L’ANGE YEHOUIAH – LE SERAPHIM YeH’oU (YaH)
SIGNIFICATION DU SOUFFLE
Le Seraphim LeHa’H(Yah) atténue la fatalité et favorise l’expression des sentiments de paix et d’harmonie. Sa force neutralise la haine et toutes les entités qui en dépendent. Sa Prière nous permet de nous transformer en centre de paix et d’harmonie. La qualité qui en découle nous offre la faculté de diriger harmonieusement un groupe.
– (Réf. Lahy-Virya1)
L’Ange Vertus LeHa’H(YaH) sert contre la colère et domine sur les têtes couronnées, les princes et les nobles, qui maintiennent l’harmonie, la bonne intelligence et la paix entre eux. Il influe sur l’obéissance des sujets envers leurs princes. Né(e) sous son influence nous deviendrons célèbres par nos talents et nos actions ; nous aurons la confiance et la faveur de notre prince (notre Être intérieur), que nous méritons par notre dévouement, notre fidélité et les grands services que nous rendrons.
Le génie contraire Furfur domine la discorde ; il provoque la guerre, les trahisons et la ruine des nations.
– (Réf. Lenain2)
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Seraphim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Geburah (Rigueur– Âme). Or Geburah , nous l’avons vu se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Mars. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Seraphim LeHa’H(YaH), au même titre qu’à toutes les autres Seraphim une tonique majeure martienne.
Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Seraphim, nous constatons que LeHa’H(YaH) est également associée à Binah (Intelligence– archétype du grand féminin). Les fonctions célestes de LeHa’H(YaH) sont donc colorées d’une tonique mineure Saturnienne. Ainsi, la fonction principale du Seraphim LeHa’H(YaH) :
- Nous engager pour que nous découvrions et défendions notre véritable identité (tonique majeur Martienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Saturniennes.
En raison de sa coloration Saturnienne, le pouvoir de LeHa’H(YaH) se révèle donc particulièrement efficace pour apprendre à agir avec beaucoup de concentration, de détermination et de persévérance. Capable d’une attente, d’une action intense et soutenue, ainsi illuminés nous remportons la victoire là ou bien d’autres ont échoué. De même, LeHa’H(YaH) nous aide à lutter contre toute tendance n’agir qu’en mesurant nous efforts, en rapport avec le résultat escompté. Quand nous avons tendance à nous montrer rudes, cruels, vindicatifs dans notre manière d’agir, nous trouverons également auprès de LeHa’H(YaH) l’appui et le soutien nécessaire pour réformer tel comportement.
La tradition initiatique nous précise que la cuirasse et l’Armes du chevalier en rapport avec les énergies saturniennes de cette vertu. La cuirasse protège la poitrine qui représente, salon Denis l’Aréopagyte, le siège de l’irascibilité. Il ne s’agit pas ici de l’irascibilité au sens péjoratif du terme, mais bien de l’élan courageux engagé dans la lutte contre le mal. La cuirasse, remparts inexpugnables, permet à notre élan de poursuivre sa course, de diriger, focaliser et concentré tous nos efforts dans le combat contre le dragon.
Si la pulsion mâle de combativité est absolument essentielle à la survie de l’espèce, la démarche INITIATIQUE n’en vise pas moins ça réorientation profonde. Cette énergie, dirigée ordinairement vers la satisfaction des instincts égocentrique de la personnalité, et orienter en vue de stimuler l’éveil et le développement de notre divinité intérieure. C’est alors que les œuvres de l’esprit fleurissent au plus profond de notre être lui conférant une profonde compréhension des lois divines, une sincérité et une fidélité sans faille.
Messager des idéaux de la chevalerie traditionnelle, LeHa’H(YaH) infuses la persévérance dans l’œuvre de transmutation ALCHIMIQUE. Revêtu de la cuirasse, sensible au rayon de LeHa’H(YaH), pouvons ainsi mener jusqu’à terme notre combat contre les forces régressive que recèle notre personnalité et qui cherche à obscurcir toute lumière spirituelle. LeHa’H(YaH) nous conduit ainsi à reconnaître en nous-mêmes nos propres ténèbres et à les TRANSMUTER en lumière.
Le nom du Seraphim LeHaH’(YaH) est constitué d’un radical composé des lettres LaMeD, He et CHeITh à partir desquelles nous pouvons former le mot leh’ah (LaMeD– CHeITh–He) désignant l’« humidité » (le terme lah’ (LaMeD – CHeITh) signifiant « humide »). Nous pouvons également constituer le terme hébreu hilehel (CHeITh– LaMeD – CHeITh– LaMeD) signifiant « s’infiltrer » ou encore « faire trembler ». Le terme halehalah (CHeITh– LaMeD – CHeITh– LaMeD– He) désigne d’ailleurs le « tremblement » ou le « frisson ». Enfin, nous pouvons en tirer le mot halah (CHeITh– LaMeD– He) signifiant « tomber malade » qui, prononcé hilah, signifie « attendrir ». Quant à la particule YaH, elle place ce radical dans une perspective de relation à l’Ineffable. Pour saisir la signification profonde et l’enjeu auquel ce Serafim se réfère, entreprenons donc l’analyse symbolique des mots que nous pouvons en tirer.
Dans cette perspective, débutons tout d’abord par l’humidité qui, comme il est aisé de le constater, ameublit la terre, la rendant plus réceptive à la semence (l’amenant ainsi à assumer pleinement sa vocation consistant à être une matrice propice à la vie). Elle symbolise donc un processus par lequel, jusqu’alors refermé sur nous-mêmes (un état symbolisé par une terre dure et sèche) nous nous décristallisons en nous plaçant dans une attitude d’ouverture et d’accueil face à l’autre ou au Tout-Autre, assumant dès lors notre véritable condition existentielle (celle d’une créature qui ne peut s’accomplir par elle-même). À ce titre, il est intéressant de noter l’importance du bain au niveau des rituels initiatiques de l’Antiquité. En effet, l’aspirant devait généralement prendre un bain avant de recevoir une initiation. Or ce bain le préparait alors dans la mesure où il favorisait un processus par lequel il renonçait à ses certitudes, s’ouvrant désormais à des réalités nouvelles. Ces certitudes correspondaient évidemment à celles inculquées par l’ego et par l’Esprit du monde. Elles étaient constituées de croyances, de dogmes et de valeurs établies dont la solidité était considérée comme égale à celle de la pierre. Certes, elles pouvaient lui offrir une certaine sécurité existentielle, mais elles représentaient également un puissant facteur d’aliénation l’enfermant dans des a priori et des idées préconçues hostiles à toute remise en question, à tout dépassement et à tout cheminement. Plus encore, en détruisant ce qui relève de l’ordre préétabli, le bain (et conséquemment l’humide) affranchit l’aspirant du cercle clos de la conséquentialité (une autre gangue qui emprisonne l’être dans l’ordre du prévisible). Ainsi, l’Ajax de Sophocle s’écrie :
« Je me rends aux bains et aux prairies qui s’étendent le long de la mer, afin de me purifier de mes taches et d’échapper par-là aux colères de la Déesse. ».
L’Iphigénie d’Euripide ordonne, quant à elle, d’employer l’eau de mer pour les ablutions de deux étrangers nouvellement arrivés, la mer lavant tous les crimes des hommes. Citons enfin la tradition chrétienne où le Christ déclare :
« Qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver ; il est pur tout entier. >>.
– Jean XIII, 10.
Dans cette perspective, l’humidité évoque un processus nous invitant à combattre en nous tout ce qui contribue à nous durcir et à nous cristalliser dans la gangue de nos propres certitudes, nous illusionnant sur le fait que nous sommes fort de nous-mêmes alors que nous sommes ontologiquement faibles et que nous devons nous ouvrir à l’autre pour nous accomplir. Or c’est précisément là tout l’enjeu du Seraphim LeHa’H(YaH). À un niveau supérieur, cet enjeu consiste également à défendre les valeurs de l’amour en combattant tous les préjugés véhiculés par la société (notamment les valeurs basées sur le mérite qui s’opposent à toute notion de gratuité, si essentielle à l’expérience de l’amour).
D’ailleurs, la lettre Hé occupe le centre du radical associé au nom de ce Seraphim . Or cette lettre (dont l’idéogramme est une fenêtre) évoque un processus par lequel la puissance divine, en tant que force illuminative et vivificatrice, nous investit, éclairant notre entendement sur les réalités divines et nous insufflant une force nouvelle vivifiant notre esprit. Sachant que les lettres LaMeD et CHeITh, formant le mot Leh’ah (LaMeD– He – CHeITh) désignant « l’humidité », sont présentes de part et d’autre de ce He, nous pouvons en déduire que pour combattre les ténèbres (de la haine) et faire régner la lumière (de l’amour), nous devons devenir humide, c’est-à-dire renoncer à tout ce qui l’enferme dans une gangue sclérosante, cessant ainsi d’être une terre dure et fermée aux influences transcendantes pour devenir une terre souple et malléable. En d’autres termes, nous devons savoir nous émouvoir (rendre humide notre cœur), nos sensibilisant ainsi à l’amour (à la réalité divine) et à ses valeurs.
Dans le même ordre d’idées, nous avons également formé le terme halah ( CHeITh–LaMeD–He) signifiant « tomber malade ». Or la maladie est toujours liée à la nécessité de transformer un comportement ou une attitude intérieure. Depuis la forme d’un vague malaise qu’elle prend parfois jusqu’à l’apparition d’une pathologie précisément somatisée, la maladie est toujours en effet un signal d’alarme informant celui qui souffre de la nécessité de rectifier un certain comportement.
Pensons, à titre d’exemple, aux travaux de Louise L. Hay23 qui démontrent que le bien-être comme « le malaise » sont le résultat de nos propres attitudes, de nos propres schémas mentaux. Dans son ouvrage Guérir votre corps, elle écrit : « Quelle joie lorsque je découvris pour la première fois l’expression « causalité métaphysique » ! Elle décrit en fait le pouvoir des mots et des pensées qui créent les expériences. Cette nouvelle conscience me fit comprendre la corrélation entre les pensées d’une part, les différentes parties du corps et les problèmes physiques d’autre part. J’avais appris comment, sans le savoir, j’avais créé la maladie moi-même, et cela fit une grande différence dans ma vie. Désormais, je pouvais cesser de m’en prendre aux autres et à la vie en général pour ce qui ne marchait pas dans ma vie personnelle et dans mon corps. Je pouvais maintenant assumer l’entière responsabilité de ma propre santé. Sans me le reprocher ni me sentir coupable, j’entrevoyais comment, à l’avenir, éviter de créer des schémas mentaux de la maladie.
« Je ne pouvais pas comprendre, par exemple, pourquoi j’avais régulièrement des problèmes de torticolis. Je découvris alors que le cou représentait la flexibilité vis-à-vis des problèmes, la volonté de voir les différents aspects d’une question. J’avais été une personne très rigide, refusant souvent – par simple peur – d’entendre l’autre aspect d’une question. Mais comme je devins souple dans ma pensée et capable, dans une attitude compréhensive et aimante, de voir le point de vue d’autrui, mon cou cessa de m’ennuyer. Maintenant si mon cou devient un peu raide, aussitôt je cherche où ma pensée est elle-même rigide et dure. ».24
Louise L. Hay propose ainsi une liste « d’équivalents mentaux » pour aider la personne à repérer les schémas mentaux sous-jacents à la maladie à laquelle elle se trouve confrontée. Plus encore, elle propose pour chaque problématique, ainsi révélée, un nouveau schéma de pensée à adopter. Dans cette perspective, il apparaît qu’une simple laryngite peut traduire chez l’individu une fureur l’empêchant de parler, une peur de s’exprimer en son propre nom ou encore un ressentiment contre l’autorité. Le nouveau schéma de penser à adopter est résumé par Louise L. Hay en ces termes : « Je suis libre de demander ce que je veux. M’exprimer est sans danger. Je suis en paix. ». De même, une mycose pourra traduire une frustration de ne pas être accepté, une incapacité d’avancer avec aisance. Le nouveau schéma de penser à adopter deviendra alors : « Je m’aime et m’approuve. Je m’autorise à aller de l’avant. Bouger est sans danger. ».
Nous retrouvons donc, à travers le sens profond de la maladie, l’enjeu du Seraphim LeHa’H(YaH) consistant à remettre en cause certains acquis, habitudes et schémas établis, nous enfermant dans une gangue dure et stérile, en nous amenant à ouvrir notre cœur (à nous émouvoir), une condition sine qua non si nous souhaitons défendre nos valeurs profondes ou les réalités divines (celles de l’amour).
Ce processus de remise en question est d’ailleurs conforté par le fait que hilehel (CHeITh– LaMeD – CHeITh– LaMeD) signifie « faire trembler » et que halehalah (CHeITh– LaMeD – CHeITh– LaMeD– He) désigne « le tremblement » ou le « frisson », autant de mots évoquant un processus d’ébranlement. Plus encore, si nous plaçons en corrélation les termes « tomber malade », « humidité » et « frisson » (ou « tremblement »), nous pensons immédiatement à la personne en proie à une fièvre violente. En effet, la fièvre s’accompagne ordinairement de tremblements et d’une transpiration excessive. Dans certains cas, des frissons peuvent se produire (crise de tremblements violents suivis d’une hypersudation et d’une chute soudaine de la température corporelle).
Or la fièvre évoque précisément un processus de purification par lequel l’individu se libère d’un état de cristallisation mortifère. En ce sens, nous pouvons lire dans le Lévitique:
« Si vous dédaignez mes lois et que votre esprit repousse mes institutions, au point de ne plus observer mes préceptes, de rompre mon alliance, à mon tour, voici ce que je vous ferai : je susciterai contre vous d’effrayants fléaux, la consomption, la fièvre, qui font languir les yeux et défaillir l’âme… ».
– Lévitique XXVI, 15-16.
Cette fièvre que Dieu envoie n’est évidemment pas un châtiment, mais bien une vengeance au sens profond du terme (celui de réveiller l’homme de son sommeil). En effet, Dieu frappe les hommes qui se sont éloignés de Lui d’un processus de purification pour qu’ils puissent à nouveau s’ouvrir à Sa réalité.
En hébreu, la fièvre se dit d’ailleurs qadahat קדחת (QoPh – DaLeTh – CHeITh – TaV) (ce qui signifie également « inflammation »), un terme construit sur le verbe qadah קדח (QoPh – DaLeTh – CHeITh) signifiant « brûler » ou « chauffer ». Or la lettre QoPh désigne la « hache » qui fend l’écorce. Quant au terme (CHeITh – DaLeTh ), prononcé חד h’ad, il signifie « aigu » ou « tranchant » alors que, prononcé hod, il désigne la « pointe » ou le « tranchant ». La fièvre serait donc « le tranchant de la hache [de Dieu] ». En outre, nous savons que la lettre CHeITh désigne la clôture en tant que barrière séparant le profane du sacré. Quant au terme hébreu daq דק ( DaLeTh –QoPh ), il signifie « mince », « fin », « délicat », « imperceptible » ou « ténu ». La fièvre évoque donc étymologiquement un processus séparant en l’homme le ténu de l’épais, du « grossier » (c’est bien là un processus de purification). Enfin, nous savons que la lettre DaLeTh évoque la porte en tant que passage. Quant au terme hoq חק (CHeITh –QoPh), il désigne la « loi ». La fièvre est donc associée à un processus par lequel l’homme se libère de son état de hors-la-loi (aux yeux de Dieu) pour s’ouvrir à nouveau à la loi divine (qui est celle de l’amour).
23- Thérapeute, Louise L. Hay est intemationalement reconnue au niveau des médecines parallèles pour son approche positive au niveau de la maladie. À travers ses ateliers et ses conférences, elle affirme que l’homme peut guérir s’il consent à changer sa manière de penser et d’agir.
24- Hay, Louise L., Guérir votre corps, Éditions Vu autrement.
Nous savons que les Seraphim sont étroitement associées à l’archétype de Mars. La tradition hermétique attribue donc à LeHa’H(YaH) (au même titre qu’à toutes les Seraphim ) un enjeu essentiellement martien consistant à combattre les puissances régressives du monde (ou de l’ego) qui nous détournent de notre vocation profonde.
Plus encore, selon les hermétistes, LeHa’H(YaH) est également associé à Saturne. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure saturnienne. Or cette planète évoque fondamentalement une aptitude à assumer nos limites. Il est donc aisé d’en déduire que le principal enjeu de LeHa’H(YaH) consiste à nous conduire à combattre les forces mortifères en sachant assumer notre condition existentielle.
Dans cette perspective, il stimulera notre aptitude à agir en sachant mettre de côté nos revendications égoïques. Il pourrait donc nous amener à faire preuve d’une importante rigueur au niveau de notre action. De même, il nous protège contre toute tendance à agir envers nous-mêmes de manière trop dure et sévère (étant persuadés que nous n’avons jamais agi correctement et que nous pourrions toujours mieux faire). En ce sens, il nous aide à combattre toute inclination à nous déprécier et à développer des comportements auto-destructeurs exprimés à des fins punitives.
Considérant ses toniques planétaires, LeHa’H (YaH) sera invoquée pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect harmonieux entre Mars et Saturne ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.
Pour illustrer l’influence de LeHaH’(YaH) sur la conscience humaine, nous avons choisi l’histoire des trois petits cochons.
Cette histoire fort célèbre révèle un enseignement profond. L’influence de LeHa’H(YaH) se fait ici ressentir sur le premier, ordinairement représenté comme le plus gros et le plus âgé. Il était une fois trois petits cochons s’en allant faire leur vie. Chacun se mit à construire sa maison.
L’aîné, le plus sage et le plus avisé de tous, se mit à construire une maison en PIERRE ; certes c’était un ouvrage de longue haleine, exigeant beaucoup de persévérances et d’efforts mais, se dit-il, elle résisterait ainsi aux multiples épreuves pouvant survenir.
Le second, beaucoup plus insouciant, se construisit seulement une maison de bois.
Quant au troisième, préférant flâner plutôt que de travailler, il se contenta d’une maison en paille.
Le temps passa, et un beau matin, le loup frappa à la maison de paille. Le petit cochon effrayé ne répondit pas. Le loup aspire à toute l’air dans que ses poumons pouvaient contenir, et d’un souffle puissant détruisit la maison de paille. Le petit cochon effrayé couru se réfugier dans la maison de bois de son frère. Le loup l’y rejoignit et de nouveau, de son souffle puissant, il réussit à balayer la maison de bois. Les deux petits cochons terrorisés coururent chez leur frère aîné. Cette fois la maison en pierre tint bon sous le souffle du loup. Furieux, ce dernier grimpa sur le toit et s’introduisit dans la cheminée. Mais les trois petits cochons l’avaient entendu et, ayant allumé un feu, il placer une grande marmite d’eau dans le foyer. Et le loup y tomba et fut cuit aussitôt. Les petits cochons fous de joie chantèrent, dansèrent puis le mangèrent.
La maison représente ici l’aura ou la personnalité que l’être humain construit patiemment d’incarnation en incarnation et qu’il revêt de manière à permettre à l’esprit (Binah) de s’incarner et de s’exprimer. Les maisons de paille et de bois représentent une faible personnalité associée aux êtres peu engagée, n’ayant pas su encore atteindre l’accomplissement et la réalisation d’eux-mêmes. Elle ne résiste donc pas aux assauts des forces ténébreuses régressives que symbolise le loup. Notons que c’est par le souffle, c’est-à-dire L’AIR, que le loup réussi à détruire c’est deux premières maisons. Or c’est particulièrement cet élément que les démons peuplent et c’est par son intermédiaire qu’ils se manifestent à la conscience humaine.
Seule la maison de pierre, travail du plus gros et du plus vieux (le plus mature et le plus sage), ne craint pas les attaques du loup. Plus encore, le loup y trouve la mort et il est, curieux retour des choses, dévoré. Cette précision n’est pas gratuite et révèle en fait que l’être réalisé, réussi non seulement à lutter contre la perversité de ce monde et de ses démons, mais plus encore à Alchimiser ces forces noires. Il peut ainsi en retirer l’énergie et l’utiliser pour sa propre ascension vers la lumière.
Le Serafim LeHa’H(Yah) nous amène à combattre les forces obscures de notre ego en sachant assumer pleinement notre condition existentielle (celle d’une créature vulnérable et fragile qui ne peut s’accomplir par elle-même et qui doit donc s’ouvrir à l’autre), sans nous rebeller ou nous cristalliser dans un fatalisme qui risquerait d’étouffer en nous tout élan pouvant nous permettre de progresser et de nous transformer.
Par ailleurs, LeHa’H(Yah) contribue également à nous protéger contre toute tendance à ne pas oser nous investir au niveau de l’action (nous enfermant dans un état de fatalisme et de résignation face à nos limites) Il nous aide ainsi à combattre diverses formes d’inertie et d’apathie dont nous pourrions être victimes.
Le Serafim LeHa’H(Yah) nous conduit à rendre notre relation à l’autre plus authentique et plus véritable en nous invitant à agir en respectant nos propres limites et celles de l’autre. En ce sens, il nous aide à combattre toute tendance à exiger d’autrui plus que ce dont il est capable en le poussant à agir au-delà de ses forces.
Par ailleurs, LeHa’H(Yah) nous protège également contre diverses tendances à agir de manière trop rigoureuse et sévère envers autrui (l’action, dépersonnalisée, devenant froide et sans sensibilité ni sentiment). Il nous évite ainsi de sombrer dans certaines formes de dureté au niveau de l’action.
Le Serafim LeHa’H(Yah) nous invite à cesser d’agir en fonction de nos propres prétentions égoïques (en décalage complet avec notre condition existentielle), nous libérant ainsi de la gangue sclérosante de l’ego pour laisser le Divin agir à travers nous (cessant d’être une terre dure et fermée aux influences transcendantes pour devenir une terre malléable, souple et réceptive au souffle de l’Esprit).
Par ailleurs, LeHa’H(Yah) nous aide également à combattre toute tendance à ne pas oser nous impliquer au niveau de l’action (ne nous considérant pas, par fausse humilité, à la hauteur de ce que le Divin nous demande). En ce sens, il nous protège contre divers sentiments de frustration, d’insécurité ou d’apathie sur le plan de l’action.
De couleur TRANSLUCIDES, elle est associée :
Son autre nom est CRISTAL DE ROCHE
Au plexus Coronal – le chakra du sommet – SAHASRARA Chakra.
SUR LE PLAN PHYSIQUE
Le CRISTAL DE ROCHE est l’ami de la végétation : il attire la pluie.
SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL
Le CRISTAL DE ROCHE est la pierre de lumière qui éloignent les ténèbres, permet de retrouver des objets, des personnes, ou des animaux perdus, de se retrouver en soi, d’illuminer ses pensées.
SUR LE PLAN SPIRITUEL
Le CRISTAL DE ROCHE est un puissant amplificateur énergétique qui active les chakras, fluidifie la circulation des énergies sur l’ensemble du canal de circulation des énergies, recentre et aligne les corps subtils de notre enveloppe énergétique.
Le CRISTAL DE ROCHE est un quartz Hyalin Incolore, mais il est capable de décomposer la lumière dans toutes les nuances de l’arc-en-ciel. Il est de ce fait d’une absolue neutralité et peut être employé Universellement en lithothérapie, sur tous les chakras, pour tous les usages.
Facile à programmer, Le CRISTAL DE ROCHE est un puissant amplificateur. C’est pourquoi on l’utilise fréquemment dans la géométrie cristalline périphérique afin de renforcer la puissance d’une Pierre plus spécialisé.
Grâce à une habile programmation, il peut être un substitut correct à une pierre spécialisée que l’on ne possède pas : il est capable d’en revêtir les propriétés, il n’a toutefois pas la puissance et la finesse de leur énergie. Ce n’est qu’un SUBSTITUT.
Fabriqué sous son influence
Calme la haine
Psaume 131 verset 2 :
Mets ton espoir, Israël, en Yhwh, dès maintenant et à jamais
Divin LeHa’H(YaH),
Qui louez Celui qui est clément,
Aidez-moi à reconnaître
Mes propres ténèbres
Et à les transmuter en lumière.
Pour ce faire, éveillez en moi la concentration,
La détermination et la persévérance,
Me permettant ainsi de remporter la victoire
Là où bien d’autres ont échoué.
Ô puissant LeHa’H(YaH),
Revêtez-moi en outre de la cuirasse,
Ce rempart inexpugnable,
Permettant à l’élan courageux
De poursuivre sa course.
Que je demeure ainsi constant dans l’effort,
Dirigeant et concentrant toutes mes énergies
Dans la lutte contre les forces régressives du mal.
Protégez-moi enfin,
Ô LeHa’H(YaH), ma force,
De tout manque de souplesse et d’adaptabilité
Face aux situations nouvelles.
Ainsi, sous vos divins auspices,
Les œuvres de l’esprit fleuriront
Au plus profond de mon être,
Me conférant une véritable compréhension
Des lois divines,
Une sincérité et une fidélité sans faille.
Qu’il en soit ainsi ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous.
Et pour célébrer la Vie.