SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE TARCHICHIM AMaM(YaH)

L’énergie du Tarchichim  AMaM(YaH) permet de profiter de la force de la Sephirah Chesed, réceptacle de la bonté et de la clémence, qui a le pouvoir de tempérer et d’adoucir la rigueur des jugements de Geburah. Ainsi AMaM(YaH) a le pouvoir d’atténuer une sentence ou de modérer les forces de la nature que l’on doit affronter. La prière à AMaM(YaH) permet d’intercéder dans tous les jugements afin de les rendre plus cléments.

 

– (Réf : Virya 1)

 

L’Ange Principauté IMAMIAH est bon pour détruire la puissance des ennemis et tous les humilier. Il domine sur tous les voyages en général ; il protège les prisonniers qui ont recours à lui et leur inspire les moyens pour obtenir leur liberté ; il influe surtout ceux qui cherchent la vérité de bonne foi, et reviennent de leurs erreurs par un retour bien sincère à Dieu. Nés sous son influence avons le tempérament fort et vigoureux; nous supportons les adversités avec beaucoup de patience et de courage; nous aimons travailler et exécutons tout ce que nous  voulons avec facilité.

Le génie contraire Alocer domine l’orgueil le blasphème et la méchanceté ; il influe sur les hommes grossier et querelleur.

 

– (Réf. : Lenain 2).

 

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Tarchichim sont l’incarnation vivante de la Sephirah Netzach (Le monde mental). Or Netzach, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Vénus. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Tarchichim  AMaM(YaH) au même titre qu’à toutes les autres Tarchichim une tonique majeure Vénusienne.

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Tarchichim, nous constatons qu’AMaM(YaH) est également associée à Geburah (Rigueur). Les fonctions célestes de AMaM(YaH) seront donc colorées une tonique mineure Martienne. Ainsi, la fonction principale du Tarchichim AMaM(YaH) : 

 

  • Sensibiliser notre Être à l’expérience de l’amour, de l’esthétisme et de la beauté (tonique majeure vénusienne), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Martiennes.

 

En raison de sa coloration Martienne, le pouvoir du Tarchichim AMaM(YaH) se révèle donc particulièrement efficace pour développer en nous un amour passion qui peut porter au sommet de la félicité. Encore faut-il toutefois que cet amour soit partagé et que rien ni personne ne sépare les amants, sinon il gère le désespoir et même parfois le drame, voir la tragédie. Cette dimension passionnelle de L’AMOUR INDICIBLE nous permet de concentrer nos forces, mais surtout de les mettre au service d’une action préciseL’AMOUR devient ici consécration et investissement total. C’est l’amour du valeureux chevalier qui combat pour devenir digne de la dulcinée de son cœur.

De même, AMaM(YaH) lutte contre toute tendance à se laisser dominer par le pur instinct sexuel. Brûlant sans consumer, le feu de cet instinct devient infernal pour celui qui l’a imprudemment réveillée. Torturés par le désir, nous devons alors esclave de nos pulsions sexuelles. AMaM(YaH) peut s’avérer ici d’une aide le premier plan en nous inspirant, prisonniers de notre vice, le moyen de s’en libérer. Cette faculté particulière attribuer à du Tarchichim AMaM(YaH) fit dire à Lenain « qu’elle expire aux prisonniers le moyen d’acquérir la liberté » ; le prisonnier représentant ici l’homme qui ne peut se libérer qu’en corrigeant ces erreurs, en réformant sa vie et en se réharmonisant aux lois divines.

La rose que la tradition rattache à AMaM(YaH) est le chakra sacré. Le chakra Svadhistana  permet la captation, puis l’assimilation des énergies vitales nécessaires à l’entretien du corps physique. Il est en outre également responsable de notre vitalité sexuelle. Ainsi, sous l’influence bienveillante d’AMaM(YaH), nous développons une meilleure capacité d’assimiler les énergies vitales et apprenons à maîtriser les pulsions sexuelles dont nous sommes habités.

L’éveil du chakra sacré est en outre intimement lié à la fonction d’adaptation. Ainsi, l’ouverture de ce centre facilite le développement d’une grande faculté d’adaptation dont la nécessité est évidente sur le sentier de l’initiation. Toutefois, éveillées de manière négative, les énergies de ce centre engendrent une grande influençabilité et provoque l’apparition de nombreux troubles énergétiques. On notera en ce sens que les personnes trop influençables ont souvent des problèmes au niveau de leur vie sexuelle ou au niveau du maintien de leur énergie vitale. AMaM(YaH) se révèle alors d’une aide précieuse pour lutter contre ces faiblesses.

 
LE TARCHICHIM AMaM

Le nom du Tarchichim ÂMaM(YaH) est est issu d’un radical ( AYiNMeMMeM) formant également le mot hébreu âman ( AYiNMeMMeM) signifiant « ternir » ou « assombrir ». L’hébreu moderne, utilisant cette racine, a même créé le mot amamor ( AYiNMeMMeMVaVReISh) pour désigner les « dispositifs anti-éblouissant ». Or ceci nous éclairera par la suite. Quant à la particule YaH, apposée au radical, elle introduit cette réalité dans une perspective de relation à Dieu, à l’Ineffable. Pour approcher l’enjeu de ce Tarchichim, nous commencerons donc par mieux cerner ce qu’il faut entendre par assombrir.

 

À ce titre, rappelons que l’assombrissement dont il s’agit ici ne saurait être en lui-même une réalité négative. Placé dans une perspective de relation à Dieu, il évoque au contraire un processus fondamentalement positif. En ce sens, nous pouvons déjà en déduire que l’enjeu d’ ÂMaM(YaH) s’inscrira dans une dynamique suscitant l’atténuation d’une fausse lumière : celle du monde qui éblouit l’homme et le séduit, pervertissant ainsi son désir premier : celui-ci ne s’inscrivant plus dans la quête d’une réalité essentielle, mais dans une quête de valeurs illusoires. Michel Fromaget a très bien cerné ce processus de perversion lorsqu’il écrit :

 

 » L’homme a donc, cheville au cœur et au ventre, ce désir de métamorphose. « Il y a en moi une exigence que le monde ne satisfait pas » écrivait G. Marcel. 

 – Davy, Marie-Madeleine, Un philosophe itinérant, Gabriel Marcel, Paris, Flammarion, 1959. 

 

Mais Gabriel Marcel était un homme a part, un philosophe qui avait pu prendre conscience que son désir débordait le champ découvert par son âme. Tel n’est pas le cas de l’homme ordinaire qui ressent seulement aveuglement son desk, qui ignore, en raison de réduction seulement psychique qui lui est dispensée, ce qu’il désire réellement. Il y a dans ce désir une force extraordinaire, mais celle-ci est captée, détournée, et consommée par la Mère sociale, qui en lieu et place de la fin réellement désirée, fin ontologique et spirituelle, fait miroiter des fins psychiques, je veux dire des fins matérielles, des fins appréciables et appréciées par l’âme seule. Ces fins se concrétisent dans des biens et des services économiques. Une Celle dégradation du désir était déjà parfaitement aperçue par les platoniciens et les stoïciens : l’homme désire le Bien, mais il n’investit que dans la recherche des ombres de la plénitude du Bien. « .

– Fromaget, Michel, Corps, Âme, Esprit, Introduction a anthropologie ternaire, Albin Michel, Paris, 1991.

 

Ainsi, ÂMaM(YaH) nous permet de ne plus focaliser notre désir sur les valeurs profanes que notre ego convoite, ces valeurs qui, brillant d’un faux éclat, nous amènent à s’éloigner de notre nature véritable. A un autre niveau, il nous conduit également à ne plus nous éparpiller dans le monde du multiple, risquant de perdre le chemin menant vers l’Unique. Il est d’ailleurs intéressant de souligner à ce sujet que cette fausse lumière qui nous éblouit et qui nous éloigne des réalités essentielles, est, dans la tradition biblique, la lumière dont se pare Satan comme l’évoque saint Paul lorsqu’il déclare à son propos qu’

 

« il se déguise en ange de lumière ».

-2 Corinthiens XI, 14.

 

On l’associe généralement à l’éclat de la lumière de midi correspondant au moment où le Soleil est à son zénith et où la conscience de l’homme, alors pleinement stimulée par une lumière extérieure, s’investit totalement dans le monde au risque de se détourner de sa lumière intérieure (celle issue de l’Esprit).

En outre, nous savons que midi, l’heure la plus chaude de la journée, est particulièrement propice aux mirages. En effet, lorsque l’air est brûlant, aux heures les plus chaudes de la journée, il arrive que l’on soit témoin, dans les régions désertiques et plates, de curieux effets d’optique, connus sous le nom de « mirages. » L’horizon devient alors imprécis et mouvant et s’orne d’une bande lumineuse papillotante, semblable à une nappe liquide. Les objets et les accidents du paysage, arbres, dunes, rochers, prennent dès lors un aspect étrange : ils sont déformés, allongés verticalement, et paraissent se refléter dans de l’eau. En se baissant, l’observateur voit grandir ces surfaces liquides imaginaires ; en avançant, il a l’impression qu’elles fuient devant lui.

 

Or ces mirages conduisent à sa propre perte celui qui se laisse prendre à leurs effets illusoires. C’est l’image bien connue de l’homme assoiffé qui cherche l’eau qui le désaltérera (il est donc mû par un puissant désir) mais qui, la recherchant dans le monde d’en bas (symbolisée par le désert), s’épuise à marcher vers cette eau qu’il discerne au loin alors qu’elle n’est qu’un mirage. C’est d’ailleurs en ce sens que le psalmiste déclare :

 

« Tu ne craindras ni le fléau qui dévaste à midi « . – Psaume 91 (90), 6.

 

De même, nous pouvons lire dans le livre de Job :

 

 » En plein jour, ils se heurtent aux ténèbres, ils tâtonnent à midi comme dans la nuit. « . 

– Job V, 14.

 

Enfin, c’est précisément à l’heure du midi (la sixième heure chez les Hébreux) que Jésus s’adressa à la Samaritaine en ces termes :

 

 » Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. ».

– Jean IV, 13-14.

 

Le Tarchichim ÂMaM(YaH) nous aide à déceler ces mirages et à réorienter notre désir vers les réalités véritables (celles de l’Esprit). En ce sens, nous ne pouvons conclure cette brève étude sans faire référence au personnage de la sirène qui incarne de manière admirable ce mirage qui pervertit notre désir, nous détournant de notre quête véritable. En effet, par ses attraits trompeurs, la sirène séduit et éblouit les marins pour les entraîner vers les flots de la mer où ils trouvent la mort. C’est d’ailleurs en ces termes que la magicienne Circée mit Ulysse en garde contre ces créatures :

 

 » Il vous faudra d’abord passer près des Sirènes. Elles charment tous les mortels qui les approchent. Mais bien fou qui relâche pour entendre leurs chants. Jamais en son logis, sa femme et ses enfants ne fêtent son retour : car, de leurs fraîches voix, les Sirènes les charment, et le pré, leur séjour, est bordé d’un rivage tout blanchi d’ossements et de débris humains, dont les chairs se corrompent… Passe sans t’arrêter ! « . – Homère, L’Odyssée, traduction Victor Bérard, 3 vol., Paris, 1925.

 

Citons également l’histoire de Hylas qui, ayant abordé avec ses compagnons l’île de Chios, fut chargé d’aller chercher de l’eau. S’étant aventuré sous les arbres de l’île, il découvrit bientôt une source cristalline où s’ébattaient des nymphes au milieu des roseaux. Celles-ci lui firent immédiatement signe de s’approcher et il vint, séduit, s’agenouiller au bord de l’eau pour remplir sa jarre. Une des jeunes filles le fixa alors d’un regard si langoureux qu’il resta sous le charme, incapable de faire le moindre geste. Puis, il sentit se poser sur son bras une main forte et froide et il fut attiré sous les eaux, avant qu’il n’ait pu dire un mot. Constatant son absence, ses compagnons parcoururent l’île en criant son nom à tous les échos. Arrivant à la source, ils comprirent le drame qui s’était déroulé en entendant la voix d’Hylas qui les appelait désespérément à travers l’élément liquide dont il ne put jamais s’échapper. Dans le même ordre d’idée, pensons également à la nymphe céleste Adrikâ, de la mythologie hindoue. Née du barattage de la mer de lait, elle fut en effet changée en poisson par la colère d’un ascète qu’elle avait cherché à séduire. De même encore, Vodianoï, l’esprit des eaux de l’antique Russie, revêtait la forme d’un poisson gigantesque, guettant les hommes pour les attirer dans son palais aquatique et en faire ses esclaves. Toutes ces mythologies associent la sirène aux artifices séduisants du monde qui nous illusionnent et nous détournent de notre véritable quête. Ainsi illusionnés, nous sommes alors enfermés dans ces mirages et y demeurons prisonniers (ce que symbolise le palais de Vodianoï) ou s’échoue sur les rivages de l’existence, étant la proie de pulsions mortifères (ce qu’évoque le pré des sirènes). 

 

Nous savons que les Tarchichim sont étroitement associées à l’archétype de Vénus. La tradition hermétique attribue donc au Tarchichim AMaM(YaH) (au même titre qu’à toutes les Tarchichim) un enjeu essentiellement vénusien consistant à stimuler chez nous l’expression d’un désir de plénitude (celui-ci s’épanouissant le plus souvent à travers une quête de beauté et d’harmonie).

 

Plus encore, selon les hermétistes, AMaM(YaH) est également associé à Mars. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure martienne. Or cette planète évoque fondamentalement une capacité à rectifier, replaçant une réalité en conformité avec sa vraie nature. Il est donc aisé d’en déduire que le principal enjeu d’AMaM(YaH) consiste nous amener à entreprendre un processus de rectification au niveau de notre désir, le replaçant dans une dynamique plus juste (plus conforme à notre vocation profonde). Dans cette perspective, il stimule tout particulièrement une aptitude à exprimer notre désir de manière franche, directe et spontanée, sans concession ni compromission.

 

En ce sens, AMaM(YaH) suscite une quête de la vérité. De même, il nous aide à lutter contre toute tendance à nous laisser dominer par des pulsions émotionnelles en exprimant diverses formes d’impulsivité dans l’expression de ses désirs. En ce sens, il peut même être invoqué efficacement par tous ceux qui ont tendance à ne pas canaliser convenablement leurs émotions, celles-ci donnant lieu à des manifestations sauvages, agressives ou violentes.

 

Considérant ses toniques planétaires, ce Tarchichim est invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect consonant entre Vénus et Mars ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.

Pour illustrer l’influence du Tarchichim AMaM(YaH) sur la conscience humaine, nous avons choisi l’histoire d’Adonis et d’Aphrodite que nous rapporte la mythologie grecque.

 

En effet, cette histoire illustre bien l’incapacité à approfondir une relation sentimentale et la nature volage contre lesquels le Tarchichim AMaM(YaH) lutte.

 

Ainsi, cette histoire rapporte qu’Aphrodite, déesse de l’amour, conçut une vive passion pour le bel Adonis, lequel présidait aux choses de la terre.

       Pendant quelques mois, ils vécurent l’un et l’autre dans le bonheur le plus parfait. Mais Adonis aimait la chasse, et un beau jour, sourd aux avertissements d’Aphrodite, il partit chasser et fut mortellement blessé par un sanglier.

       La déesse ne le voyant pas revenir et pressentant que son amant était en grand péril, partit à sa recherche. Elle le retrouva gisant dans l’herbe et perdant son sang. Elle en éprouva une très grande douleur et hurla sa détresse sur son corps expirant. Et, dans son désespoir, elle métamorphosa les éclaboussures rouges du sang de son bien-aimé agonisant, en une fleur délicate dénommée ANÉMONE ou “FLEUR DU VENT, parce que le souffle du vent ouvrait ses pétales et presque aussitôt les emportait.

       Le symbolisme de cette aventure illustre admirablement, à l’image de cette fleur éphémère, la précarité d’un amour passionnel, tout aussi fragile qu’il est prompt et fougueux, dans la mesure où l’action (symbolisée par l’activité de chasse d’Adonis) n’est pas soumise aux lois de l’amour (symbolisées par Aphrodite, déesse de l’amour).

SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE

Le  Tarchichim AMaM(YaH) nous invite à combattre toutes les valeurs mensongères de l’ego qui, brillant d’un faux éclat, pervertissent par notre désir en nous amenant ainsi à nous éloigner de notre véritable réalité. Il nous amène dès lors à entreprendre une quête d’harmonie à travers un sérieux processus de rectification.

 

Par ailleurs, AMaM(YaH) nous aide également à lutter contre tout manque de maîtrise par rapport à l’expression de notre désir, celui-ci donnant lieu à des manifestations sauvages, agressives ou violentes qui risquent alors de le perturber grandement et de l’introduire dans une expérience de déséquilibre profond.

Le Tarchichim AMaM(YaH) nous conduit à épurer toute pulsion égocentrique ou instinctuelle que nous pourrions éprouver dans notre rapport à l’autre, nous empêchant de percevoir notre véritable nature derrière un sourire avenant ou une apparence séduisante. Il nous invite en outre à exprimer notre désir de manière franche, directe et spontanée, sans concession ni compromis­sion, exigeant de même de la part d’autrui.

 

Par ailleurs, AMaM(YaH) nous le protège également contre toute tendance à user de violence pour arriver à conquérir le cœur d’autrui (le sens de la compétions nous amenant à utiliser tous les moyens, même les plus brutaux, pour arriver à ses fins). Enfin, il nous aide à combattre diverses formes d’impulsivité pouvant ternir nos rapports affectifs (celle-ci froissant la sensibilité de ceux avec lesquels il entre en relation).

Le Tarchichim AMaM(YaH) nous amène à entreprendre un grand processus de rectification au niveau de notre désir, nous exorcisant de tous les mirages propres au monde d’en bas (ceux qui nous incitent à nous égarer dans des voies sans issue) pour nous replacer dans une dynamique plus juste et plus con­forme aux réalités auxquelles Dieu nous appelle.

 

De même, AMaM(YaH) nous protège contre tout désir de nous libérer des pulsions égocentriques ou instinctuelles sans pour autant s’être préala­blement enraciné suffisamment dans une quête du divin. Il peut alors en résulter un certain nombre de frustrations, cette ascèse se fai­sant dans un climat de violence peu propice à notre épanouissement spirituel.

SUR LE PLAN PHYSIQUE

  • Bien qu’elle soit déjà très vertueuse au niveau mental, l’OBSIDIENNE FLOCON DE NEIGE possède également tout un tas de propriétés très intéressantes sur le plan physique en lithothérapie. Dans un premier temps, elle aurait une action particulièrement bienfaisante sur les yeux, les sinus ainsi que la peau.

 

 

  • Grâce à ses bienfaits régulants sur la circulation du sang, L’OBSIDIENNE NEIGE est réputée très efficace pour lutter contre les jambes lourdes. De plus, elle favorise le réchauffement des mains et des pieds. Cette pierre floconneuse est l’alliée idéale pour les personnes qui font de l’insuffisance veineuse. 

 

  • En stimulant le processus de cicatrisation de la peau, l’obsidienne flocon de neige pourrait permettre à vos plaies de cicatriser plus rapidement et plus efficacement. Elle possède également plusieurs bienfaits dermiques généraux qui pourraient vous permettre d’améliorer la qualité de votre peau et de lutter contre certains troubles tels que l’acné.

 

  • L’OBSIDIENNE FLOCON DE NEIGE ne s’arrête pas là et contribue fortement au renforcement du système osseux ainsi qu’à l’apaisement du système nerveux. Cette pierre noire et grise est très populaire pour ses bienfaits détoxifiants et purifiants. Enfin, ses énergies sont également très propices à la bonne santé de l’estomac et des intestins.

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

  • Bien que l’action de l’obsidienne flocon de neige soit bien moins puissante que celle de L’OBSIDIENNE ŒIL CÉLESTE, elle dispose tout de même d’excellents pouvoirs protecteurs. C’est une pierre qui aide à se recentrer intérieurement notamment en chassant les mauvaises émotions telles que stress, la rancœur et la négativité. 

 

 

 

  • L’OBSIDIENNE FLOCON DE NEIGE est à privilégier pour les personnes qui peuvent éprouver un fort sentiment de solitude mais elle sera également très bénéfique aux personnes qui souhaitent se débarrasser de leur colère, leur tristesse ou leur rancœur. C’est la pierre idéale pour remplacer les émotions négatives par un grand sentiment de sérénité. 

 

  • Au contact de L’OBSIDIENNE FLOCON DE NEIGE, vous pouvons voir nos peurs et nos blocages psychologiques s’affaiblir petit à petit. C’est notamment pour cela qu’elle est sans cesse recommandée aux personnes trop timides ou trop complexées. De plus, cette pierre est particulièrement propice à l’espoir, la vivacité ainsi que la spontanéité. 

 

  • Les bijoux sont selon moi les plus avantageux car ils sont durablement au contact de la peau et permettent donc à la pierre de pouvoir agir de façon permanente et ininterrompue. Parmi les différentes options possibles, vous pouvez choisir de porter soit une bague soit un pendentif soit un bracelet en OBSIDIENNE FLOCON DE NEIGE, c’est à vous de voir.

 

  • Une pierre roulée d’obsidienne neige est également très bien car elle peut facilement se transporter dans la poche grâce à sa petite taille et sa légèreté. Bien entendu cela vaut aussi pour les cabochons et les galets. Pour ce qui est des sphères, elles sont très bien pour les personnes qui restent régulièrement de longues heures dans un même espace.
 

SUR LE PLAN SPIRITUEL

  • En renforçant l’ancrage spirituel, L’OBSIDIENNE À FLOCONS DE NEIGE permet de lutter contre l’éparpillement mental. Elle aide l’esprit à rester centré dans le moment présent tout en permettant de chasser les illusions et les déviances. De ce fait, elle pourrait accroître votre concentration et vous soutenir durant vos séances de méditation.

 

  • L’obsidienne flocon de neige encourage son utilisateur à développer une plus grande pureté de corps et d’esprit. Elle incite à faire preuve de plus de douceur mais aussi d’impartialité. Très équilibrante, cette pierre mouchetée favorise l’harmonisation du corps et de l’esprit tout en aidant à élargir le champ de conscience.

 

 

LE PENTACLE DU TARCHICHIM AMaM(YaH)

Fabriqué sous son influence 

 

NOUS PROTEGE DURANT LES VOYAGES

 

Psaume 7 verset 18 :

Odéh Adonay Quétsidko Va‘azamérah Chèm ‘Adonay Êlyone

Je rendrai grâce à l’Eternel pour sa justice,

et je chanterai le nom du Seigneur, du Très-Haut.

La composition de l’encens du Tarchichim  AMaM(YaH) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon Tarchichim.

 

 

 

L'AROMATE DE VENUS : LE SANTAL
2/3 de Muscade, Aromate de Mars

Divin AMaM(YaH),

Qui louez Celui qui est élevé

Au-dessus de toutes choses,

Développez en moi une nature amoureuse

Vive, ardente et passionnée,

Me conduisant à concentrer mes forces

Au service d’une action précise.

Ô puissant AMaM(YaH),

Qui rendez grâce à Dieu pour sa justice,

Et qui jouez pour le Nom du Très Haut,

Offrez-moi également le lis qui me permettra

D’alchimiser ma force désir,

De transcender mes pulsions égoïstes,

afin que je puisse ainsi

M’ouvrir totalement à l’autre.

Faites enfin,

Ô AMaM(YaH), ma force,

Que cet amour qui m’embrase

Jusqu’au plus profond de mon cœur,

Me porte à communier plus étroitement encore

Avec Dieu et toutes ses créatures.

Je serai alors, tel le psalmiste

Dévoré par le zèle de ta maison.

Qu’il en soit ainsi, Ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.