Vis-à-vis de nous-mêmes,
Nous sommes invités à assumer la place que nous occupons au sein du pays et de l’époque auxquels nous appartenons. Nous sommes conduits ainsi à nous enraciner pleinement dans notre milieu. Nous devons également remplir les responsabilités sociales qui nous incombent de manière mature et sérieuse, avec persévérance et endurance.
Nous devons également lutter contre tout sentiment plus ou moins diffus de ne pas être à notre place, de ne pas appartenir à notre époque, nous projetant volontiers en des temps pourtant maintenant révolus ou d’être étrangers à notre ville, à notre région ou notre pays.
Dans notre relation.
Nous sommes amenés à assumer, avec beaucoup de maturité et de sobriété, la place que nous occupons dans le cadre de notre relation à l’autre, et conséquemment à accepter les fonctions et les échanges qui nous reviennent. A ce titre, nous sommes conduits à développer un important sens des responsabilités dans notre rapport avec autrui.
Nous devons aussi lutter contre toute propension à vouloir occuper la place d’autrui, qui peut apparaître, à travers nos illusions égoïques, plus valorisante, refusant d’assumer la nôtre que nous rejetons totalement.
Spirituellement,
Nous sommes conduits à accepter pleinement la place que la vie nous a attribuée, assumant ainsi humblement, avec un remarquable sens de l’abnégation et du dépouillement les conséquences, et parfois les épreuves qui en découlent.
Nous devons de même proscrire toute tendance à nous rebeller contre la Divinité Elle-même, nous morfondant « sur notre triste sort » dans une attitude de résignation et de fatalisme propice à la dépression et à la morbidité.