SIGNIFICATION DU SOUFFLE
Le rôle essentiel du souffle du Beni Elohim HaRaH’(El) est la diffusion de la lumière à tous les niveaux, sur lui repose l’illumination. La prière de HaRaH’(El) s’utilise lorsque nous avons besoin de Lumière dans tous les sens du terme. Cette prière nous donne accès aux richesses et nous permet de lutter contre la morosité tous les sens du terme.
– (Réf : Virya 1)
L’Archange HARAHEL sert contre la stérilité des femmes, et pour rendre les enfants soumis et respectueux envers leurs parents. Ce génie domine sur les trésors, les agents de change, les fonds publics, les archives, les bibliothèques et tous les cabinets rares et précieux ; il influe sur les l’imprimeries, la librairie, et sur tous ceux qui en font commerce. Nés sous cette influence nous aimerons nous instruire sur toutes les sciences en générale ; nous ferons beaucoup d’affaires, suivrons les opérations en bourses, spéculerons avec avantage, et nous distinguerons par notre probité, nos talents et notre fortune.
Le génie contraire Orias est l’ennemie de la Lumière ; il cause la ruine et la destruction par des incendies ; il influe sur les dilapidations et les faillites frauduleuses.
(Réf. : Lenain2).
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Beni Elohim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Hod (Gloire). Or Hod, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Mercure. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Beni Elohim HaRaH’(El) au même titre qu’à toutes les autres Beni Elohim une tonique majeure Mercurienne.
Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Beni Elohim, nous constatons que HaRaH’(El) est également associée à Chesed (Grâce). Les fonctions célestes de HaRaH’(El) sont donc colorées une tonique mineure Jupitérienne. Ainsi, la fonction principale du Beni Elohim HaRaH’(El) :
- Inspirer en notre Être le pouvoir de discernement (tonique majeure Mercurienne), s’exerce dans un contexte fortement imprégné de valeurs Jupitériennes.
En raison de sa coloration Jupitérienne, le pouvoir de HaRaH’(El) se révèle donc particulièrement efficace pour apprendre à discerner avec une heureuse tournure d’esprit. Le discernement qu’enseigne HaRaH’(El) se caractérise ainsi par la sincérité, la transparence, une faculté d’appréciation sûre et saine. De même, HaRaH’(El) lutte contre l’éparpillement d’idées. Si nous éprouvons de la difficulté à posséder une réflexion claire et féconde, nous aurons le privilège à solliciter l’aide du Beni Elohim HaRaH’(El).
La tradition Hermétique attribue à HaRaH’(El) la faculté de nous apprendre le don gratuit, un don entier et total ne pouvant souffrir aucune tergiversation. Le don est un outil fondamentale de toute démarche initiatique et celui qui entreprend une telle démarche le réalise très vite, parfois non sans de profondes amertumes…
« C’est en donnant que l’on reçoit », déclare saint François d’Assise
Et le Christ ne cesse de le répéter qu’il
« N’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis. »
En outre, de par cette faculté d’appréciation sûre et saine qu’éveille HaRaH’(El) au plus profond de notre conscience, ce Beni Elohim est également considéré par la tradition comme le génie de l’Arithmétique. L’Arithmétique est cette science qui étudie les propriétés élémentaires des Nombres Rationnels. En fait cette discipline mathématique,
« la première et la plus importante science, déclare le philosophe Platon, est celle du Nombre en Soi, en excluant les calculs vulgaires. Cette science explique, comment il est engendré par le pair et l’impaire, quelles sont ses vertus et comment il communique sa nature à toutes choses. ».
Plus encore, par cette arithmétique, l’être, avec l’aide de HaRaH’(El), apprend à veiller à ce que chaque chose soit donnée dans une juste mesure. Donner avec discernement et bonté, sachant pertinemment que les calculs des hommes ne sont pas ceux de l’Ineffable.
Le nom du Beni Elohim HaRaH’(El) est constitué d’un radical formé des lettres He, ReISh et CHeITh qui contient en lui-même le mot hébreu הַר har (He–ReISh) qui désigne un « mont » ou une « montagne ». Or ce mot fait également écho au ternie hébreu הַרה hara (He–ReISh–He) signifiant « en état de grossesse ». Quant à la particule EL (ALePh–LaMeD), associée à ce radical, elle place cette réalité, une fois encore, dans une perspective divine. Pour comprendre le sens profond que recèle ce nom et ce qu’il nous révèle sur l’enjeu propre du Beni Elohim HaRaH’(El), entreprenons donc l’analyse symbolique de ce qu’évoque la montagne.
A priori, nous croyons qu’une montagne incarne essentiellement une élévation physique qui, par extension, nous introduit dans une expérience d’expansion de conscience. Le fait de la gravir nous amène d’ailleurs à acquérir une vision élargie du monde. Cette association n’est évidemment pas fausse, mais la tradition hébraïque insiste davantage sur le fait que cette élévation et cette expansion de conscience ne peuvent être obtenues qu’à la suite d’un processus de fécondation et non par ses propres efforts. 36 Pour cette raison, la montagne a toujours été, dans l’imaginaire biblique, un lieu d’expression de la puissance bienveillante et miséricordieuse de l’Ineffable qui prodigue à Sa création tout ce dont elle a besoin, l’illuminant, la vivifiant et l’épanouissant jusqu’à la plénitude de sa mesure. Ainsi,
« le Seigneur Sabaoth prépare pour tous les peuples, sur cette montagne, un festin de viandes grasses, un festin de bons vins, de viandes moelleuses, de vins dépouillés. ».
– Isaïe XXV, 6.
De même, Dieu s’adresse à Isaïe en ces termes :
« Tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner, fermement attachés à mon alliance, je les mènerai à ma montagne, sainte, je les comblerai de joie dans ma Maison de prière. ».
– Isaïe LVI, 6-7.
Plus précisément encore, il s’agit d’un lieu de fécondation comme le suggère d’ailleurs cette très belle image qui associe la montagne, en tant que renflement de la terre, au ventre d’une femme enceinte. Dans cette perspective, elle devient un lieu de rencontre et de médiation entre l’homme et l’Ineffable, Celui-ci l’investissant de Sa grâce (le fécondant en quelque sorte).
Dans le même ordre d’idée, la montagne apparaît dans les récits bibliques comme le lieu privilégié d’un commencement. Ainsi, Dieu y transmettra ses lois pour permettre à son peuple d’amorcer une nouvelle existence. En effet ; c’est sur la montagne du Sinaï que Moïse reçut les dix commandements (le décalogue) devant dorénavant régir sa vie relationnelle tant dans son rapport à l’autre que vis-à-vis de Dieu, leur respect amenant l’homme à intégrer pleinement la grâce divine dont il peut être investi. En ce sens, « ces dix commandements se répartissent en deux volets, les “deux tables de la loi” : l’une pour les devoirs envers Dieu que précisent, selon la numérotation adoptée, les trois ou quatre premiers commandements; l’autre pour les devoirs envers le prochain qu’énumèrent tous les autres. »,37
C’est également sur une montagne que le Christ appela à lui ses disciples.
» Il advint, en ces jours là, qu’il s’en alla dans la montagne pour prier, et il passait toute la nuit à prier Dieu. Lorsqu’il fit jour, il appela ses disciples et il en choisit douze, qu’il nomma apôtres: Simon, qu’il nomma Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélémy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Judas fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. « .
– Luc VI, 12-16.
Or, dans la tradition chrétienne, les douze apôtres, qui accompagnèrent le Christ tout au cours de son ministère, représentent les douze voies permettant la naissance et la croissance de l’homme nouveau. Plus encore, sitôt après les avoir choisis, Il résuma son enseignement et amorça ainsi son ministère public par « le sermon sur la montagne ». Ainsi,
» Jésus se présente d’emblée en législateur, à l’égal de Moïse dont, précise-t-il, il n’entend pas abroger la Loi : il vient la parachever. La Loi nouvelle qu’il apporte sera entée sur l’ancienne. N’est-il pas lui-même le terme de toute Loi ? Pas celui qui impose une fin, mais un terme actif, qui transpose “en grâce et en vérité”, sans rien dénaturer. « 38
Juché sur une montagne, Il exposa en effet, sous un éclairage nouveau, les lois permettant que le cœur de tout homme soit touché et fécondé par la puissance de l’Ineffable (celle de l’amour Indicible), suscitant ainsi la naissance et le développement de l’homme nouveau.
Plus concrètement, le Beni Elohim HaRaH’(El) nous guide donc de manière, à ce que nous nous laissions toucher par l’autre et établissions avec lui une relation qui, pleinement ouverte et confiante, nous fécondera et nous permettra de développer ainsi les multiples ressources dont nous sommes porteurs. C’est d’ailleurs l’idée que la sociologie moderne reprend, considérant que l’homme est constitué par ses relations avec l’autre. Dans cette perspective, un sociologue contemporain, le docteur Peter Roche de Coppens, explique dans un bref opuscule sa théorie des vitamines d’amour :
» De récentes recherches en sociologie médicale, en psychologie sociale et en thérapie de groupes ont démontré empiriquement ce que les grands sociologues et les vrais thérapeutes ont déjà compris depuis longtemps. En effet, la quantité et la qualité de nos relations humaines ont des conséquences très importantes sur notre santé et sur notre bien-être physique; émotionnel et mental. Comme l’être humain est un être social et que sa psyché est un organe d’interaction, les échanges humains sont donc, effectivement indispensables pour son équilibre et sa croissance psycho-physique. La vraie vie est même principalement fondée sur ces échanges. Ainsi, toutes sortes de déséquilibres, de maladies et de symptômes dysfonctionnels vont apparaître si la vie sociale n’est pas harmonieuse et équilibrée ou si la communication avec les autres est bloquée par des malentendus ou de fortes émotions. Or, de la même manière que nous pouvons établir une diète bien équilibrée et diversifiée, nous pouvons également nous construire une vie sociale active en développant de bonnes relations avec diverses personnes. « ,39
Le rapport que l’homme entretient avec l’autre lui donne donc d’exister et lui permet de développer ses potentialités. Il l’amène ainsi à explorer ses ressources et à accéder à des richesses dont il ne pouvait, même pas soupçonner l’existence tant que, seul, il était coupé de lui-même. En plus de lui permettre d’éveiller et de vivifier ce qu’il est, mettant pleinement en processus de croissance les différentes qualités dont il est porteur, la relation à l’autre, sous le regard du Beni Elohim HaRaH’(El), l’amène donc à sortir de son enfermement égoïque. Plus encore, l’autre l’amène à découvrir, dans sa relation avec lui-même, les grandes lois qui régissent le déploiement de l’être (ce qu’évoque la transmission des lois sur la montagne).
En ce sens, il importe de préciser que : ce travail d’éveil de soi, de vivification et de développement des ressources personnelles s’effectuer pleinement dans le cadre d’une relation privilégiée et amoureuse avec l’autre. En effet, si l’ensemble des relations constitue des « vitamines d’amour », au sens où le docteur Roche de Coppens développe ce concept, la véritable fécondation qui vivifie pleinement l’être profond et lui donne d’atteindre la plénitude de sa mesure, c’est celle qui s’établit avec l’élu de son cœur. C’est même cette relation qui va lui permettre non seulement une conversion en profondeur (par le fait que son centre d’intérêt est dorénavant : placé en l’autre, aucune richesse n’ayant de sens si elle n’est pour l’autre), mais le début d’un processus de transformation radicale, cette relation à l’autre et la fécondation qui en découle l’amenant à découvrir une tout autre réalité.
En ce sens, il est d’ailleurs intéressant de noter la présence de la lettre CHeITh qui apparaît au niveau du radical ((He–ReISh–CHeITh) composant le nom הַרח HaRaH’. En effet, cette lettre est issue d’un ancien idéogramme représentant une barrière, une haie ou une clôture. À ce titre, elle évoque symboliquement une notion de délimitation par laquelle nous nous inscrivons dans un espace d’intimité propice à l’échange amoureux. En effet, l’intimité est nécessaire à l’établissement d’une relation profonde, source de fécondité. Sans elle, cette relation s’expose même à être investie par de multiples influences étrangères qui auront tôt fait de la dénaturer, lui enlevant tout aspect sacré pour la rendre profane.
Or avant d’apparaître à Moïse sur la montagne du Sinaï, Dieu l’exhorta à délimiter le pourtour du lieu :
» Délimite le pourtour de la montagne et dis: “Gardez-vous de gravir la montagne et même d’en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera mis à mort. « .
– Exode XIX, 12.
Puis, lorsqu’Il lui apparut au sommet du Sinaï, Il lui dit encore :
« Descends et avertis le peuple de ne pas franchir les limites pour venir voir le Seigneur, car beaucoup d’entre eux périraient. Même les prêtres qui approchent doivent se sanctifier de peur que le Seigneur ne se déchaîne contre eux.” Moïse dit au Seigneur: “Le peuple ne peut pas gravir la montagne du Sinaï puisque toi-même tu nous as avertis: délimite la montagne et déclare-la sacrée.” ».
– Exode XIX, 21-23.
Cette injonction sévère met donc l’accent sur la nécessité d’une relation exclusive et intime où le peuple (c’est-à-dire les autres) n’est pas convié.
En outre, apposée au terme הַר har (He–ReISh) désignant la montagne, la lettre CHeITh nous précise qu’en nous invitant à établir une relation intime, le Beni Elohim HaRaH’(El) nous affranchit du même coup de l’emprise des forces de la Matrice de ce monde, la relation intime extrayant les deux individus du monde environnant (les amants sont seuls au monde) pour les amener à découvrir la richesse d’une vie partagée. Il leur permet ainsi de se développer et de s’épanouir pleinement. Or cette richesse n’est pas seulement celle du moi personnel mobilisé par le bonheur de l’autre, mais elle est également la prise de conscience de la présence Divine au sein même de leur relation. En effet, celle-ci n’est pas seulement fécondante sur un plan personnel, elle entraîne également une seconde fécondation, celle qui relève de cette puissance de l’Ineffable (la puissance de l’Amour Indicible) qui nous amène à devenir autre chose que nous-mêmes en accédant ainsi à une richesse infinie. Mais attention, il ne faudrait pas réduire cette richesse à la seule participation de l’Ineffable puisqu’Il est présent en l’autre que j’aime et qui m’aime. L’Amour Indicible entraîne d’ailleurs un curieux sentiment d’immensité qui fait que je n’ai jamais fini de me découvrir et de le découvrir. Outre cette accession à une richesse infinie (même dans une relation avec une simple créature qui, fécondée par l’Amour, participe déjà à l’immensité de l’Ineffable), nous sommes également amenés à une expérience qui nous donne de devenir autre par participation. Sur un plan purement humain, il est d’ailleurs bien connu que celui qui aime adopte peu à peu les attitudes et les modes de pensée de l’autre. En effet, il participe progressivement et plus pleinement chaque jour à la nature et à la réalité psychique de l’autre. Ceci nous explique comment, en vivant une relation amoureuse qui le conforme à la nature même de l’Ineffable, il participe également de plus en plus à Sa nature, étant ainsi progressivement déifié.
En résumé, l’action d’HaRaH’(El) nous permet d’accéder à deux dimensions bien distinctes. La première est celle de la relation qui exalte nos ressources et nous donne de nous développer pleinement. La seconde nous amène à devenir autre grâce à l’amour qui nous pénètre dans l’expérience même de cette relation devenue intime et vectrice d’une nouvelle naissance. Si la relation intime d’un couple engendre parfois une naissance sur un plan biologique, elle sera toujours porteuse d’une naissance sur un plan personnel comme au niveau Transpersonnel et spirituel.
- 36- La légende amérindienne de Ripid’O la grenouille en est un exemple éloquent.
- 37- Gérard, André-Marie, Dictionnaire de la Bible, Robert Laffont, Paris, 1989.
- 38- Gérard, André-Marie, Dictionnaire de la Bible, op.cit.
- 39 – Roche de Coppens, Peter, Les Vitamines d’amour, nourriture énergétique, Éditions de l’Aigle, Sherbrooke, 1998.
Nous savons que les Beni Elohim sont étroitement associés à l’archétype incarné par Mercure. La tradition hermétique attribue donc à HaRaH’(El) (au même titre qu’à tous les Beni Elohim) un enjeu essentiellement mercurien nous amenant à développer diverses expériences relationnelles qui nous permettront d’échanger, tant au niveau intérieur que dans un rapport aux autres et à l’Ineffable.
Plus encore, selon l’hermétisme, HaRaH’(El) est associé secondairement à Jupiter. Or astre évoque fondamentalement une aptitude à nous ouvrir avec confiance à la grâce divine, qui illumine, vivifie et épanouit chaque réalité jusqu’à la plénitude de sa mesure, échappant conséquemment à l’emprise des forces mortifères.
Son principal enjeu consiste donc à nous conduire à établir des relations qui nous amèneront à être vivifiés, nous épanouissant tant sur le plan personnel comme sur le plan spirituel.
Dans cette perspective, Il stimule tout particulièrement notre aptitude à entrer en relation avec les autres avec une heureuse tournure d’esprit (humour, optimisme, ouverture et tolérance). Il nous confère également une faculté d’appréciation sûre et saine (important sens de la méthode) ainsi qu’une aptitude à manipuler aisément les concepts abstrait. D’autre part, il nous protège contre toute tendance à relativiser de manière excessive, déformant la réalité, une conception de la vie exagérément relativiste, ou encore à concevoir des projets grandioses sans commune mesure avec les contingences de la réalité. Enfin il nous aide à combattre diverses inclinations à vouloir acquérir des connaissances en apprenant des quantités de choses sans ne jamais en approfondir aucune.
Considérant ses toniques planétaires, ce Beni Elohim sera invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect harmonieux entre Mercure et Jupiter ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.
Pour illustrer l’influence du Beni Elohim HaRaH’(El) sur la conscience humaine, nous avons choisi » l’épisode biblique d’Ananie et de Saphire. «
En effet, cette histoire décrit admirablement ce calcul vulgaire qui privilégie la quantité (l’apparence) au détriment de la qualité (l’essence) et contre lequel le Beni Elohim HaRaH’(El) lutte.
Ainsi, ce récit rapporte que, dans les premières communautés chrétiennes, “ “nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun”. Or, un certain Ananie, d’accord avec Saphire sa femme, vendit une propriété; il détourna une partie du prix, de connivence avec sa femme, et apportant le reste, il le déposa aux pieds des apôtres. Pierre sut le forfait d’Ananie et le lui déclara publiquement. En entendant ces paroles, Ananie tomba et expira. Une grande crainte s’empara alors de tous ceux qui l’apprirent. Les jeunes gens vinrent envelopper le corps et l’emportèrent pour l’enterrer. ”.
Au bout d’un intervalle d’environ trois heures, sa femme, qui ne savait pas ce qui était arrivé, entra. Pierre l’interpella et lui demanda si le champ qu’Ananie avait vendu valait bien le prix que ce dernier lui avait déclaré. Saphire répondit par l’affirmative. Pierre lui déclara alors qu’elle avait menti. A l’instant même elle tomba à ses pieds et expira.
Dans ce récit biblique, Ananie et Saphire symbolisent la conscience qui chosifie et objectivise sans cesse la réalité (c’est-à-dire qui ne voit les choses que sous leur dimension exclusivement extérieure) et qui conséquemment trompe et illusionne (ils mentent tous les deux à Pierre). A ce titre, Ananie et Saphire s’opposent à Pierre qui symbolise, quant à lui, la conscience nouvelle qui perçoit la réalité sous l’éclairage de l’esprit. Ainsi, ce récit enseigne l’importance de délaisser le mode du quantitatif (le mode propre à la conscience objectivante et chosifiante) pour privilégier le mode du qualitatif (mode propre à la conscience percevant les choses dans leur dimension intérieure).
SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE
Le Beni Elohim HaRaH’(EL) nous conduit à établir avec la réalité qui nous entoure (et conséquemment avec nous-mêmes) une relation enthousiaste, riche et fécond à travers laquelle nous pouvons cultiver une vision large, nous intéressant à toutes sortes de choses. Il nous amène donc à développer une attitude ouverte, positive, curieuse et confiante face aux réalités qui nous entourent (trouvant toujours dans n’importe quelle chose une dimension intéressante à explorer).
Par ailleurs, il nous protège de toute tendance à vouloir établir des relations multiples avec la Matrice du monde qui nous entoure, sans pourtant réussir à en avoir approfondi une seule. Enfin, il nous aide à lutter contre diverses inclinations à voir trop grand, nous évadant ainsi vers des horizons lointains.
Le Beni Elohim HaRaH’(EL) nous invite à établir avec autrui une relation qui, totalement ouverte et confiante, nous féconde et nous permet de développer nos potentialités en accédant à des richesses dont nous ne soupçonnions pas même l’existence (lorsque nous étions seuls avec nous-mêmes). Il nous amène en outre à entrer facilement en relation avec des personnes totalement différentes de nous, la différence étant toujours vécue comme porteuse d’une dynamique nouvelle susceptible d’ouvrir notre conscience à de nouveaux horizons.
Par ailleurs, HaRaH’(EL) nous protège contre toute tendance à multiplier nos contacts avec autrui au risque de sombrer dans la superficialité. Il nous aide donc à lutter contre une certaine errance issue d’une inclination malsaine à vouloir étendre quantitativement nos relations (le quantitatif étant privilégié au détriment du qualitatif). Il nous soutient enfin contre toute inclination à étaler des connaissances sans pourtant les avoir intégrées convenablement.
Le Beni Elohim HaRaH’(EL) nous invite à établir avec l’Ineffable un climat d’intimité propice à un échange véritable avec Lui. Dans le cadre de cet échange, il nous invite en outre à nous laisser féconder par Sa puissance illuminante et vivificatrice (par la puissance de l’Amour Indicible), nous conduisant à nous épanouir jusqu’à la plénitude de notre mesure.
Le Beni Elohim HaRaH’(EL) nous protège contre toute incapacité à instaurer une intimité dans notre rapport à l’Ineffable, cette relation étant récupérée par notre ego (et son corollaire sur le plan extérieur, la Matrice du monde) pour être dénaturée, nous ôtant toute dimension sacrée (la profanant en quelque sorte) en nous donnant un caractère plus mécanique que cardiaque.
SUR LE PLAN PHYSIQUE
Complémentaire, d’un traitement médical, la HYACINTHE est une excellente pierre thérapeutique qui contribue efficacement à lutter contre la prolifération des cellules cancéreuses. Elle contribue à apaiser la douleur, s’attaque aux cellules malades ou atteintes par un virus ou un parasite, renforce le système immunitaire, contribue à arrêter les infections.
On peut utiliser la HYACINTHE sur :
- Le chakra du plexus Solaire (Manipura Chakra) action sur l’estomac, les intestins, les reins, le foie, le pancréas.
- Le chakra du Sexe (Svadhistana Chakra) action sur la prostate et les testicules.
- Le chakra du Cœur (Anahata Chakra) action sur les poumons.
- Chakra de la Gorge (Vishuddha Chakra) action sur la gorge, la langue et la thyroïde.
- Pour les mélanomes et les os : cette pierre ou application d’Elixir directement sur cette zone ou chakra de la Base.
- Elle fortifie le muscle Cardiaque, en ralentit le rythme et le régule. Cette une excellente pierre pour les sportifs.
- Sur le chakra du sexe : c’est un puissant stimulant sexuel pour l’homme.
SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL
- La HYACINTHE est une pierre d’énergie contenue. Elle dynamise, développe l’enthousiasme et la gaieté sans extériorisation excessive.
- La HYACINTHE donne du courage : le courage d’affronter la réalité, d’accepter la maladie, le courage de se battre contre elle.
- Elle donne aussi de la force : la force de supporter les effets du mal, la force de surmonter les épreuves, la force vitale.
SUR LE PLAN SPIRITUEL
- La HYACINTHE canalise les énergies cosmiques vers le plan physique. Elle irrigue de Lumière divine les organes fragilisés.
Fabriqué sous son influence
FAVORISE LA RICHESSE
Psaume 113 verset 3 :
Du lever du soleil jusqu’à son couchant,
Que le nom de l’Éternel soit célébré !
La composition de l’encens du Beni Elohim HaRaH’(EL) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon le Beni Elohim.
Divin HaRaH’(EL),
Qui louez Celui qui connaît toutes choses,
Apprenez-moi à développer
Une faculté d’appréciation sûre et saine.
Ô puissant HaRaH’(EL),
Qui louez la lumière du lever au coucher du soleil,
Enseignez-moi également
À discerner avec ouverture et tolérance,
Sans m’éparpiller dans mes idées.
Faites enfin,
Ô HaRaH’(EL),
Génie de l’arithmétique,
Que je veille à ce que chaque chose soit donnée
Dans une juste mesure sachant pertinemment
Que de la mesure dont je mesurerai,
On mesurera pour moi en retour
Et qu’à celui qui possède déjà,
On donnera encore et il aura du surplus,
Alors qu’à celui qui possède peu
On lui enlèvera ce qu’il a.
Qu’il en soit ainsi, ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous.
Et pour célébrer la Vie.