L’ANGE MUMIAH - LE KEROUBIM MoUM YaH

L’ANGE MUMIAH - LE KEROUBIM MoUM YaH

NE(E) ENTRE LE 16 ET LE 20 MARS

 

VOTRE SOLEIL DE 25° à 29°59 DES POISSONS

SIGNIFICATION DU SOUFFLE

LE KEROUBIM MuOM(YaH)

L’énergie du Keroubim MoUM(YaH) est assez déconcertant pour nous, car MoUM(YaH) signifie estropié, mais il se trouve que son énergie est justement une aide pour nous, pour surmonter tous les handicaps, qu’ils soient physiques, mentaux ou spirituels. Sa puissance s’anime à l’aide de sa prière. 

 

(Réf : Virya1)

LAnge MUMIAH nous protège dans les opérations mystérieuses. Il nous fait réussir en toutes choses, et conduit toute expérience à sa fin. Il domine sur la chimie, la physique et la médecine, il influe sur la santé et la longévité de la vie. Nés sous son influence nous nous distinguerons dans la médecine ; nous nous rendrons célèbre par nos cures merveilleuses, dévoilerons les secrets de la nature qui feront le bonheur des enfants de la terre, nous consacrerons nos veilles et nos soins à soulager les pauvres et les malades.

 

Le génie contraire  Androsmalius cause le désespoir et le suicide. Il influe sur tous ceux qui détestent leur existence et le jour qui les a vu naître. 

 

(Réf. : Lenain2)

  1.  Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
  2. Lazare LenainLA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.

Les Keroubim sont l’incarnation vivante de la Sephirah YESOD (Fondement). Or YESOD, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Lune. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Keroubim MoUM(YaH) au même titre qu’à toutes les autres Keroubim une tonique majeure Lunaire.

 

Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Keroubim, nous constatons que le Keroubim MoUM(YaH) est également associé à YESOD.  Les fonctions célestes du Keroubim MoUM(YaH)  sont donc colorées une tonique mineure Lunaire. Ainsi, la fonction principale  MoUM(YaH) : 

 

  • Développer en nous notre sensibilité au monde qui nous entoure (tonique majeure Lunaire), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Lunaires.

 

En raison de sa coloration Lunaire, le pouvoir de MoUM(YaH) se révèle donc particulièrement efficace pour développer en nous une sensibilité souple, lente à s’exprimer mais fortement réceptive à toutes influences environnantes. De même, MoUM(YaH) nous aide à lutter contre toute sensibilité favorisant la négativité, l’inconstance et la mélancolie.  Si nous nous laissons littéralement sombrer dans une léthargie où l’auto-illusion tient une place prépondérante, trouverons auprès de MoUM(YaH) l’appui et le soutien nécessaire pour réformer notre comportement.

 

Le sens que la tradition hermétique attribue à MoUM(YaH) est le toucher.  Le sens du toucher nous confère avant toute chose une idée de quantité relative, ce qui nous permet ainsi de pouvoir apprécier notre valeur propre en regard d’autres corps qui nous sont extérieurs. En fait, le toucher revêt une importance très grande dans la mesure où il nous confère la faculté de reconnaître en tant que forme personnelle et distincte en référence à notre environnement extérieur.

 

Il est intéressant de noter ici que si nous avons dû subir de nombreux refoulements nous sommes très souvent peu épanouies sensoriellement et le toucher est, à ce titre, l’une des fonctions sensorielles les plus atteintes dans nos sociétés occidentales où l’église catholique nous a inculqué, pendant des siècles, une morale réprimant sévèrement tout contact physique avec l’autre. Le Keroubim MoUM(YaH) peut s’avérer d’une aide précieuse pour favoriser et stimuler notre épanouissement sensoriel en relation avec le toucher.

 

Selon l’enseignement de l’hermétisme, le don de psychométrie, expression supérieure du sens du toucher, est également éveillé par MoUM(YaH).  Il faut savoir ici que la psychométrie consiste à identifier, par le simple toucher d’un objet, des événements auxquels cet objet à participé dans le passé. Tout objet se charge, en effet, du rayonnement énergétique de tout ce qui l’entoure. Ainsi, certaines personnes particulièrement sensibles et douées du don de psychométrie, peuvent par le contact tactile de l’objet, ressentir les énergies captées par ce dernier et décrire de manière étonnamment précise certaines situations dont l’objet a été témoin.

 

Notons cependant qu’il existe aussi une forme de psychométrie plus subtile encore par laquelle nous pouvons être directement reliés à l’esprit-groupe de l’objet considéré, si celui-ci est de nature minéral, végétale ou animale. Dans le cas d’un objet ayant appartenu à un être humain, nous sommes directement reliés au propriétaire en question, et ce, que celui-ci soit incarné ou non. Les exemples les plus nombreux en ce domaine sont certainement ceux issus d’un rapport maître-disciple au sein d’une école religieuse, initiatique ou spirituelle. Ici, encore, le développement de cette faculté se fait sous l’égide du Keroubim MoUM(YaH).

LE KEROUBIM MoUM

En analysant le radical d’où est tiré le nom de du KérouBim MoUM(YaH), nous constatons qu’il constitue également le mot hébreu moum (MeMVaVMeM ) qui signifie « défaut » (en tant qu’imperfection physique), « infirmité » (en tant qu’état, congénital ou accidentel, d’un individu ne jouissant qu’imparfaitement d’une dimension de son être, sans que sa santé générale en soit totalement compromise) ou « difformité » (en tant que défaut grave de la forme physique, le plus souvent congénital, introduisant des anomalies dans les proportions). La particule יה YaH (YoD), apposée à ce radical, introduit évidemment ces réalités dans une perspective conduisant l’aspirant à découvrir la présence de l’Ineffable.

 

Or ceci peut sembler paradoxal puisque le radical met en exergue l’idée d’un défaut, d’une infirmité et d’une difformité. En effet, c’est comme si la conscientisation d’un tel état pouvait nous permettre de nous rapprocher de l’Ineffable. Toutefois, ceci prend tout son sens si nous considérons que l’homme fut originellement créé inachevé, sa perfection étant celle d’une vocation et non celle d’un état. Plus encore, en se détournant de l’Ineffable sous l’influence de Satan, il sombra sous l’emprise des puissances ténébreuses qui le dénaturèrent (c’est là tout le drame de la Chute). Il s’éloigna ainsi de son image originelle (celle établie par l’Ineffable et que les hermétistes nomment l’akène) pour devenir un être misérable et marqué par diverses infirmités et difformités comme nous le rapporte le livre de la Sagesse :

 

 » Oui, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il en fait une image de sa propre nature ; c’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans le monde : ils en font l’expérience, ceux qui lui appartiennent ! « .

– Sagesse II, 23-24.

 

Depuis lors, l’homme est donc une créature corrompue, perdue dans un univers tout aussi altéré. En effet, en se détournant de l’Ineffable, il entraîna avec lui la création tout entière qui, jusqu’alors, était un jardin luxuriant, fertile, ordonné et cultivé. Elle devint donc peu à peu, en s’éloignant de son archétype primordialle monde d’en haut » des hermétistes), une terre sauvage et un monde illusoire en rupture complète avec sa réalité véritable (c’est le « monde d’en bas », ce monde imparfait dans lequel nous évoluons aujourd’hui). La condition de l’homme actuel est donc marquée par le sceau de l’imperfection et de la corruption.

 

 » Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui me voue à la mort ?  » s’écrie saint Paul.

– Romains VII, 24.

 

À quoi le saint apôtre répond dans son épître aux Philippiens que c’est

 

 » Le Seigneur Jésus-Christ qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire… « .

– Philippiens III, 21.

 

C’est dans cette perspective du reste qu’il faut interpréter les nombreuses guérisons d’infirmes opérées par le Christ tout au cours de son ministère :

 

 » Et des foules nombreuses s’approchèrent de lui, ayant avec elles des boiteux, des estropiés, des aveugles, des muets et bien d’autres encore, qu’ils déposèrent à ses pieds ; et il les guérit. « .

– Matthieu XV, 30.

 

En effet, nous correspondons tous à ces infirmes, à ces boiteux et à ces estropiés par rapport à la réalité originelle, ayant une nature déformée. Pour illustrer nos propos, citons encore l’épisode évangélique où cette femme infirme, courbée depuis dix-huit ans, est guérie par le Christ.

 

 » Et voici qu’il y avait là une femme ayant depuis dix-huit ans un esprit qui la rendait infirme ; elle était toute courbée et ne pouvait absolument pas se redresser. La voyant, Jésus l’interpella et lui dit : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité » ; puis il lui imposa les mains. Et à l’instant même, elle se redressa, et elle glorifiait Dieu. « ,

– Luc XIII, 11-13.

 

Pour comprendre ce récit, il importe de préciser que la femme citée dans ce passage évoque l’homme déchu qui s’est éloigné de son image originelle, étant ainsi devenu incapable de s’ouvrir ou de participer aux réalités divines. L’image de la femme fait d’ailleurs écho au statut de créature. Quant au fait qu’elle soit courbée, cela évoque une conscience tournée vers le plan horizontal (vers la Matrice du monde extérieur, dont Satan est le prince). Ajoutons qu’elle était courbée depuis dix-huit ans, un nombre qui se réduit, par le procédé de réduction théosophique, au chiffre 9 (18 donne 1 + 8 = 9), qui, dans sa dimension pervertie, évoque un processus de déformation. Avant de rencontrer le Christ, cette femme était donc un être dénaturé et déformé, incapable de s’ouvrir à l’Esprit. Exorcisée cependant, elle se redressa (sa conscience s’orienta à nouveau selon un axe vertical, celui de la réalité divine). Son corps, redevenu conforme à son image originelle, devint ainsi un temple de Dieu selon les mots célèbres de saint Paul :

 

 » Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint-Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ? Et que vous ne vous appartenez pas ? Vous avez été bel et bien achetés ! Glorifiez donc Dieu dans votre corps. « .

– 1 Corinthiens VI, 19-20.

 

C’est sans doute dans une perspective similaire qu’il nous faut interpréter le fait que, chez les Hébreux, l’homme attitré au service religieux doit être exempt de toute infirmité :

 

 » Nul de tes descendants, à quelque génération que ce soit, ne s’approchera pour offrir l’aliment de son Dieu s’il a une infirmité. Car aucun homme ne doit s’approcher s’il a une infirmité, que ce soit un aveugle ou un boiteux, un homme défiguré ou déformé, un homme dont le pied ou le bras soit fracturé, un bossu, un rachitique, un homme atteint d’ophtalmie, de dartre ou de plaies purulentes, ou un eunuque. Nul des descendants d’Aaron, le prêtre, ne pourra s’approcher pour offrir les mets du Seigneur s’il a une infirmité ; il a une infirmité, il ne s’approchera pas pour offrir la nourriture de son Dieu. « .

– Lévitique XXI, 17-21.

 

En effet, le prêtre, préposé au service divin, a pour charge d’assurer l’expression de Dieu et il ne peut le faire qu’à la condition que son corps ne soit plus perverti par les forces du monde d’en bas, qu’il soit un converti. Ajoutons que cette exigence se retrouve également dans la tradition chrétienne, le but du sacerdoce consistant, comme nous le précise saint Grégoire de Naziance,

 

 » À maintenir l’image de Dieu dans l’homme, si elle subsiste ; à la fortifier, si elle est affaiblie ; à la restaurer, si elle est détruite. Il a pour terme de faire demeurer le Christ dans les cœurs par l’Esprit et, ce qui résume tout, de faire un dieu qui participe à la béatitude d’En Haut, de celui qui appartient à la cité d’En Haut. « .

– P. G., 35, 432 B.

 

Dans la même perspective, la Vierge Marie, en qui le Verbe se fit chair, est également présentée dans la tradition catholique comme étant exempte de tout défaut. Ces paroles du Cantique des Cantiques prononcées par l’amant à l’adresse de sa bien-aimée,

 

 » Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache aucune ! « 

– Cantique IV, 7.

 

Lui sont d’ailleurs traditionnellement appliquées. Résumant la doctrine catholique à propos de la Mère de Dieu, le Père Varillon écrit encore :

 

 » Disant Fiat à Lui seul [à Dieu], elle est pure transparence à sa Lumière, semblable au cristal dont on ne sait, face au soleil, s’il est quelque chose d’autre que ses rayons, au point qu’il faut le heurter de l’ongle pour s’apercevoir, en l’entendant vibrer, qu’il existe différent de la lumière. « .

– Varillon, François, Eléments de doctrine chrétienne, tome I, Éditions de l’Épi, Paris, 1961.

 

Ainsi donc, une prise de conscience de l’infirmité et de la difformité de notre être permet de nous placer sur le chemin d’une réharmonisassions qui n’est possible que dans une démarche de conversion. Dans cette perspective, il est également intéressant d’étudier plus spécifiquement la structure du radical MeMVaVMeM . En effet, nous savons que la lettre MeM est issue d’un ancien idéogramme représentant une vague. Elle évoque donc l’eau en tant que matrice d’où émerge la vie et la tradition hébraïque y fait clairement allusion dans le livre de la Genèse où elle nous précise qu’à l’origine

 

« Un vent de Dieu tournoyait sur les eaux. ».

– Genèse I, 2.

 

Cela semble d’ailleurs faire écho à la tradition babylonienne selon laquelle, au commencement de tout, « seule une matière indifférenciée s’étendait de toute éternité, les eaux primordiales. De leur masse se dégagèrent deux principes élémentaires, Apsou et Tiamat… Apsou, considéré comme une divinité masculine représente la masse d’eau douce sur laquelle flotte la terre…. Quant à Tiamat, elle n’est autre que la mer, l’abîme d’eau salée d’où sortent toutes les créatures. ».

– Sources orientales, La Naissance du Monde, I, Paris, 1959.

 

Il s’agit donc d’un élément propice à la réception des forces de l’Esprit et à la transmission de la vie. Par ailleurs, l’eau exprime également la possibilité d’une purification qui, au-delà des problèmes d’hygiène, est liée à la vie en tant que mouvement et dépassement. En effet,

 

« Elle est liée aussi à la conscience claire que nous sommes des êtres mortels. Malgré cette conscience que nous sommes des créatures vouées à la finitude, nous ne devons pas aller au désespoir. L’impureté est la confrontation avec sa propre finitude lorsque nous croyons ne pas pouvoir en sortir. La pureté et plus précisément la purification est le travail qui consiste à surmonter l’illusion « d’une insoutenable lourdeur d’être ». En entrant, en s’immergeant dans l’eau vivante, courante, dynamique du fleuve, l’homme reprend conscience de sa dynamique intérieure… »,

– Ouaknin, Marc-Alain, Les Mystères de l’Alphabet, Éditions Assouline, Paris, 1997.

 

Dans cette perspective, l’eau est un dissolvant universel qui nous appelle à nous dépouiller de nous-mêmes pour retrouver notre dynamique essentielle, notre vocation initiale, celle d’être voué à la mort en tant que processus de mutation et de dépassement. Les rites baptismaux où le candidat immergé « meurt avec le Christ » en sont un exemple éloquent. L’immersion dans l’eau vive d’une rivière, à la suite de la célébration de la tente de sudation chez les Amérindiens, évoque la même symbolique et la même puissance associée à l’eau. Ainsi, la lettre MeM devient une lettre de gestation transformatrice. Pensons d’ailleurs aux quarante jours ou aux quarante ans passés au désert, ce nombre étant directement associé à la lettre considérée. Quant à la lettre VaV, issue d’un ancien idéogramme représentant un crochet, elle incarne l’établissement d’une relation étroite entre deux éléments, chacune étant dorénavant intimement relié à l’autre. Les anciens l’ont d’ailleurs souvent considérée comme une représentation privilégiée de l’homme dont la vocation première est d’établir une relation de communion étroite entre les réalités divines et les réalités créées. Dès lors, le radical MeMVaVMeM semble évoquer un processus par lequel l’homme (symbolisé par le VaV ) relie la création (représentée par le premier MeM ) à sa recréation (correspondant au second MeM ). Ainsi, l’homme issu des eaux originelles en tant que créature mortelle est appelé à vivre une seconde naissance, participant désormais à la vie même de l’Ineffable, ayant pris pleinement conscience de la nécessité de mourir à sa finitude de créature pour s’ouvrir à l’immensité du Créateur.

Nous savons que les Keroubim sont étroitement associés à l’archétype incarné par la Lune. La tradition hermétique attribut à MoUM(YaH) (au même titre qu’à toutes les Keroubim ) un enjeu essentiellement Lunaire nous amenant à nous placer dans une attitude d’écoute et de réceptivité face aux réalités intérieures, devenant ainsi une véritable matrice pour les incarner et les rendre pleinement effectives dans le monde.

 

Plus encore, il est associé secondairement à la Lune. Or nous l’avons dit, la Lune évoque une aptitude à refléter dans le monde d’en bas des réalités appartenant au monde d’en haut. Dès lors le principal enjeu de MoUM(YaH) consiste à nous ouvrir aux réalités du monde d’en haut (les réalités archétypales) en nous faisant matrice pour les incarner et les rendre effectives.

 

Dans cette perspective, il stimule notre capacité à ressentir puissamment les forces émanant du monde environnant (notre nature sensorielle étant alors très réceptive à toutes les sollicitations). Par ailleurs, il nous protège également contre le développement d’une sensibilité psychique favorisant une passivité où l’auto-illusion tient une place prépondérante. Il nous aide en ce sens à combattre l’apparition d’états d’âme variables à l’excès et de rêveries vagabondes. En fait, il nous préserve de toute inclination à nous déconnecter de la réalité, en substituant nos illusions, notre tendance à nous réfugier dans nos mondes intérieurs peuplés de phantasmes, de rêves et de chimères.

 

Considérant ses toniques planétaires, le KérouBim MoUM(YaH) est invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, la position bénéfique de la Lune en domicile ou exaltation ou pour harmoniser sa position affligée en chute ou exil.

Pour illustrer l’influence du Keroubim MoUM(YaH)  sur la conscience humaine, nous avons choisi « l’histoire de la princesse au petit pois » de Hans Christian Andersen. En effet, cette histoire décrit bien cette ascèse sur le toucher que le Keroubim MoUM(YaH)  régit et favorise.

Ainsi, ce conte rapporte que lors d’une violente journée d’orage, une jeune fille affirmant être une princesse, vint frapper au château pour demander asile.

Afin de vérifier ses dires, la vieille reine lui fit passer à son insu l’épreuve suivante : sans mot dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite, elle prit vingt matelas, qu’elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu’elle entassa par-dessus les matelas. C’était la couche destinée à la princesse; le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit. “Bien mal ! répondit-elle; à peine si j’ai fermé les yeux de toute la nuit ! Dieu sait ce qu’il y avait dans le lit ; c’était quelque chose de dur qui m’a rendu la peau toute violette. Quel supplice !” A cette réponse, on reconnut que c’était une vraie princesse, puisqu’elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse, pouvait avoir la peau aussi délicate ? Le prince, bien convaincu que c’était une véritable princesse, la prit pour femme…

Dans ce conte, la princesse symbolise l’être humain dont la conscience est pleinement éclairée par la lumière de l’esprit. Malgré sa triste apparence (incarnation dans la matière), elle se déclare princesse (être réalisé) envers et contre tous. La vieille reine est hésitante (être humain encore aveugle à la présence de l’esprit). Elle sait cependant que tout être réalisé, c’est-à-dire qui a su réconcilier en lui sa dimension corporelle et sa dimension spirituelle, peut, par le simple toucher, reconnaître en la matière l’empreinte divine. Elle place donc, dans le lit de la princesse, ce pois, artifice humain qui vient troubler cette perfection. Placée sous l’influence du Keroubim MoUM(YaH), la princesse ressent aussitôt la présence de cette impureté, révélant ainsi sa vraie nature.

SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE

L’énergie du Keroubim MoUM(YaH) nous amène à nous ouvrir à notre environnement et à ressentir les impressions qui s’en dégagent de manière aussi profonde et juste que possible. Il nous conduit ainsi à entrer en contact plus étroit avec le monde (et conséquemment avec nous-mêmes) et à nous y ancrer plus significativement, nous protégeant de toute inclination à nous déconnecter de la réalité (ou à la déformer) en substituant nos illusions au réel.

 

Par ailleurs, MoUM(YaH) contribue également à nous protéger contre toute sensorialité qui, déformée par l’ego, peut travestir les impressions issues de notre environnement extérieur, en nous plaçant alors sous l’emprise de forces étrangères, sources de chimères et d’illusions pouvant nous entraîner peu à peu à nous déconnecter de la réalité.

L’énergie du Keroubim MoUM(YaH) nous invite à nous montrer très sensibles et très réceptifs face à autrui, nous plaçant spontanément à l’écoute des impressions qu’il ressent intérieurement (sans les déformer, les pervertir ou les corrompre), ceci nous permettant de les rendre pleinement tangibles et de modifier son attitude et son comportement en conséquence (en nous y adaptant concrètement).

 

Par ailleurs, MoUM(YaH) nous protège également contre toute tendance à nous transformer en éponge psychique, absorbant les énergies que nous recevons des autres au point de ne plus savoir discerner entre leur réalité et la nôtre. Enfin, il nous amène généralement à ne plus déformer les sentiments que l’autre nous porte, prenant pour acquis ce qui relève de nos propres illusions (inclination à sombrer dans l’auto-illusion et dans la plus totale
confusion). 

L’énergie du Keroubim MoUM(YaH) nous conduit à ressentir pleinement notre état de difformité et de déchéance (consécutif au fait que nous nous sommes éloignés de notre image originelle), nous détournant dès lors de l’image illusoire dans laquelle les influences du monde d’en bas, la Matrice du monde extérieur, nous ont maintenu afin d’incarner de manière tangible et concrète l’archétype établi originellement par le Créateur.

 

Par ailleurs, MoUM(YaH) nous protège ainsi contre toute tendance à nous maintenir dans un état de dénaturation, de déformation ou de perversion, étant dès lors incapable de nous ouvrir à l’Esprit. Enfin, il nous évite de déformer (sous l’impulsion d’un ego enclin à substituer à la réalité nos rêves et nos illusions) les forces spirituelles auxquelles nous apprendrons à nous ouvrir, les empêchant ainsi de se concrétiser pleinement.

De couleur vert bleu, elle est associée

 

 

SUR LE PLAN PHYSIQUE

  • La Turquoise est en correspondance avec les fluides vitaux du corps : sang, urine, sperme, liquide céphalo-rachidien, sécrétions hormonales.

 

Fonctions et organes associés :

 

 

 

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

  • Chakra du Troisième Œil : C’est une pierre positive, optimiste qui permet de discerner le bien du mal. La Turquoise est sincère et diffuse la confiance partagée sous le signe de la vérité. La Turquoise est un bon régulateur du système nerveux. Elle donne un sens artistique passif qui permet de discerner le bon goût du mauvais. Elle permet de transformer son agressivité, ses instinct guerriers en puissance créatrice et poétique, mais faites bien attention à l’éternelle dualité feu/eau de la Turquoise car le contraire est aussi possible.

 

  • Chakra du Cœur : Elle conforte l’amitié et le sentiment d’affection réciproque.

 

  • Chakra de la Gorge : C’est, par essence, la grande pierre de communication qui aide à l’expression et favorise l’écoute des autres. Éloquence, virtuosité dans les joutes verbales, sens de la répartie, talents polémiques, qualité vocale, tout y est dans cet archétype majeur du discours talentueux. Pierre de la jeunesse éternelle, elle est néanmoins porteuse d’une solide expérience qui donne courage et savoir-faire intuitif.

 

 

SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL

La Turquoise élève l’esprit vers le ciel. Depuis la nuit des temps, la Turquoise est une pierre sacrée en Égypte, en Perse, au Tibet, en Inde, chez les Mayas, les Aztèques et les Incas. Magique, elle a la propriété de protéger votre entourage de vos propres pensées négatives en les absorbant à tel point qu’elle peut pâlir et mourir, voire se fendre lorsque la maladie ou la mort frappe son propriétaire, comme si elle s’offrait en sacrifice.

 

 

  • Chakra du Troisième Œil : la Turquoise protège aussi des énergies négatives émises par l’entourage, du mauvais œil, des agression physiques, des accidents, de la mort violente.

 

  • C’est la pierre qui évoque les mers du sud, lorsque les teintes du ciel et de la mer se mêlent si intimement qu’il est difficile de les différencier. Si elle évoque irrésistiblement des vacances de rêves, l’association de deux contraires, l’eau et le feu, en font une pierre à l’équilibre précaire, pas si facile à manipuler malgré son apparente douceur.
LE PENTACLE DU KEROUBIM MuOM(YaH)

Fabriqué sous son influence 

 

AIDE A LA GUERISON DES HANDICAPES

 

Psaume 116, Verset 7

Shouvi Napheshi Limenouh’(r) Ayekhi (ri) – ki-adonaï gamal ’alayekhi (ri)

Retourne, mon âme, à ton repos, car Yhwh t’a fait du bien

La composition de l’encens du Keroubim MoUM(YaH) est déterminée par ses correspondances astrologiques. D’un point de vue technique, notons en outre que cette composition, qui est utilisée, pour l’exercice d’harmonisation varie selon le Keroubim .

L'AROMATE DE LA LUNE - LA MYRRHE

LA PRIERE KEROUBIM MoUM YaH

Divin MoUM(YaH),

Fin de toutes choses,

Éveillez en moi la capacité de ressentir puissamment

Les forces émanant du monde environnant,

Tout en me préservant

De cette extrême malléabilité psychique

Qui pourrait m’inciter à modifier

Mon comportement au gré des circonstances,

Me conduit ainsi à ne plus savoir distinguer

La réalité de l’illusion.

Ô puissant MoUM(YaH),

Qui incitez mon âme à retourner au repos,

Assistez-moi également dans un travail d’ascèse

Visant à favoriser et à stimuler

L’épanouissement sensoriel de mon toucher.

Afin que je sache apprécier et reconnaître

La valeur propre de chacun,

En ressentant leur corps.

Faites enfin,

Ô MoUM(YaH), ma force,

Que je puisse développer le don de psychométrie

Afin de ressentir les énergies captées par tout objet

Et les forces présentes en tout lieu.

Qu’il en soit ainsi, ici et maintenant

Pour le plus grand bien de tous.

Et pour célébrer la Vie.