L’ANGE HAAMIAH – LE SERAPHIM H’ÂM(YaH)

L’ANGE HAAMIAH – LE SERAPHIM H’ÂM(YaH)
SIGNIFICATION DU SOUFFLE

L’énergie du Serafim H’ÂM(YaH) à pour spécialité de réagir contre les forces telluriques et toutes les entités s’y rapportant. Le travail sur ces énergies, à l’aide de la prière du Seraphim H’ÂM (YaH), est propice si notre maison d’habitation, ou certaines pièces, ne seraient pas correctement disposées par rapport aux forces du lieu, ou si des influences difficiles s’y font sentir (source ce souterraine, caverne, etc.). Le nom du Seraphim H’ÂM (YaH) est une puissance qui crée une enveloppe subtile nous mettant à l’abri de toutes ces emprises, nous offrant ainsi la possibilité de nous sentir bien dans les endroits les plus difficiles au sens vibratoire. (Réf. Virya1)
On invoque l’Ange Vertu HAÂMIAH pour acquérir tous les trésors du ciel et de la terre. Les kabbalistes disent que ce psaume sert contre la foudre, les armes, les animaux féroces, et les esprits infernaux. HAÂMIAH domine surtout les cultes religieux, et surtout ce qui se rapporte à Dieu ; il protège ceux qui cherchent la vérité.
Le génie contraire Halphas domine l’erreur et le mensonge, et influe sur tous ceux qui n’ont aucun principe de religion. – (Réf. : Lenain2)
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Serafim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Geburah (Rigueur– Âme). Or Geburah , nous l’avons vu se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Mars. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Serafim H’ÂM(YaH), au même titre qu’à toutes les autres Seraphim une tonique majeure martienne.
Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Seraphim, nous constatons que H’ÂM(YaH) est également associée à Netzach (Victoire). Les fonctions célestes du Seraphim H’ÂM(YaH) seront donc colorées d’une tonique mineure Vénusienne. Ainsi, la fonction principale du Seraphim H’ÂM(YaH) :
Nous amène à engager dans l’action pour que nous découvrions et défendions notre identité véritable ((tonique majeur Martienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Vénusiennes.
En raison de sa coloration Vénusienne, le pouvoir du Serafim H’ÂM (YaH) se révèle donc particulièrement efficace pour apprendre agir avec douceur, diplomatie et beaucoup de courtoisie. C’est en fait le chevalier courtois, amoureux, passionné, prêt à accomplir n’importe quel exploit par amour pour sa dame. De même, H’ÂM(YaH) nous aide à lutter contre toute tendance en agir qu’en fonction des pulsions de notre nature passionnelle. Si nous agissons avec trop de tiédeur ou de retenue, nous trouverons également auprès de ce Seraphim l’appui et le soutien nécessaire pour réformer notre comportement.
Selon la tradition initiatique nous précise que les gantelets sont l’arme du chevalier en rapport avec les énergies vénusiennes de ce Seraphim. Les gantelets évoquent la pureté et la virginité: ils incarnent le refus de s’associer ou de faire quelques concessions que ce soit à l’ennemi. En effet, les mains sont avant tout le moyen d’expression, de communication, de partage, d’union, voir de don à l’autre. Revêtues des gantelets, les mains ne perdent pas pour autant leur potentiel d’action mais deviennent littéralement des mains de fer, intransigeantes devant les perversités et la malignité. Ce sont elles qui porteront l’épée et la dirigeront sans aucune hésitation sous l’influence de l’esprit vers le cœur du dragon.
” Les gantelets, rapporte Raymond Lulle, formés de mailles ou de lamelles de fer qui se chevauchent, garde les mains du chevalier des blessures, mais surtout des contacts impurs. Qu’il n’oublie point que toute sa force vient de Dieu, le souverain seigneur, et qu’après avoir déposé les armes, et ôté ses gantelets, il lui reste l’impérieux devoir de joindre ses mains nues pour rendre grâce, par la prière, à Celui qui lui donna la force de vaincre… ».
Et si ces gantelets associés à H’ÂM(YaH) évoquent l’idée de pureté et de virginité, ils sont aussi ses gants blancs que tout apprenti franc-maçon se voit remettre lors de son initiation. Ce dernier reçoit deux paires : l’une pour lui-même et une autre pour « la femme qu’il estime le plus. ». À propos de ses gants blancs, il représente pour le maçon écrit Oswald Wirth,
“ Le souvenir de ses engagements. La femme qui les lui montrera, lorsqu’il sera sur le point de défaillir, lui apparaîtra comme sa conscience vivante, comme la gardienne de son honneur. Quelle mission plus haute pourrait-on confier à la femme que l’on estime le plus ? … Le rituel fait observer que ce n’est pas toujours celle que l’on aime le plus, car l’amour, souvent aveugle, peut se tromper sur la valeur morale de celle qui doit être l’inspiratrice de toutes les œuvres généreuses est grandes… »
(Oswald Wirth, le livre de l’apprenti, Dervy éditeur 1982.)
C’est pourquoi H’ÂM(YaH) nous révèle par diverse influence les clés secrètes de la purification de nos désirs et de la sublimation de nos passions. Cette œuvre, symbolisé par l’idéal de la bienheureuse Vierge Marie, selon le mot de la tradition, « d’acquérir les trésors du ciel et de la terre. ». Sur un plan plus général, H’ÂM(YaH) combat le mensonge et l’agnosticisme.
De même, si ANI(EL) était l’ange de l’Occident, H’ÂM (YaH) et celui de l’Orient. Or, si la mission spirituelle de l’Occident emprunte la voie héroïque ou intellectuelle, celle de l’Orient suis la voie mystique et contemplative, celle des prêtres qui assurent le contact entre L’Ineffable et les hommes. Ainsi, l’Orient est la source éternelle de lumière, de cette lumière qui vient de Dieu et illumine l’humanité. Tout ce qui se rattache aux divers cultes religieux et à la quête spirituelle se retrouve sous l’influence de H’ÂM(YaH), cet être porteur de lumière, qui apparaît de l’Orient tel un soleil levant pour nous éclairer et nous guider. Ce Seraphim est donc un appui efficace pour toutes nos activités spirituelles, et il facilite l’expérience de l’illumination, comme l’a vécu Saül (qui devint Paul) sur le chemin de Damas.
De plus, à l’opposé de l’Occident qui vibre sur une tonalité masculine, l’orient est eutonie avec la tonalité féminine. Aussi, H’ÂM(YaH) est une fois de plus le messager privilégié de l’Immaculée Conception. Lorsque, dans les moments de doute et de dépression la lumière de notre foi semble vaciller, H’ÂM(YaH) peut avantageusement être invoqué pour raviver cette lumière, devenue porteuse de vie. Ce fidèle messager dépose alors nos prières au pied de la Vierge Marie et en rapporte les célestes bénédictions.

Le nom du Serafim MeNaD(EL) est constitué d’un radical composé des lettres ALePh, NoUN et YoD à partir desquelles nous pouvons former le mot (ALePh – NoUN – YoD) qui, prononcé Anî , signifie-« je » ou « moi » et qui, prononcé Ôni, signifie le « deuil » ou la « misère ». Par ailleurs, nous pouvons également constituer le mot Aïn (ALePh – YoD – NoUN) signifiant le « néant ». Quant à la particule EL, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable. Pour saisir l’enjeu auquel ce Serafim se réfère, entreprenons donc l’analyse symbolique des mots que nous avons extraits du radical.
À ce titre, nous constatons déjà que c’est la réalité du moi qui est directement impliquée par le Seraphim ANI (EL) puisque le radical (ALePh – NoUN – YoD), prononcé Anî, signifie-« je » ou « moi ». En ce sens, cet ange va nous aider à lutter contre toute des prétentions de notre l’Ego (du moi humain) à exister par lui-même alors qu’il n’est rien comme l’évoque de manière éloquente le mot Aïn (ALePh – YoD – NoUN) signifiant « néant ». Nous savons en effet que la Source créa l’homme à partir de la glèbe du sol. Or cette glèbe était directement issue du néant comme l’affirme de manière fort explicite la doctrine catholique :
“La création est l’acte par lequel Dieu, sans tirer le monde de sa propre substance, ni d’aucun élément préexistant, le fait apparaître hors de lui, là où rien n’existait. “.
– Dictionnaire de Théologie catholique commencé sous la direction de A. Vacant et continué sous celle de E. Mangenot, tome III (deuxième partie), Letouzey et Anné, Paris, 1911.
En d’autres termes, Il créa le monde de ce qui n’est pas Lui, c’est-à-dire du néant ou du rien comme nous pouvons encore le lire dans le second livre des Maccabées :
“Je t’en conjure, mon enfant, regarde le ciel et la terre et vois tout ce qui est en eux, et sache que Dieu les a faits de rien et que la race des hommes est faite de même manière. “. – 2 Maccabées VII, 28.
Saint Paul dira d’ailleurs de Dieu qu’Il est Celui
” Qui donne la vie aux morts et appelle le néant à l’existence. “.
– Romains IV, 17.
En tant que créature de glèbe, nous sommes donc nous-mêmes issu du néant, et notre existence est dès lors, un don de l’Ineffable qui se renouvelle d’ailleurs à chaque instant de sa vie. Saint Irénée de Lyon écrira en ce sens :
« Ce n’est pas de nous, ni de notre propre nature que nous tenons la vie : elle nous est donnée, selon la grâce de Dieu. ».
– Tresmontant, Claude, Le Problème de l’âme, Éditions du Seuil, Paris, 1971.
Toutefois, cette néantitude est une réalité difficile à accepter pour notre l’ego qui, pris d’un fol orgueil, cherche à se substituer au Créateur en tentant d’être le centre de l’univers, faisant tourner le monde autour de lui. Or c’est précisément ce contre quoi agit le Seraphim ANI (EL).
En effet, il nous invite à lutter contre les puissances égoïques qui nous maintiennent dans un état mortifère, en combattant en nous toute inclination, à vouloir agir en fonction d’une image idéale projetée par notre ego et érigée en véritable idole (et non en fonction de ce que nous sommes véritablement). Sur un plan supérieur, cet enjeu consiste également à défendre les valeurs de l’amour en combattant autour de nous toutes les situations contribuant au développement d’un culte de la personne (une dynamique résolument contraire à celle du don de soi inhérente à l’expression de l’amour).
D’autre part, si le mot aïn (ALePh – YoD – NoUN) évoque de prime abord le néant du moi en tant que réalité, qui n’existe pas par elle-même, il évoque également, sur un plan supérieur, une autre sorte de néant, celui de l’Ineffable (la Source), en tant qu’image employée par les kabbalistes pour désigner la réalité inconcevable du Créateur à laquelle le moi véritable (l’essence profonde) est appelé à participer. À propos de cette image, les anciens affirmaient unanimement que l’Ineffable ne peut être ni perçu, ni conçu, ni imaginé, ni décrit par l’homme. Le Sepher ha Zohar le désigne d’ailleurs comme étant « le Mystérieux des Mystérieux » et « l’Inconnu des Inconnus » conformément à ce mot célèbre :
” À toi, Seigneur, la royauté : tu es souverainement élevé au-dessus de tout. “.
– 1 Chroniques XXIX, 11.
C’est probablement Isaac l’Aveugle qui fut le premier kabbaliste à désigner plus précisément cette dimension infinie et insaisissable de l’Ineffable en utilisant une expression devenue célèbre par la suite. Il s’agit du terme hébreu Ain Soph, qui se traduit par les mots « Vide sans borne » et qui fut repris et plus précisément défini par Azriel de Gérone (un disciple d’Isaac l’Aveugle) dans son commentaire sur le Sepher Yetsirah :
“Aïn Soph est l’état indifférencié dans la parfaite Unité, au sein de laquelle il ne se produit aucun changement. Et comme il est sans limite, rien n’existe hormis lui ; comme il est au-dessus de tout, il est le principe en lequel se rencontrent tout le caché et le visible ; et comme il est caché, il est la racine de la foi et de l’incrédulité, et les sages de l’exploration approuvent celui qui dit que notre compréhension de lui ne peut se faire que par la voie de la négation. “.
Cette compréhension de l’Ineffable par voie de négation est d’ailleurs assez voisine de celle de Maître Eckhart (1260-1328), le célèbre mystique chrétien allemand qui fut, à peu de choses près, le contemporain d’Azriel de Gérone. En effet, Maître Eckhart écrivit :
« Des maîtres frustres disent que Dieu est un Être pur, mais Il est aussi haut au-dessus de l’être que l’ange le plus élevé l’est au-dessus d’une mouche. Je parlerai aussi incorrectement de Dieu en l’appelant un être, que si je disais du soleil qu’il est blême ou noir. Dieu n’est ni ceci ni cela. Un maître dit : “Si quelqu’un se figure avoir connu Dieu et avoir connu quelque chose, il n’a pas connu Dieu”. Mais quand j’ai dit que Dieu n’était pas un être et qu’il était au-dessus de l’être, je ne lui ai pas par-là dénié l’être, au contraire : j’ai exhaussé l’être en Lui. Si je prends le cuivre dans l’or, il y est sur un mode supérieur à celui qu’il a en lui-même. Saint-Augustin dit : “Dieu est sage sans sagesse, bon sans bonté, puissant sans puissance.” ».
– Maître Eckhart, Traités et Sermons, Traduction de Alain de Libera, GF-Flammarion, Paris, 1993.
Dès lors, en nous aidant à lutter contre la prétention de notre moi à être le centre de l’univers alors que nous sommes que néant (vide), le Seraphim ANI (EL) nous amène également, sur un plan supérieur, à lutter contre toute prétention à vouloir saisir l’Ineffable et à vouloir Lui projeter nos aspirations égoïques (nous en faisant une véritable idole), l’Ineffable demeurant totalement incompréhensible à tout entendement. En fait, nous découvrons ainsi que Celui qui est néant pour l’homme (l’Ineffable) est en fait le Seul qui puisse dire « Je »
” Je suis Celui qui est ” – Exode III, 14.
Déclare le Seigneur à Moïse) alors que celui qui dit « je » (l’homme) n’est en fait que néant (il n’est rien par lui-même). Toutefois, en reconnaissant la néantitude de son moi, l’homme peut dès lors participer au néant de Dieu (ce néant qui est vie et non plus vide). Comme l’a écrit Maurice Blondel :
“ L’homme ne peut gagner son être qu’en le reniant en quelque façon pour le rapporter à son principe et à sa fin. Renoncer à ce qu’il a de propre et anéantir ce néant qu’il est, c’est recevoir cette vie pleine’ à laquelle il aspire, mais dont il n’a pas la source en soi. Il faut donner le tout pour le tout… “.
– Cité dans Varillon, François, Joie de croire, joie de vivre, Éditions du Centurion, Paris, 1981.
Nous savons que les Serafim sont étroitement associées à l’archétype de Mars. La tradition hermétique attribue donc à H’ÂM(YaH) (au même titre qu’à toutes les Serafim) un enjeu essentiellement martien consistant à combattre les puissances régressives du monde (ou de l’ego) qui nous détournent de notre vocation profonde.
Plus encore, selon les hermétistes, le Seraphim H’ÂM(YaH) est également associé à Vénus. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure vénusienne. Or Vénus évoque fondamentalement la puissance attractive du désir (celle qui instaure un rapport d’union ou de communion privilégiée entre deux réalités). Le principal enjeu de H’ÂM (YaH) consistera donc à nous amener à combattre les forces mortifères en sachant canaliser notre force du désir dans une dynamique d’union ou de communion privilégiée.
Dans cette perspective, H’ÂM (YaH) stimulera notre capacité à agir en nous appuyant sur les valeurs de notre cœur. Il nous amènera ainsi à développer une nature particulièrement attractive et sociable sachant établir un rapport d’intimité avec les êtres qui nous entourent, évitant pour ce faire toute tension et toute discorde. Il nous conférera donc le plus souvent un esprit de concorde, du tact et de la diplomatie. De même, il nous amènera à lutter contre toute tendance à agir sous l’emprise de pulsions instinctuelles primaires, générant alors de nombreux conflits au niveau de notre entourage. Il nous protégera enfin contre diverses inclinations à séduire pour mieux asservir l’autre à nos propres besoins.
Considérant ses toniques planétaires, le Seraphim H’ÂM (YaH) sera invoquée pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect consonant entre Mars et Vénus ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.
Pour illustrer l’influence de H’ÂM(YaH) sur la conscience humaine, pour l’illustrer, nous avons choisi ” le conte roumain du prince et de la nymphe.”
Ce conte rapporte qu’un prince partit en quête de sa bien-aimée. Ayant déjà exploré toutes les contrées, il n’y avait que les hauteurs infinies qui lui étaient encore inconnues.
Or, il rencontra un jour un arbre majestueux dont la cime s’élever jusqu’aux nuages. Il n’hésita plus et il entreprit de grimper vers son sommet. Une demi-journée durant, le prince monta, sans seulement apercevoir l’extrémité des branches. Gêné par les chaussures, il s’en débarrassa, glissa le bonnet sous sa chemise et continua son ascension. Plein de courage et soutenu par son désir de trouver enfin l’amour, le prince montait toujours plus haut.
Soudain, dans un grand ébranlement, le Vent, vêtu de son manteau flottant, se précipita vers lui. Le prince l’attrapa alors, le ligota avec les pans flottants de son manteau et il l’attacha aux branches. Puis il reprit son ascension. Bientôt, il rencontra la Pluie. Elle descendait vers lui, déversant des cordes de gouttes et battant autour de lui en tous sens. Ne voulant pas attendre, elle frappa le prince sans pitié et fini ainsi ligotée dans ses propres cordes. Comme il poursuivait sa montée, le prince vit arriver et la nuit. Alors qu’elle couvrait ses yeux, le prince la pria d’attendre, et la Dame noir accéda à sa demande. Le prince la remercia, puis il la pria encore de libérer le Vent et la Pluie en descendant ; et, sans attendre davantage, il reprit sa route. Quand il atteignit la dernière branche, s’ouvrir devant lui une région telle qu’il n’en avait jamais vue sur la terre : toute bleue, blanche et dorée, comme créer uniquement du ciel des nuages et du soleil éclatant.
Ce conte s’avère fort riche au niveau du symbolisme et décrit bien l’attitude de celui qui se montrant sensible au rayon du Seraphim H’ÂM(YaH), s’en va à la rencontre de sa dulcinée son (Âme). Le prince qui, par désespoir d’amour, s’en fut de par le monde (plan horizontal, monde extérieur) à la recherche de sa bien-aimée constate que ces efforts demeurer vains et décida de grimper finalement à l’arbre gigantesque (plan vertical) qui se présente à lui. Cette ascension de l’arbre symbolise bien sûr l’élévation de la conscience humaine vers le monde de l’esprit. Le prince du pour ce faire, se débarrasser de ces chaussures (ascèse au niveau physique), lutter contre le vent (ascèse au niveau éthérique), lutter contre la pluie (ascèses au niveau émotionnel) et finalement discuter avec la nuit afin que celle-ci lui laisse encore un peu de lumière (ascèse au niveau mental).
Ayant transcendé les quatre niveaux inférieurs (les quatre dimensions de la personnalité humaine), le prince pénétra dans les mondes de l’esprit où il trouva sa bien-aimée (son âme).
SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE
Le Seraphim H’ÂM(YaH) nous amène à lutter contre toutes les forces mortifères (celles de l’ego) qui nous aliènent, en sachant agir conformément au désir que nous nourrissons au plus profond de notre être (c’est-à-dire en fonction de la réalité à laquelle nous voulons participer et vers laquelle nous focalisons instinctivement tout notre être).
De même, H’ÂM(YaH) nous aide ainsi à lutter contre toute tendance à agir pour satisfaire nos désirs les plus égocentriques, étant illusionnés par des forces de la Matrice qui nous détourne de nos véritables aspirations. Il nous libère également de toute inclination à asservir notre milieu à des instincts primaires et égoïques.
Le Seraphim H’ÂM(YaH) nous conduit à rendre notre relation plus authentique et plus véritable en agissant conformément au désir qui habite en notre cœur, en dehors de toute pulsion instinctuelle. Nous apprendrons ainsi à nous abandonner au désir et à nous ouvrir à l’attention que l’autre exerce sur nous.
D’autre part, H’ÂM(YaH) nous aide également à lutter contre toute tendance à agir en donnant libre cours à nos passions, chosifiant l’autre pour en faire un objet de jouissance que l’on jette après usage. Il nous protège ainsi contre diverses inclinations à séduire dans le seul but de nous faire plaisir, sans égard au respect d’autrui.
Le Seraphim H’ÂM (YaH) nous invite à agir non plus en fonction de nos pulsions instinctuelles, mais en conformité avec le désir que nous nourrissons au plus profond de notre être (celui de communier à la réalité de Dieu). À ce titre, il nous amène à défendre les valeurs de l’amour en combattant toutes les situations dans lesquelles il y a tentative de détournement de la force-désir.
D’autre part, H’ÂM (YaH) nous protège également contre toute forme de pseudo-mysticité qui, prétendant défendre les valeurs de l’amour, chercherait à favoriser l’expression de pulsions instinctuelles (sexuelles) débridées sous le couvert d’une expérience prétendument mystique et spirituelle.

SUR LE PLAN PHYSIQUE
- Le chakra du CŒUR : on prête au PÉRIDOT d’excellentes propriétés défatigantes et digestives. Il renforcerait le système immunitaire. Le PÉRIDOT est la pierre idéale pour dynamiser les défenses naturelles du corps lors de maladies infectieuses.
SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL
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- C’est la Pierre du renouveau, c’est au chakra du CŒUR que le PÉRIDOT trouve sa place naturelle.
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- Pierre énergisante, reconstituante, réharmonisante et purificatrice, elle donne beaucoup de vitalité au corps et à l’esprit.
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- Le PÉRIDOT peut même faire naître des amours soudaines, des coups de foudre. À défaut, elle est une pierre qui peut annoncer des changements dans une situation amoureuse précaire ou conflictuelle.
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- Cependant, c’est une pierre plutôt tranquille et équilibrante au niveau des émotions, car elle apporte toujours une pointe de gaieté.
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- Le PÉRIDOT apaise les tendances à la jalousie, que ce soit la jalousie amoureuse ou l’envie de posséder ce que d’autres possèdent.
SUR LE PLAN SPIRITUEL
- Protecteur, le PÉRIDOT sauvegarde les équilibres menacés par des influences extérieures négatives. À ce titre, le PÉRIDOT et très complémentaire de la LABRADORITE pour les personnes exerçant des professions médicales car elles doivent subir fréquemment des énergies négatives véhiculées par leurs patients.
- Comme L’ÉMERAUDE, le PÉRIDOT supporte mal la présence d’autres pierres mais contrairement à L’ÉMERAUDE, qui perd ses propriétés au contact d’autres pierres, le PÉRIDOT voit ses forces multipliées mais détournées de leurs fonctions curatives : le PÉRIDOT ne cherche alors qu’à dominer les autres pierres présentes, ce qui l’éloigne des buts thérapeutiques poursuivis.
- Le PÉRIDOT doit donc être utilisé seul en pierre de contact ou, à la rigueur avec des pierres roses ou incolores.

Fabriqué sous son influence
Protège Des Puissances Terrestres.
Psaume 91 verset 9 :

Toi qui dis : Yhwh mon abri et qui fais d’Elyôn ton refuge


Divin H’ÂM(YaH),
Qui portez l’espérance de toutes les créatures de la terre,
Inspirez-moi d’agir avec le cœur
À l’image du bon pasteur
Qui donne sa vie pour ses brebis.
Ô puissant H’ÂM(YaH),
Revêtez-moi ainsi des gantelets,
Symbole de la pureté et de la virginité,
Afin que j’accède aux clefs secrètes
De la purification des désirs
Et de la sublimation des passions.
Guidez-moi également pour que je m’éveille
À la vie mystique et contemplative,
Favorisant sur toute la terre
Un contact privilégié
Entre les hommes et la divinité.
Faites qu’avec votre bénédiction,
Ô H’ÂM(YaH),
Qui avez mis dans le Suprême votre logis,
Je puisse enfin faire l’expérience de l’illumination.
Je serai alors ce chevalier courtois,
Amoureux, passionné,
Prêt à accomplir n’importe quel exploit
Pour obtenir les faveurs de sa Dame,
Le pouvoir spirituel de son âme.
Qu’il en soit ainsi ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous.
Et pour célébrer la Vie.