symbolise la Divinité, l’harmonie, la proportion. Toute génération se faisant par division, l’homme correspond à un triangle rectangle. Celui-ci, selon l’opinion de Platon dans Timée est aussi représentatif de la terre. Cette transformation du triangle équilatéral en triangle rectangle se traduit par une perte d’équilibre. ». – (Davy, Marie Madeleine, Initiation à la symbolique romane, Paris 1964.)

LE BENI ELOHIM MeTSaR

En analysant le radical (MeMTsaDIReISh) à l’origine du nom du Beni Elohim MeTSaR(EL), nous, constatons qu’il forme le mot מַצַר matsar (MeMTsaDIReISh) désignant l’action de « délimiter » en déterminant et en traçant les limites, ou encore le mot מֶצר metser (MeMTsaDIReISh) qui signifie, quant à lui, « limite » ou « borne ». Plus encore, en extrayant la lettre centrale, TsaDI, nous obtenons le mot מַר mar (MeMReISh) qui désigne l’« amer ». Enfin, la particule EL (ALePhLaMeD), accolée à ce radical, place les réalités qu’il évoque dans une perspective de relation à l’Ineffable. Pour approcher plus précisément la mission du Beni Elohim correspondant, nous allons donc nous interroger tout d’abord sur le sens à donner, au concept de limite, pour ensuite aborder le sens symbolique de l’amer qui lui est très étroitement associé.

 

L’idée de limite évoquée par le radical semble a priori aller dans un sens inverse à la vocation des Beni Elohim qui consiste, nous le savons, à favoriser notre relation à l’autre. Il importe donc que nous en approfondissions la signification. En effet, nous allons y découvrir, contre toute attente, une clef fondamentale de toute expérience relationnelle, quelle qu’elle soit à un premier niveau, mentionnons déjà qu’une relation n’est authentique que dans la mesure où elle suscite un processus d’échange dynamique entre les deux protagonistes. Or l’échange ne peut exister que dans la différence. En effet, la similarité tue l’échange (puisqu’il n’y a plus de raison d’échanger une chose contre la même). Ainsi, toute relation véritable exige que chacun soit pleinement lui-même et ne cherche pas à se conformer à la sensibilité ou aux préférences plus ou moins affirmées de l’autre. Or c’est sans doute l’une des choses les plus difficiles. C’est d’ailleurs pourquoi un travail préalable sur soi est fondamental afin de bien s’enraciner avant de s’ouvrir à l’expérience d’un partage avec l’autre. Mais la difficulté réside également dans la tâche qui consiste à placer son intérêt en l’autre tout en demeurant parfaitement centré en soi-même. Le Beni Elohim MeTSaR(EL) va donc nous permettre de nous affermir dans notre capacité à demeurer nous-mêmes, de manière à demeurer différent de l’autre bien qu’étant entièrement tournés vers lui.

 

Sur un plan plus métaphysique, cette expérience est également porteuse d’une dimension fort importante, car elle nous amène à découvrir les subtilités d’une identification à l’autre qui nous conduit à disparaître (de la même manière que nous nous étions identifiés à l’ego et nous nous sommes trouvés – ainsi annihilé dans notre propre nature). L’effort que nous mettrons à être authentiques et vrais dans notre relation nous amènera donc à nous libérer de l’ego et à devenir davantage nous-mêmes. Une expérience relationnelle est d’ailleurs essentielle à tout processus de désidentification à l’ego étant formé par les autres, étant le produit d’un conditionnement familial, social, culturel, etc.

 

Dans le même ordre d’idées, nous apprenons les limites de notre moi en tant que nous sommes ou ne sommes pas ceci ou cela, allons aussi devoir apprendre à ne pas chercher à nous approprier autrui. En effet, en découvrant nos limites, nous pouvons être enclin à vouloir les dépasser en nous appropriant chez l’autre ce que nous ne sommes pas, le percevant dès lors comme un complément indispensable à notre propre réalisation personnelle. Heureusement, ce type de relation se soldera donc par un échec puisqu’en voulant obtenir quelque chose de l’autre, nous rencontrons nécessairement une personne étant dans les mêmes dispositions. Nous entrons donc en contact avec un individu recherchant ces mêmes qualités, d’où un échec inévitable. D’ailleurs, nous pouvons affirmer que toute personne cherchant, à prendre sera spontanément mise en relation avec une autre, animée par cette même pulsion, en raison d’un curieux phénomène de résonnance psychique. En effet, prisonniers de la sphère de l’ego, nous sommes nécessairement confrontés à ce qui est semblable à nous, tout autre réalité nous, étant inaccessible. Il en résulte dès lors, de terribles tensions, la relation à l’autre n’étant plus un échange, mais le terrain d’une lutte incessante où chacun cherchera à assujettir l’autre à ses propres convoitises égoïques.

 

Sur un second plan, la notion de limite est également fort intéressante dans la mesure où elle nous amène à demeurer nous-mêmes sans chercher à devenir l’autre. C’est d’ailleurs ainsi que nous pouvons précisément établir avec lui une relation authentique propice à l’expression de l’amour (en effet, sans l’altérité, il n’existe plus ce moi et ce toi qui se rencontrent et conséquemment plus de dynamique, plus d’échange, plus de partage, plus d’Amour Indicible). Et c’est paradoxalement, dans cette expérience de l’amour que nous pouvons transcender nos limites (en faisant l’expérience de la réalité de l’autre) tout en demeurant nous-mêmes. Sur un plan plus mystique, cette relation à l’autre se transformera évidemment en relation avec l’Ineffable. Dans ce cas, le Beni Elohim MeTSaR(EL) nous amène à demeurer ce que nous sommes dans notre relation avec Lui. En effet, la participation amoureuse à la nature du Divin n’est pas une expérience de fusion ou d’absorption dans le divin, mais un échange entre deux êtres, le Créateur et Sa créature, chacun demeurant ce qu’il est tout en participant à la réalité de l’autre (sans cette altérité, répétons-le, il ne peut y avoir d’amour).

 

Plus encore, le Beni Elohim MeTSaR(EL) nous invite à combattre toute inclination à considérer nos propres limites comme une entrave qui nous aliénerait. À ce titre, rappelons que tout le malheur de l’homme se résume au fait qu’il refusa ses limites en souhaitant devenir semblable au Créateur alors qu’il n’était ontologiquement qu’une créature. Au concept oriental de déification par fusion ou par abstraction s’ajoute donc le concept plus occidental d’une déification par appropriation des pouvoirs divins. Ainsi, le but de l’évolution devient « le développement de l’homme de l’état d’un dieu statique à celui d’un dieu dynamique, d’un créateur. Si, tandis qu’il poursuit son développement, toute son instruction doit se borner à l’épanouissement de possibilités déjà présentes en lui à l’état latent, où et comment apprendrait-il à créer ? Si son développement consiste uniquement à apprendre à construire de mieux en mieux des formes d’après des modèles qui existent déjà dans la pensée de son créateur, l’homme ne peut devenir, au mieux qu’un bon imitateur, jamais un créateur. Pour qu’il puisse devenir un créateur indépendant et original, il est nécessaire que son éducation lui laisse une liberté suffisante pour exercer l’originalité individuelle qui distingue la création de l’imitation. ».49 Or vouloir être Dieu alors que l’homme est ontologiquement une créature est une pure folie. Pire encore, en voulant devenir cet autre, l’homme s’éloigne de toute possibilité d’établir une relation amoureuse avec lui, s’ôtant dès lors toute possibilité de transcender sa condition.

 

D’autre part, nous avons vu que le mot hébreu מַר mar (MeMReISh) signifiant « amer » est aussi présent au niveau du radical formant le nom de MeTSaR(EL). Or un épisode du livre de l’Exode fait allusion à l’amertume de manière éloquente :

 

« Moïse fit partir Israël de la mer des Roseaux, ils se dirigèrent vers le désert de Shur et marchèrent trois jours dans le désert sans trouver d’eau. Mais quand ils arrivèrent à Mara: ils ne purent boire l’eau de Mara, car elle était amère, c’est pourquoi on l’a appelée Mara. Le peuple murmura contre Moïse en disant qu’allons-nous boire ? Moïse cria vers le Seigneur, et le Seigneur lui montra un morceau de bois. Moïse le jeta dans l’eau et l’eau devint douce. C’est là qu’il leur fixa un statut et un droit ; c’est là qu’il les mit à l’épreuve. Puis il leur dit : “Si tu écoutes bien la voix du Seigneur, ton Dieu et fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et observes toutes ses lois, tous les maux que j’ai infligés à l’Égypte, je ne te les infligerai pas, car je suis le Seigneur, celui qui te guérit.”.

– Exode XV, 22-26.

 

Sur un plan symbolique, nous savons que l’amer éveille en nous un sentiment de profonde absence. Dès lors, l’eau ne sustente plus et entraîne l’éveil d’un désir de l’autre qui conduit à nous tourner vers lui. Si nous demeurons nous-mêmes, en établissant cette relation à l’autre dans le cadre des limites fixées par l’Ineffable (le statut et les droits) et les conséquences qui en découlent (les lois et les commandements divins), nous pouvons alors nous ouvrir â l’amour qui nous sustentera et le désaltérera (l’eau amère deviendra douce). Nous marchons donc vers la ressemblance divine nous libérant peu à peu de l’emprise de la Matrice du monde.

 

Ce processus de libération est d’ailleurs clairement évoqué par la lettre TsaDI placée au centre du radical (MeMTsaDIReISh). En effet, issue d’un ancien idéogramme représentant un harpon ou un hameçon, cette lettre incarne un processus au cours duquel la créature est en quelque sorte harponnée par l’Ineffable, passant du monde d’en bas (celui de la Chute sur lequel la Matrice du monde règne) au monde d’en haut (le monde tel qu’établi par l’Ineffable). Ainsi, la présence du TsaDI au niveau du radical (MeMTsaDIReISh) nous conforte sur le fait que cette amertume (MeMReISh), associée à ce Beni Elohim, contribue à un véritable processus de libération (TsaDI ).

 

  • 49- Heindel, Max, Cosmogonie des Rose-Croix, La Maison Rosicrucienne, Saint-Michel-de Boulogne (France), 1983.

Nous savons que les Beni Elohim sont étroitement associés à l’archétype incarné par Mercure. La tradition hermétique attribue donc à MeTSaR(EL) (au même titre qu’à tous les Beni Elohim) un enjeu essentiellement mercurien nous amenant à développer diverses expériences relationnelles qui nous permettront d’échanger, tant au niveau intérieur que dans un rapport aux autres et à l’Ineffable.

 

Plus encore, selon l’hermétisme, MeTSaR(EL) est associé secondairement à Mars. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure Martienne. Or cette planète évoque fondamentalement notre capacité à combattre les puissances régressives de notre égo (celles de tout ramener à soi). Il est donc aisé d’en déduire que le principal enjeu de MeTSaR(EL) consiste à nous conduire à établir une relation avec l’autre en sachant nous opposer aux influence pernicieuses de notre égo qui tentent de pervertir tout processus d’échange véritable.

 

Dans cette perspective, il nous invite à développer beaucoup de franchise dans notre relation (nos idées et nos opinions sont en outre tranchées et exprimées de manière spontanée sans égard aux préjugés).

 

Par ailleurs, il stimulera tout particulièrement notre aptitude à faire preuve face à l’autre d’une grande vivacité, d’une remarquable promptitude et d’un bon sens de la répartie (gout des joutes oratoires). Il nous protège également de toute tendance à fausser notre discernement par une agressivité, une violence ou une inclination à ne pas respecter nos limites et à ne pas maîtriser nos pulsions instinctuelles.

 

Il nous aidera dans ce sens à combattre toutes inclinations à faire usage d’une parole incisive suscitant la dispute. Enfin, il nous amène   à développer plus de pondération au niveau de notre réflexion, nous évitant diverses étourderies (notre nature distraite éprouvant beaucoup de difficultés à nous concentrer durablement).

 

Considérant ses toniques planétaires, ce Beni Elohim sera invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect harmonieux entre Mercure et Mars ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence du Beni Elohim MeTSaR(EL) sur la conscience humaine, nous avons choisi «  le conte du Chat Botté de Charles Perrault. »

 

En effet, l’intelligence qui anime le Chat Botté peut être apparentée à celle que le Beni Elohim MeTSaR(EL) éveille et développe en nous. Ainsi, ce conte rapporte qu’un chat revêtit un jour un manteau et des bottes pour se mettre au service du fils d’un meunier rongé par la misère. Commence alors une extraordinaire aventure où la subtilité et la vivacité du discernement dont fait preuve le chat face aux situations parfois fort périlleuses se révèlent exemplaires.

 

       Citons, parmi les multiples astuces de cet animal peu ordinaire, l’épisode où il dut affronter un ogre pour s’approprier ses terres. Cet ogre possédait l’étrange faculté de se transformer en toutes sortes d’animaux. Le chat le savait et demanda à l’ogre de se transformer en lion. A peine le chat eut-il prononcé son souhait qu’il se retrouva face à un lion. Le chat fut si effrayé de se retrouver soudainement face à ce fauve rugissant qu’il dut se réfugier sur le haut d’une armoire. Ayant repris quelque peu ses esprits, il finit par déclarer à l’ogre que ceci était fort facile mais qu’il doutait qu’il pût également et tout aussi facilement se changer en souris. Il n’avait pas aussitôt fini de parler qu’une minuscule souris trottinait sur le sol. Le chat ne fit qu’un bond et la mangea.

 

       Ce célèbre conte recèle de profonds enseignements initiatiques. Le chat, par son agilité, son sens de l’observation, son adresse et sa pondération naturelles symbolise la dimension mentale de l’homme. Il est botté insiste-t-on. Or, c’est par les bottes que le chat maîtrise totalement son animalité. En fait, les bottes signifient la maîtrise et la domination complètes du mental sur la personnalité (le meunier miséreux). Ainsi botté, le chat, contrôlant parfaitement ses forces instinctuelles, incarne l’influence du Beni Elohim MeTSaR(EL) sur la conscience humaine.

 

       Ce chat amorcera alors avec son maître la quête initiatique. Celle-ci prendra fin lorsque le fils du meunier (la conscience polarisée sur le mode de l’extériorisation) épouse la fille d’un seigneur (la conscience polarisée sur le mode de l’intériorisation). Réconciliant ces deux dimensions, nous retrouvons alors notre noble origine (notre nature divine) : nous ne sommes plus identifiés à ce meunier miséreux mais deviendra désormais le marquis de Carabas.

SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE

Le Beni Elohim MeTSaR(EL) nous amène à nous placer dans une relation de médiation avec les réalités qui nous entourent en sachant nous défendre vigoureusement contre toutes influences pernicieuses qui risquent   de pervertir celle-ci. Nous sommes conduits ainsi, à savoir échanger avec notre milieu sans chercher à le conformer à notre propre vision des choses ou, au contraire, à nous y fondre au risque de renier ce que nous sommes profondément

 

Par ailleurs, MeTSaR(EL) nous amène à proscrire toute idée qu’il faut se battre sans cesse contre notre environnement pour demeurer nous-mêmes. Nous devons lutter contre diverses tentatives à défendre avec acharnement notre territoire, source de bien des conflits et de tensions avec  notre entourage.

L’énergie du Beni Elohim MeTSaR(EL) nous invite à entrer en relation, en ayant la force nécessaire pour combattre toute tentative assujettir l’autre à notre propre image ou de chercher  à lui plaire en étouffant certaines dimensions de notre identité. Ainsi, nous devons demeurer nous-mêmes dans notre rapport avec l’autre, ne jouant pas un rôle, mais nous exprimant en toute authenticité et sans compromission.

 

Par ailleurs, MeTSaR(EL) nous encourage à proscrire toute inclination à vouloir nous opposer à autrui, la relation n’étant pas alors perçue comme un terrain propice de découverte de soi et de participation mutuelle, mais plutôt comme un espace d’aliénation où chacun tente d’asservir l’autre à son propre joug, lui imposant ses propres idées et ses vues.

L’énergie du Beni Elohim MeTSaR(EL) nous conduit à entrer en relation avec notre être Lumineux, en reconnaissant que nous sommes un mortel et que nous le demeurons toujours. Ainsi, nous devons combattre toutes influences de la Matrice du monde nous incitant à nous prendre pour l’Ineffable ou à disparaître en Lui, notre relation n’étant pas une expérience de fusion ou d’absorption, mais un échange entre deux êtres, le Créateur et sa créature, chacun étant ce qu’il est tout en participant à la réalité de l’autre.

 

Pae ailleurs, MeTSaR(EL) nous incite également à nous battre contre toute tendance à rejeter violemment nos limites ontologiques. Nous devons ainsi combattre tout sentiment de frustration se manifestant  à travers une attitude de revendication contre le Divin, souhaitant être autre chose que ce que nous sommes.

De couleur FAUVE, elle est associée :

 

 

 

SUR LE PLAN PHYSIQUE

  • L’OEIL DU TIGRE Favorise le bon fonctionnement du système Digestif. Comme son effet protecteur élimine le Stress, il évite les problèmes d’estomac, d’acidité gastrique.

 

  • Il redonne de la souplesse aux os et aux muscles, procure des impulsions musculaire plus vives (détente, réflexes).

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

  • L’OEIL DE TIGRE donne de l’énergie et du dynamisme, le sens du contact avec autrui, le sens de l’amitié.

 

 

  • Il donne aussi une grande indépendance d’esprit, de l’autonomie, de liberté de penser, avec une grande force de caractère, de la confiance en soi et beaucoup de souplesse. Il déteste les conceptions figées et se porte garant de l’évolution de la pensée.

SUR LE PLAN SPIRITUEL

  • L’OEIL DE TIGRE protège contre d’éventuels sorts qui vous seraient jetés.

 

  • Il a un effet miroir : il réfléchit les énergies négatives vers son émetteur. De ce fait, il a un effet protecteur et, en quelque sorte, pédagogique : il fait prendre conscience du mal qu’une personne mal intentionnée fait sur son entourage en le lui faisant subir.

 

  • On chassera les ondes négatives de chez soi en disposant quelques morceaux D’OEIL DE TIGRE dans la maison et au-dessus de la porte pour les empêcher d’entrer.
LE PENTACLE DE MeTSaR(EL)

Fabriqué sous son influence 

 

 

PROTEGE DES MALADIES MENTALES

 

 

Psaume 145 verset 17 :

Tsadik Adonay Békhol-Dérakhav VéHassidBékhol Ma-Assayv

L’Éternel est juste dans toutes ses voies,

Et miséricordieux dans toutes ses œuvres.

La composition de l’encens du Beni Elohim MeTSaR(EL) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon le Beni Elohim.

 

 

 

AROMATE DE MERCURE - LE MASTIC
L'AROMATE DE MARS - LA MUSCADE

Divin MeTSaR(El),

Qui consolez les opprimés,

Apprenez-moi à discerner avec une promptitude

Et une ingéniosité pleine de ressources.

Donnez-moi la répartie rapide,

Juste et pleine d’astuce

Pour qu’à mes mots,

Mes adversaires soient confondus,

Me laissent et s’en aillent.

Aidez-moi à formuler des idées novatrices

Et des concepts hardis.

Ô puissant MeTSaR(El),

Qui servez Celui qui est justice en toutes ses voies,

Libérez également ma conscience,

De l’esprit de contradiction

Et de toutes pulsions irréfléchies.

Venez enfin à mon aide,

Ô MeTSaR(El),

Génie de la géométrie,

Afin d’éveiller à cette science

Par laquelle Dieu génère des formes

Permettant l’expression et la manifestation

De son Verbe divin,

Par qui tout fut et sans qui rien ne fut.

Qu’il en soit ainsi, ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.