Découvert en 1789 par le chimiste allemand Martin Heinrich Klaproth, il nomma l’oxyde d’uranium de couleur gris-argent du nom d’urane. A l’origine de nouveaux concepts atomiques, l’histoire raconte qu’il le fit en faisant directement référence à la planète Uranus1, elle-même découverte en 1781. De plus, par son caractère radioactif et son exceptionnelle énergie, l’uranium rappelle de manière éloquente la puissance sans limite dont Uranus est effectivement porteuse selon l’hermétisme . En effet, adombré par le rayon d’Uranus, nous développons et nous nous épanouissons véritablement en exprimant autour de nous les forces lumineuses constituant notre nature intérieure.
Plus encore, la nature fissible de ce métal hors du commun a donné naissance à une importante industrie nucléaire ayant notamment pour but de créer une énergie électrique quasiment illimitée. A l’image de la nature ontologique de la planète illuminant les âmes, l’uranium éclaire quotidiennement les hommes.
Toutefois, tant par son caractère radioactif que fissible, il rappelle, à l’inverse, le caractère maléficié d’Uranus mal vécu par nous cherchant alors à diviser toute unité en vue de la détruire finalement. Ainsi, nous manipulons aujourd’hui une énergie si puissante et si redoutable qu’elle peut tout à la fois nous éclairer comme nous plonger dans les Qliphoth (ténèbres). Toujours lors de sa fission, l’uranium développe en outre un caractère émissif également en analogie avec Uranus.
Enfin, ce métal si étrange, se distingue de tous les autres métaux notamment par le fait qu’on ne peut le domestiquer. De la même manière, Uranus, première planète transpersonnelle, n’est pas accessible naturellement à l’homme commun. En effet, les énergies d’Uranus sont telles que nous devrons d’abord passer par les injonctions des planètes personnelles avant de pouvoir vivre harmonieusement les énergies uraniennes. Dans le cas contraire, nous serions alors conduits vers un état d’anarchie et de confusion comme d’ailleurs les radiations d’uranium sont à l’origine de cancers et de maladie déstructurant l’homme.
1 – Selon l’Encyclopédie Microsoft Encarta, 1998, « Uranium ».