SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE SERAPHIM H'aM(YaH)

L’énergie du Seraphim H’ÂM(YaH) à pour spécialité de réagir contre les forces telluriques et toutes les entités s’y rapportant. Le travail sur ces énergies, à l’aide de la prière du Seraphim H’ÂM(YaH), est propice si notre maison d’habitation, ou certaines pièces, ne seraient pas correctement disposées par rapport aux forces du lieu, ou si des influences difficiles s’y font sentir (source ce souterraine, caverne, etc.). Le nom du Seraphim H’ÂM(YaH) est une puissance qui crée une enveloppe subtile nous mettant à l’abri de toutes ces emprises, nous offrant ainsi la possibilité de nous sentir bien dans les endroits les plus difficiles au sens vibratoire.

 

(Réf. Virya1)

On invoque l’Ange Vertu HAÂMIAH pour acquérir tous les trésors du ciel et de la terre. Les kabbalistes disent que ce psaume sert contre la foudre, les armes, les animaux féroces, et les esprits infernaux. HAÂMIAH domine surtout les cultes religieux, et surtout ce qui se rapporte à Dieu ; il protège ceux qui cherchent la vérité.

 

   Le génie contraire Halphas domine l’erreur et le mensonge, et influe sur tous ceux qui n’ont aucun principe de religion. 

 

– (Réf. : Lenain2)

 

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Seraphim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Geburah (Rigueur– Âme). Or Geburah , nous l’avons vu se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Mars. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Seraphim H’ÂM(YaH), au même titre qu’à toutes les autres Seraphim une tonique majeure martienne.

         Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Seraphim, nous constatons que H’ÂM(YaH) est également associée à Netzach (Victoire). Les fonctions célestes du Seraphim H’ÂM(YaH) seront donc colorées d’une tonique mineure VénusienneAinsi, la fonction principale du Seraphim H’ÂM(YaH) : 

 

Nous amène à engager dans l’action pour que nous découvrions et défendions notre identité véritable ((tonique majeur Martienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Vénusiennes.

 

         En raison de sa coloration Vénusienne, le pouvoir du Seraphim H’ÂM(YaH) se révèle donc particulièrement efficace pour apprendre agir avec douceur, diplomatie et beaucoup de courtoisie. C’est en fait le chevalier courtois, amoureux, passionné, prêt à accomplir n’importe quel exploit par amour pour sa dame. De même, H’ÂM(YaH) nous aide à lutter contre toute tendance en agir qu’en fonction des pulsions de notre nature passionnelle. Si nous agissons avec trop de tiédeur ou de retenue, nous trouverons également auprès de ce Seraphim l’appui et le soutien nécessaire pour réformer notre comportement.

 

        Selon la tradition initiatique nous précise que les gantelets sont l’arme du chevalier en rapport avec les énergies vénusiennes de ce Seraphim. Les gantelets évoquent la pureté et la virginité: ils incarnent le refus de s’associer ou de faire quelques concessions que ce soit à l’ennemi. En effet, les mains sont avant tout le moyen d’expression, de communication, de partage, d’union, voir de don à l’autre. Revêtues des gantelets, les mains ne perdent pas pour autant leur potentiel d’action mais deviennent littéralement des mains de fer, intransigeantes devant les perversités et la malignité. Ce sont elles qui porteront l’épée et la dirigeront sans aucune hésitation sous l’influence de l’esprit vers le cœur du dragon.

 

 » Les gantelets, rapporte Raymond Lulle, formés de mailles ou de lamelles de fer qui se chevauchent, garde les mains du chevalier des blessures, mais surtout des contacts impurs. Qu’il n’oublie point que toute sa force vient de Dieu, le souverain seigneur, et qu’après avoir déposé les armes, et ôté ses gantelets, il lui reste l’impérieux devoir de joindre ses mains nues pour rendre grâce, par la prière, à Celui qui lui donna la force de vaincre… ».

 

Et si ces gantelets associés à H’ÂM(YaH) évoquent l’idée de pureté et de virginité, ils sont aussi ses gants blancs que tout apprenti franc-maçon se voit remettre lors de son initiation. Ce dernier reçoit deux paires : l’une pour lui-même et une autre pour « la femme qu’il estime le plus. ». À propos de ses gants blancs, il représente pour le maçon écrit Oswald Wirth,

 

«  Le souvenir de ses engagements. La femme qui les lui montreralorsqu’il sera sur le point de défaillir, lui apparaîtra comme sa conscience vivante, comme la gardienne de son honneur. Quelle mission plus haute pourrait-on confier à la femme que l’on estime le plus ? … Le rituel fait observer que ce n’est pas toujours celle que l’on aime le plus, car l’amour, souvent aveugle, peut se tromper sur la valeur morale de celle qui doit être l’inspiratrice de toutes les œuvres généreuses est grandes… »

(Oswald Wirth, le livre de l’apprenti, Dervy éditeur 1982.)

 

         C’est pourquoi H’ÂM(YaH) nous révèle par diverse influence les clés secrètes de la purification de nos désirs et de la sublimation de nos passions. Cette œuvre, symbolisé par l’idéal de la bienheureuse Vierge Marie, selon le mot de la tradition, « d’acquérir les trésors du ciel et de la terre. ». Sur un plan plus général, H’ÂM(YaH) combat le mensonge et l’agnosticisme.

      De même, si ANI(EL) était l’ange de l’Occident, H’ÂM(YaH) et celui de l’Orient. Or, si la mission spirituelle de l’Occident emprunte la voie héroïque ou intellectuelle, celle de l’Orient suis la voie mystique et contemplative, celle des prêtres qui assurent le contact entre L’Ineffable et les hommes. Ainsi, l’Orient est la source éternelle de lumière, de cette lumière qui vient de Dieu et illumine l’humanité. Tout ce qui se rattache aux divers cultes religieux et à la quête spirituelle se retrouve sous l’influence de H’ÂM(YaH), cet être porteur de lumière, qui apparaît de l’Orient tel un soleil levant pour nous éclairer et nous guider. Ce Seraphim est donc un appui efficace pour toutes nos activités spirituelles, et il facilite l’expérience de l’illumination, comme l’a vécu Saül (qui devint Paul) sur le chemin de Damas.

De plus, à l’opposé de l’Occident qui vibre sur une tonalité masculine, l’orient est eutonie avec la tonalité féminine. Aussi, H’ÂM(YaH) est une fois de plus le messager privilégié de l’Immaculée Conception. Lorsque, dans les moments de doute et de dépression la lumière de notre foi semble vaciller, H’ÂM(YaH) peut avantageusement être invoqué pour raviver cette lumière, devenue porteuse de vie. Ce fidèle messager dépose alors nos prières au pied de la Vierge Marie et en rapporte les célestes bénédictions.

LE SERAPHIM H'ÂM

Le nom du Séraphim H’ÂM(YaH) est constitué d’un radical composé des lettres CheTh, AYiN et MeM à partir desquelles nous pouvons former le mot (CheThMeM) qui, prononcé h’am, désigne le « beau-père » et sert également de prénom à l’un des fils de Noé (traduit dans la Bible de Jérusalem par Cham). Prononcé h’om, il évoque par ailleurs la « chaleur ». Enfin, nous pouvons également tirer de ce même radical le mot am (AYiNMeM) signifiant le « peuple ». Quant à la particule Yah, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable. Pour saisir la signification profonde du nom composé à partir de ce radical, nous devons donc nous interroger sur le sens de ces mots.

 

À propos tout d’abord du beau-père, il évoque directement la notion de mariage. En effet, le beau-père, et particulièrement celui de l’épouse (c’est-à-dire le père de l’époux), jouait chez les Hébreux un rôle fondamental sur le plan matrimonial car c’est lui qui autorisait le mariage. Ainsi, si la belle Tamar épousa Er, c’est parce que Juda, son beau-père, en avait décidé ainsi :

 

« Juda prit une femme pour son premier-né Er, elle se nommait Tamar. ».

– Genèse XXXVIII, 6.

 

De même, si une Philistine put épouser Samson, c’est parce que son beau-père acquiesça à la demande de son fils :

 

« Samson descendit à Timna et remarqua, à Timna, une femme parmi les filles des Philistins. Il remonta et l’apprit à son père et à sa mère : « J’ai remarqué à Timna, dit-il, parmi les filles des Philistins, une femme. Prends-la-moi donc pour épouse. ».

– Juges XIV, 1-2. 

 

Enfin, si Rebbeca devint la femme d’Isaac, c’est parce que son beau-père Abraham avait décidé d’envoyer son tout dévoué serviteur à la recherche d’une épouse pour son fils, celle-ci devant répondre à des critères que le vieux patriarche avait lui-même établis, éclairé par l’Esprit de Dieu :

 

« Tu ne prendras pas pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, et tu choisiras une femme pour mon fils Isaac. ».

– Genèse XXIV, 3-4.

 

En ce sens, le beau-père canalise, sur un plan symbolique, la force du désir, évitant qu’elle ne sombre sous l’emprise de l’ego et de ses pulsions purement instinctuelles (ce que manifesterait le fait que les jeunes gens se choisissent une épouse par eux-mêmes sans se référer à une autorité supérieure incarnée par les beaux-pères). Nous pouvons donc en déduire que le Séraphim H’ÂM(YaH) nous aide à combattre les puissances mortifères en nous incitant à agir conformément au désir que nous nourrissons au plus profond de notre être (et non en fonction de nos pulsions instinctuelles). Le fait que le terme (CheThMeM), prononcé h’om, évoque par ailleurs « la chaleur » est particulièrement éloquent puisqu’il nous confirme que l’enjeu dont il s’agit ici se réfère bien à la réalité du désir. En effet, la sensation de chaleur a toujours été intimement associée à l’expression du désir et plus précisément encore à celle du désir sexuel. Pensons, à titre d’exemple, à l’expression « être en chaleur » pour désigner, chez les animaux, l’état de la femelle lorsqu’elle se montre réceptive face à l’ardeur sexuelle du mâle.

 

Plus encore, nous avons également mentionné que le terme h’am désigne l’un des trois fils de Noé (traduit dans la Bible de Jérusalem par Cham). Or le livre de la Genèse nous rapporte une curieuse anecdote à son propos :

 

« Les fils de Noé qui sortirent de l’arche était Sem, Cham et Japhet ; Cham est le père de Canaan. Ces trois-là étaient les fils de Noé et à partir d’eux se fit le peuplement de toute la terre. Noé, le cultivateur, commença de planter la vigne. Ayant bu du vin, il fut enivré et se dénuda à l’intérieur de la tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père et avertit ses deux frères au-dehors. Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leur épaule et, marchant à reculons, couvrirent la nudité de leur père ; leurs visages étaient tournés en arrière et ils ne virent pas la nudité de leur père. Lorsque Noé se réveilla de son ivresse, il apprit ce que lui avait fait son fils le plus jeune. Et lui dit : « Maudit soit Canaan ! Qu’il soit pour ses frères le dernier des esclaves ! » Il dit aussi : « Béni soit Yahvé, le Dieu de Sem, et que Canaan soit son esclave ! Que Dieu mette Japhet au large, qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave. » ».

– Genèse IX, 18-27.

 

Pour interpréter ce récit sur un plan symbolique, il importe d’abord de savoir que Noé s’écrit en hébreu NoUNCheTh . Or la lettre NoUN (dont l’idéogramme est un poisson) évoque un processus par lequel la grâce divine pénètre en l’homme et le glorifie, celui-ci, comblé des faveurs célestes, rendant alors témoignage. Quant à la lettre CheTh (dont l’idéogramme est une clôture), elle incarne un processus par lequel nous nous délivrons de l’emprise de la Matrice du monde pour entrer dans l’intimité de l’Ineffable. Ainsi, Noé représente l’esprit de l’initié qui, pénétré par la grâce divine (NoUN ), entre dans un rapport d’intimité avec l’Ineffable (CheTh).

 

Quant au fait que Noé, sous l’effet du vin, se dénudât à l’intérieur de la tente, il évoque (l’homme nouveau) un moment de profonde ivresse mystique au cours duquel nous nous extrayons des sollicitations du monde extérieur (Noé est sous la tente), pour être pleinement ambré par la grâce (symbolisée par le vin) et trouver ainsi l’extase en participant aux réalités divines. Pour s’en convaincre, rappelons que la nudité évoque parfois un processus de retour aux origines. Plus encore, le fait de se dévêtir marque également l’abolition de toute séparation (évoquée par le vêtement), permettant de se placer dans un rapport de communion étroite et intime.

 

Cham, quant à lui, incarne la force du désir, comme nous le confirme l’étymologie de son nom qui est associé à la chaleur. Il symbolise donc une réalité qui peut devenir un agent de communion (en incitant l’homme à répondre à l’appel de l’Ineffable). Toutefois, elle va se transformer dans ce récit en un élément de perversion en profanant l’expérience hautement mystique vécue par l’esprit, cherchant à l’inscrire dans une dimension purement instinctuelle. En effet, le désir ne sera plus ici une puissance de libération, mais une force d’aliénation qui tentera d’assujettir à des forces purement instinctuelles deux autres dimensions de la nature humaine (s’inscrivant dans cette dynamique de réponse à l’appel de l’Ineffable). En effet, Cham invita ses deux frères Sem et Japhet à participer au « spectacle » de leur père. Or Sem (SchINMeM) évoque le « nom » qui, pour les Hébreux, incarne toujours la nature profonde et la vocation de la réalité ainsi désignée. Dès lors, en invitant Sem à regarder son père, Cham évoque un processus par lequel le désir tente de soumettre la vocation de l’homme (Sem) à des pulsions purement instinctuelles, l’horizontalisant en quelque sorte (la vocation de l’homme qui est participation à l’Esprit de Dieu devient alors participation à l’Esprit du monde).

 

Quant à Japhet (YoDPeHTaV), son nom signifie « ouvrir », « élargir » ou « agrandir » (ce que laissent d’ailleurs entendre clairement les paroles de Noé à l’adresse de Japhet : « Que Dieu mette Japhet au large… »). Si Sem incarne la vocation de l’homme, Japhet incarne donc son aptitude à transcender ses limitations (sa finitude) pour s’ouvrir à l’infinité de l’Ineffable et y participer pleinement. Dès lors, en invitant Japhet à regarder son père, Cham évoque un processus par lequel le désir tente de le soumettre à des pulsions purement instinctuelles, l’horizontalisant en quelque sorte (cette aspiration à transcender ses limitations se dénaturant en une quête toujours plus effrénée de pouvoir, d’avoir et de valoir). Notons que Cham, dans sa dimension pervertie, devient Canaan (KaPhNoUNAYiNNoUN ) associé au terme kineah (KaPhNoUNAYiNHe) qui veut dire « soumission » ou « humiliation ». La force du désir incarnée par Cham, en s’alliant aux pulsions instinctuelles, n’est donc plus force de communion, mais force d’aliénation (de soumission).

 

Considérant ce qui précède, l’enjeu du Séraphim H’ÂM(YaH) consiste donc à nous aider à lutter contre les puissances égoïques qui nous maintiennent dans un état mortifère en sachant agir non plus en fonction de nos pulsions instinctuelles, mais du désir qu’il nourrit au plus profond de notre être (le désir de se placer en communion avec l’Ineffable). À ce titre d’ailleurs, notons que le dernier mot que nous avons formé à partir du radical, le terme am ( AYiNMeM), désigne le « peuple » en tant que rassemblement. Prononcé ‘im, ce même mot signifie « avec ». Nous retrouvons donc à nouveau cette notion de communion à laquelle la force du désir, affranchie de l’emprise de l’ego sous l’influence d’H’ÂM(YaH), doit nous permettre d’arriver. Sur un plan supérieur, cet enjeu consiste à défendre les valeurs de l’amour en combattant toutes les situations dans lesquelles il y a tentative de détournement de la force désir.

Nous savons que les Séraphim sont étroitement associées à l’archétype de Mars. La tradition hermétique attribue donc à H’ÂM(YaH) (au même titre qu’à toutes les Séraphim ) un enjeu essentiellement martien consistant à combattre les puissances régressives du monde (ou de l’ego) qui nous détournent de notre vocation profonde.

 

     Plus encore, selon les hermétistes, le Seraphim H’ÂM(YaH) est également associé à Vénus. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure vénusienne. Or Vénus évoque fondamentalement la puissance attractive du désir (celle qui instaure un rapport d’union ou de communion privilégiée entre deux réalités). Le principal enjeu de H’ÂM(YaH) consiste donc à nous amener à combattre les forces mortifères en sachant canaliser notre force du désir dans une dynamique d’union ou de communion privilégiée.

 

       Dans cette perspective, H’ÂM(YaH) stimule notre capacité à agir en nous appuyant sur les valeurs de notre cœur. Il nous amène ainsi à développer une nature particulièrement attractive et sociable sachant établir un rapport d’intimité avec les êtres qui nous entourent, évitant pour ce faire toute tension et toute discorde. Il nous confère donc le plus souvent un esprit de concorde, du tact et de la diplomatie. De même, il nous amène à lutter contre toute tendance à agir sous l’emprise de pulsions instinctuelles primaires, générant alors de nombreux conflits au niveau de notre entourage. Il nous protège enfin contre diverses inclinations à séduire pour mieux asservir l’autre à nos propres besoins.

       Considérant ses toniques planétaires, le Seraphim H’ÂM(YaH) est invoquée pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect consonant entre Mars et Vénus ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence de H’ÂM(YaH) sur la conscience humaine, pour l’illustrer, nous avons choisi  » le conte roumain du prince et de la nymphe. »   

Ce conte rapporte qu’un prince partit en quête de sa bien-aimée. Ayant déjà exploré toutes les contrées, il n’y avait que les hauteurs infinies qui lui étaient encore inconnues.

 

           Or, il rencontra un jour un arbre majestueux dont la cime s’élever jusqu’aux nuages. Il n’hésita plus et il entreprit de grimper vers son sommet. Une demi-journée durant, le prince monta, sans seulement apercevoir l’extrémité des branches. Gêné par les chaussures, il s’en débarrassa, glissa le bonnet sous sa chemise et continua son ascension. Plein de courage et soutenu par son désir de trouver enfin l’amour, le prince montait toujours plus haut.

 

            Soudain, dans un grand ébranlement, le Vent, vêtu de son manteau flottant, se précipita vers lui. Le prince l’attrapa alors, le ligota avec les pans flottants de son manteau et il l’attacha aux branches. Puis il reprit son ascension. Bientôt, il rencontra la Pluie. Elle descendait vers lui, déversant des cordes de gouttes et battant autour de lui en tous sens. Ne voulant pas attendre, elle frappa le prince sans pitié et fini ainsi ligotée dans ses propres cordes. Comme il poursuivait sa montée, le prince vit arriver et la nuit. Alors qu’elle couvrait ses yeux, le prince la pria d’attendre, et la Dame noir accéda à sa demande. Le prince la remercia, puis il la pria encore de libérer le Vent et la Pluie en descendant ; et, sans attendre davantage, il reprit sa route. Quand il atteignit la dernière branche, s’ouvrir devant lui une région telle qu’il n’en avait jamais vue sur la terre : toute bleue, blanche et dorée, comme créer uniquement du ciel des nuages et du soleil éclatant.

 

            Ce conte s’avère fort riche au niveau du symbolisme et décrit bien l’attitude de celui qui se montrant sensible au rayon du Seraphim H’ÂM(YaH), s’en va à la rencontre de sa dulcinée son (Âme). Le prince qui, par désespoir d’amour, s’en fut de par le monde (plan horizontal, monde extérieur) à la recherche de sa bien-aimée constate que ces efforts demeurer vains et décida de grimper finalement à l’arbre gigantesque (plan vertical) qui se présente à lui. Cette ascension de l’arbre symbolise bien sûr l’élévation de la conscience humaine vers le monde de l’esprit. Le prince du pour ce faire, se débarrasser de ces chaussures (ascèse au niveau physique), lutter contre le vent (ascèse au niveau éthérique), lutter contre la pluie (ascèses au niveau émotionnel) et finalement discuter avec la nuit afin que celle-ci lui laisse encore un peu de lumière (ascèse au niveau mental).

       

Ayant transcendé les quatre niveaux inférieurs (les quatre dimensions de la personnalité humaine), le prince pénétra dans les mondes de l’esprit où il trouva sa bien-aimée (son âme).

Le Seraphim H’ÂM(YaH) nous amène à lutter contre toutes les forces mortifères (celles de l’ego) qui nous aliènent, en sachant agir conformément au désir que nous nourrissons au plus profond de notre être (c’est-à-dire en fonction de la réalité à laquelle nous voulons participer et vers laquelle nous focalisons instinctivement tout notre être).

       De même, H’ÂM(YaH) nous aide ainsi à lutter contre toute tendance à agir pour satisfaire nos désirs les plus égocentriques, étant illusionnés par des forces de la Matrice qui nous détourne de nos véritables aspirations. Il nous libère également de toute inclination à asservir notre milieu à des instincts primaires et égoïques.

Le Seraphim H’ÂM(YaH) nous conduit à rendre notre relation plus authentique et plus véritable en agissant conformément au désir qui habite en notre cœur, en dehors de toute pulsion instinctuelle. Nous apprendrons ainsi à nous abandonner au désir et à nous ouvrir à l’attention que l’autre exerce sur nous.


        D’autre part, H’ÂM(YaH) nous aide également à lutter contre toute tendance à agir en donnant libre cours à nos passions, chosifiant l’autre pour en faire un objet de jouissance que l’on jette après usage. Il nous protège ainsi contre diverses inclinations à séduire dans le seul but de nous faire plaisir, sans égard au respect d’autrui.

Le Seraphim H’ÂM(YaH) nous invite à agir non plus en fonction de nos pulsions instinctuelles, mais en conformité avec le désir que nous nourrissons au plus profond de notre être (celui de communier à la réalité de Dieu). À ce titre, il nous amène à défendre les valeurs de l’amour en combattant toutes les situations dans lesquelles il y a tentative de détournement de la force désir.

 

D’autre part, H’ÂM(YaH) nous protège également contre toute forme de pseudo-mysticité qui, prétendant défendre les valeurs de l’amour, chercherait à favoriser l’expression de pulsions instinctuelles (sexuelles) débridées sous le couvert d’une expérience prétendument mystique et spirituelle.

De couleur VERTE, elle est associée :

 

 Au plexus cardiaque – le chakra du cœur Anahata chakra.

SUR LE PLAN PHYSIQUE

Le chakra du CŒUR : on prête au PÉRIDOT d’excellentes propriétés défatigantes et digestives. Il renforcerait le système immunitaire. Le PÉRIDOT est la pierre idéale pour dynamiser les défenses naturelles du corps lors de maladies infectieuses.

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

 C’est la Pierre du renouveau, c’est au Le chakra du CŒUR que le PÉRIDOT trouve sa place naturelle.

 

Pierre énergisante, reconstituante, réharmonisante et purificatrice, elle donne beaucoup de vitalité au corps et à l’esprit.

 

Le PÉRIDOT peut même faire naître des amours soudaines, des coups de foudre. À défaut, elle est une pierre qui peut annoncer des changements dans une situation amoureuse précaire ou conflictuelle.

 

Cependant, c’est une pierre plutôt tranquille et équilibrante au niveau des émotions, car elle apporte toujours une pointe de gaieté.

 

Le PÉRIDOT apaise les tendances à la jalousie, que ce soit la jalousie amoureuse ou l’envie de posséder ce que d’autres possèdent.

SUR LE PLAN SPIRITUEL

Protecteur, le PÉRIDOT sauvegarde les équilibres menacés par des influences extérieures négatives. À ce titre, le PÉRIDOT et très complémentaire de la LABRADORITE pour les personnes exerçant des professions médicales car elles doivent subir fréquemment des énergies négatives véhiculées par leurs patients.

 

Comme L’ÉMERAUDE, le PÉRIDOT supporte mal la présence d’autres pierres mais contrairement à L’ÉMERAUDE, qui perd ses propriétés au contact d’autres pierres, le PÉRIDOT voit ses forces multipliées  mais détournées de leurs fonctions curatives : le PÉRIDOT ne cherche alors qu’à dominer les autres pierres présentes, ce qui l’éloigne des buts thérapeutiques poursuivis.

 

Le PÉRIDOT doit donc être utilisé seul en pierre de contact ou, à la rigueur avec des pierres roses ou incolores.

LE PENTACLE DE H'ÂM(YaH)

Fabriqué sous son influence 

 

Protège Des Puissances Terrestres.

 

Psaume 91 verset 9 :

Ki-atah Adonaï Mah’essi ‘Eleyon Ssameta Me’onekha

Toi qui dis : Yhwh mon abri et qui fais d’Elyôn ton refuge

La composition de l’encens du Seraphim H’ÂM(YaH) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon Seraphim.

1/3 de Muscade,

Aromate de Mars

L'AROMATE DE MARS - LA MUSCADE

2/3 de de Santal,

Aromate du Vénus

Divin H’ÂM(YaH),

Qui portez l’espérance de toutes les créatures de la terre,

Inspirez-moi d’agir avec le cœur

À l’image du bon pasteur

Qui donne sa vie pour ses brebis.

Ô puissant H’ÂM(YaH),

Revêtez-moi ainsi des gantelets,

Symbole de la pureté et de la virginité,

Afin que j’accède aux clefs secrètes

De la purification des désirs

Et de la sublimation des passions.

Guidez-moi également pour que je m’éveille

À la vie mystique et contemplative,

Favorisant sur toute la terre

Un contact privilégié

Entre les hommes et la divinité.

Faites qu’avec votre bénédiction,

Ô H’ÂM(YaH),

Qui avez mis dans le Suprême votre logis,

Je puisse enfin faire l’expérience de l’illumination.

Je serai alors ce chevalier courtois,

Amoureux, passionné,

Prêt à accomplir n’importe quel exploit

Pour obtenir les faveurs de sa Dame,

Le pouvoir spirituel de son âme.

Qu’il en soit ainsi ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.