LA LETTRE NoUN נ
- Écrit par Un Instructeur Gnostique
- La lettre Hébraïque נ NoUN la quatorzième lettre de l’alphabet Kabbalistique Hébreu.
L
a treizième lettre est מ MeM, qui se rapporte à l’eau. נ NoUN représente un poisson.
Il y a une relation très étroite entre les lettres מ Mem et נ NoUN. Elles dépendent toujours l’une de l’autre, ont des relations proches l’une de l’autre. Cela nous permet de nous rappeler facilement les caractéristiques de מ Mem et de נ NoUN lorsque nous y pensons de cette façon.
Le poisson (נ NoUN) a besoin d’eau (MeM) pour être en vie, pour survivre, pour exister. Donc, la lettre נ NoUN a besoin de la lettre מ Mem. Nous le voyons dans de nombreux cas. Par exemple, dans le mot מ manne.
Les Écritures racontent l’histoire de la nation d’Israël dans le désert pendant quarante ans, ceci se rapporte à MeM, qui a pour valeur numérique quarante. Dieu a soutenu le peuple en lui fournissant de la manne, ce qui est traduit généralement par un « pain », un type de nourriture. La manne est venue de Shamayim. Shamayim signifie littéralement « eaux ardentes », mais est traduit généralement par « ciel ». Shamayim est une « rosée ou humidité» et Manne est orthographié מן MeM – NoUN (MAN). MeM est eau – c’est la rosée venant du ciel – et NoUN se rapporte à un poisson, symbolise un poisson, mais c’est beaucoup plus que cela. La Manne est donc la nourriture que les Initiés reçoivent de Dieu pour les aider à traverser leurs testes et leurs épreuves. Nous avons besoin de cette manne pour survivre dans notre désert. Nous avons besoin de plus que de l’eau, le MeM; nous avons également besoin de ce qui est dans l’eau : le NoUN, et ce NoUN est la vie. C’est un type de sagesse primordiale dans l’eau.
Nous avons également de l’eau ici-bas, dans nos glandes sexuelles. Dans cette eau se trouve une sorte de « poisson » ou entité vivante :
- Le spermatozoïde et l’ovule.
Le caractère NoUN a deux formes : נן.
Le נ NoUN primaire ressemble un peu à un BeITh ou à un KaPh qui a été raccourcie.
- Le NoUN final, qui est utilisée à la fin d’un mot, ressemble à un ו VaV étendu. Il y a des relations entre toutes ces lettres.
- Le NoUN final est liée à ו VaV.
- Le NoUN נ primaire ou première est liée à BeITh ou à Le KaPh , mais principalement – surtout – le NoUN dépend du Mem.
- NoUN est la quatorzième lettre et représente ainsi le nombre quatorze. Il a également la valeur numérique cinquante. Mem est quarante, NoUN est cinquante.
On dit que l’image du NoUN dérive d’un ancien hiéroglyphe d’un serpent des Égyptiens (ce vieux hiéroglyphe ressemble davantage à un LaMeD à mes yeux, mais néanmoins le NoUN est lié au serpent. Le mot en Hébreu pour serpent est נחש Nahash, qui commence par NoUN.
Comme vous le savez, le serpent est un symbole essentiel dans toutes les religions, mais en particulier Judéo-Chrétienne. Il est regrettable que tant de fidèles des religions aient peur du serpent et considèrent toute apparence de serpent comme mauvaise. Ce n’est pas une religion, c’est du fanatisme. La vraie religion est la connaissance qui nous unit à Dieu, et la force pivot qui permet que cela se produise est NoUN, la première lettre du mot Hébreu pour serpent : נחש Nahash. Dans la plupart des cas, lorsque vous lisez les Écritures au sujet du serpent, vous parlez du Nahash. Mais parfois, là où la Bible dit serpent en Français, elle ne dit pas נחש Nahash en Hébreu. Il y a d’autres mots que vous devez savoir. C’est pourquoi les lettres Hébraïques sont si importantes à étudier.
Le mot Hébreu נון NoUN est facile à associer au mot Français Nonne, qui est une femme renonçante – et il y a une relation – mais, en premier lieu, le mot Hébreu נון NoUN, en plus de se rapporter à cette lettre, est également un verbe qui signifie « devenir dégénéré ». C’est très surprenant, car un peu plus tard dans la Bible, vers la fin de l’histoire de Moïse, nous entendons parler de Yeshua (que nous appelons en Français Joshua) qui était en charge d’Israël après Moïse, et Yeshua est appelé « le fils de נון NoUN ». Alors, comment Yeshua, qui est aussi le nom de Jésus, peut-il être « le fils de נון NoUN », si le mot littéral נון NoUN signifie : « Devenir Dégénéré » ? C’est un fait très curieux dans les Écritures et cela mérite notre investigation.
Cette lettre נ NoUN nous cache une grande profondeur de mystères. Comme je l’ai dit, c’est la première lettre du mot נחש Nahash, serpent. C’est également la première lettre de nombreux mots relatifs à l’eau, tels que le mot Hébreu נחל Nahal pour inondation et נהר nahar pour fleuve. Une inondation vient de l’eau, la lettre Mem, et un fleuve vient de l’eau, la lettre Mem, mais l’inondation et le fleuve commencent toutes deux par la lettre NoUN. Et vous vous souvenez du temps de Noah – qui commence également par NoUN – l’inondation est venu détruire tous les dégénérés, ceux qui étaient sous le pouvoir de NoUN. Cependant, lorsque nous voulons revenir à Dieu, recevoir la bénédiction d’en haut et boire les eaux de la vie, nous devons boire à la fontaine qui jaillit dans notre ventre. Le mot pour « fontaine » commence également par NoUN. Le fleuve de la vie qui coule de notre ventre commence par NoUN.
« Jésus répondit et lui dit: Si tu savais le don de Dieu et qui t’a dit : Donne moi à boire ; tu lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. […] … quiconque boit de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui un puits d’eau qui jaillira dans la vie éternelle. » – Jean 4
« Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre, comme a dit l’Écriture. » – Jean 7
NEPHESH CHAIAH
Ce fleuve de vie est à l’intérieur de nous, énergétiquement, spirituellement, même physiquement : ce sont nos eaux sexuelles. Pas seulement la substance physique de celles-ci, la matière ou le MeM, mais son contenu : NoUN. Pas un poisson littéral, un poisson physique, mais la force de vie : NoUN.
- Et comment savons-nous qu’il en est ainsi ?
Parce que dans nos eaux se trouve le pouvoir de créer נפש החיה Nephesh Chaiah : une âme vivante.
« Et Jehovah Elohim forma l’homme de la poussière de la terre et souffla dans ses narines le souffle de vie ; et l’homme est devenu un נפש החיה Nephesh chaiah (âme vivante). » – Genèse 2: 7
Nephesh נפש est un autre mot Hébreu qui commence par NoUN. Nephesh נפש se réfère à ce que l’on appelle « l’âme animale » du Latin anima, âme. C’est notre âme primordiale.
« Comme le cœur haletant après les ruisseaux מים Mayim (eau), ainsi haletant mon נפש Nephesh (âme) après Elohim. Mon נפש Nephesh (âme) a soif d’Elohim, du El chai (vivant): quand vais-je venir et paraître devant Elohim ? » – Psaume 42
Le Nephesh est cet aspect de l’âme que Dieu place dans l’existence pour que celui-ci se développer. Tout ce qui vit a נפש Nephesh. Ce נפש Nephesh, l’âme animale brute, est sortie du Mem, les eaux du sexe, mais pour que cet acte sexuel puisse créer, il devait avoir une combinaison de NoUN : spermatozoïde et ovule. À travers cette union du NoUN d’un homme et d’une femme, une nouvelle vie émerge : un נפש Nephesh, une âme animale, peut recevoir un nouveau corps.
Tout נפש Nephesh doit être animé avec חי chai, « la vie». Cela vient de Dieu. Pour qu’un animal intellectuel reçoive le chai, la vie spirituelle, il faut le mériter. Cela requiert la sainteté, le sacrifice et la Chasteté.
- Trois facteurs: naissance, mort et sacrifice.
C’est le point fondamental de la religion, apprendre au Nephesh à devenir Nephesh chaiah ; enseigner à l’âme comment devenir une âme vivante.
Tel que nous sommes maintenant, nous sommes morts: morts à l’Esprit, morts à Dieu. Nous ne voyons pas Dieu, nous ne connaissons pas Dieu. La plupart d’entre nous sont curieux, mais n’avons pas d’expérience de Dieu. Nous ne sommes pas Nephesh Chaiah. Une Nephesh chaiah est une âme vivante, une âme qui perçoit le divin, une âme qui a la vie, qui est animée par le pouvoir de NoUN.
Dans la Bible, dans Genèse / Bereishit, nous étudions la création, la genèse de la vie, et ce livre alchimique nous explique comment créer la Nephesh chaiah, comment devenir une âme vivante. En d’autres termes, comment notre propre Elohim, notre propre Jehovah, crée en nous à travers le pouvoir des eaux. Ce livre est symbolique, en particulier dans le premier chapitre qui explique les jours de la genèse, les jours de la création. Ces jours sont symboliques. Ils sont à propos de vous. Ils ont une certaine représentation par rapport au passé ancien, mais nous ne nous en soucions pas pour le moment. Le passé ancien est parti. Ce que nous avons devant nous maintenant est une question terrible :
- être ou ne pas être?
Comme nous sommes maintenant, nous sommes morts, nous n’avons pas de vie; nous souffrons. Nous devons être rachetés; nous devons être sauvés. Nous avons besoin du salut, mais venant de nous-mêmes. Nous avons besoin de NoUN pour ça. Nous avons besoin du mystère de la lettre NoUN.
Et Dieu créa les grandes baleines…
D
ans les chapitres ou les sections sur les jours de la genèse, les jours de la création, le verset 21 du premier livre, il est écrit en Français:
- « Et Dieu créa les grandes baleines… » – Genèse 1:21
Il ne dit pas « baleines » en Hébreu. En Hébreu, il est dit :
- « Et Elohim créa le grand תנין tanniyn, et chaque נפש החיה Nephesh chaiah qui se glissent, que les מים Mayim produisirent abondamment, selon leur espèce, et chaque oiseau ailé selon son espèce: et Dieu vit que cela était bon. » – Genèse 1:21
Les prêtres et les érudits ne peuvent s’entendre sur ce que signifie tanniyn, mais, pour le Kabbaliste, c’est évident.
En Hébreu, tanniyn est orthographié : תנין TaV–NoUN–YoD–NoUN. C’est un mot très important. Les deux formes de NoUN sont là, ainsi qu’une lettre TaV et une lettre YoD. Nous avons déjà discuté longuement du YoD. Le TaV est la vingt-deuxième lettre. C’est la dernière lettre de l’alphabet Hébreu. TaV est la synthèse de tout. TaV est le sceau, l’alliance, l’accomplissement, l’achèvement. Le TaV représente « c’est fini, c’est accompli, c’est fait ». Ce mot ‘tanniyn’ contient donc NoUN et TaV, le sceau, l’achèvement, l’accomplissement.
Les érudits basent leurs hypothèses sur des lectures littérales de la Bible; ils recherchent les autres occurrences de תנין tanniyn et comparent aux théories et aux croyances et apportent de nombreuses explications. Certains disent que tanniyn signifie dinosaures, d’autres baleines, crocodiles, alligators ou serpents. Il y a de nombreuses théories et explications, mais toutes sont fausses car elles interprètent le mot littéralement, comme s’il s’agissait d’un animal physique. Pour comprendre le sens réel, examinons une autre occurrence de ce mot dans les Écritures.
LE SERPENT - LE NACHASH
D
ans le livre Exode écrit par Moïse, au quatrième chapitre, il est écrit :
- « Et יהוה Jehovah lui dit : Qu’est-ce qui [est] dans ta main ? Et il a dit, un bâton.
Et il a dit: Jette le sur le sol. Et il la jeta à terre, et il est devenu un Nachash (serpent); et Moïse s’est enfuit devant lui. » – Exode 4
Dieu donne cette instruction à Moïse parce que Moïse doit faire face au Pharaon, qui représente notre ego, et Moïse dit :
- « Je ne peux pas le faire, que vais-je faire?
- Je ne suis qu’un homme.
- Que vais-je faire au Pharaon ? »
C’est pourquoi Dieu dit:
- « Si tu prends ton bâton, tu deviendras un serpent. »
Ce Nachash représente la Kundalini, le pouvoir de la Shekinah, la Mère Divine, qui s’élève dans la colonne vertébrale et donne l’inspiration et le pouvoir au prophète.
Mais quand Moïse et son frère vont au Pharaon, au septième chapitre, et qu’il jette le bâton, il ne devient pas un Nachash. Il dit en Hébreu,
- « Quand Pharaon te parlera, disant : Il te fera un miracle. Tu diras à Aaron: Prends ton bâton, jette le devant Pharaon, il deviendra un תנין tanniyn. » – Exode 7: 9
Il ne dit pas Nachash, serpent, il dit תנין tanniyn. C’est l’un des endroits où les gens ont émis l’hypothèse que Nachash et Tanniyn sont la même chose. Ils pensent donc que Tanniyn doit être un serpent, car quelques chapitres avant de dire que le bâton deviendrait un serpent, les gens supposent que Tanniyn est un autre type de serpent. C’est un autre type de serpent, mais totalement différent.
- Pourquoi ?
À cause du TaV et des deux NoUN qui contiennent le YoD. Tanniyn est quelque chose de plus que Nachash. Pour mieux comprendre cela, nous devons examiner un autre symbole.
Moïse et le Léviathan
P
lus tôt dans le livre de l’Exode, nous apprenons la naissance de Moïse.
- « Un homme de la maison de לוי Levi s’en alla et prit (pour femme) une fille de לוי Levi. Et la femme conçut et enfanta un fils. Et quand elle l’eut vu, il était un טוב Tov (bon) enfant (de l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal; il était טוב Tov pas Rah, ce qui signifie qu’il est né de la Chasteté), elle l’a caché trois mois. » – Exode 2
Puis elle le mit dans un bateau et le fit flotter sur le fleuve.
Bien que Moïse soit une personne réelle, un Maître, dans les Écritures, Moïse est un symbole de la Sephirah Tiphereth : volonté consciente. Dieu guide l’âme humaine (Moïse) alors qu’il travaille à libérer Israël (la Conscience) de Mitzrahim(souffrance). Nous avons tous notre propre Moïse à l’intérieur, mais non développé.
Moïse est un enfant de לוי Levi, de la tribu de Lévi. Peu de gens se rendent compte que Moïse a un autre nom : לויתן Levi–Tanniyn.
Rappelez vous que je viens juste de vous expliquer, le tanniyn, cette baleine ou ce grand serpent, et si vous mettez לוי Levi devant תנין, vous orthographiez Léviathan: Levi–tanniyn. C’est Moïse. Le Zohar dit:
- « Et tu (Moïse) te soutiens plus qu’eux tous par tes déclaration sages, puisque tu es le Léviathan לויתן de la mer de la Torah. Car le Maître de tous les poissons est appelé Léviathan… » – Zohar
Le Léviathan לויתן est Moshe / Moïse. C’est pourquoi dans la Kabbale, Moïse est appelé « le Grand Poisson ».
Dans l’orthographe Hébraïque de לויתן Léviathan, le premier NoUN et le YoD sont cachés. Et vous remarquerez ceci dans d’autres mots en Hébreu, que le NoUN peut disparaître. Elle ne sera pas écrite, elle est cachée comme dans ce cas. Il est écrit Levi-Tanniyn : לויתן LaMeD –VaV –YoD –TaV – et un NoUN final. Ce mot unifie la tribu de Lévi et cette grande créature mystérieuse dans les eaux.
- « En attendant, le saint luminaire, Rabbi Shimon, est venu. Le Berger Fidèle s’ouvrit et dit : « Les sages de Michnah, qui est le Léviathan?
Le saint luminaire lui répondit: « C’est lui dont le grade est le Pilier Central et un homme juste dont il est dit que nous considérons son corps, Tiphereth, et un membre de l’alliance, Yesod, comme un seul. Et il grandit dans cette mer qui est Ima Divine, à savoir Binah, qui est une mer (Shamayim) où le Saint, béni soit-Il, est unifié en 25 et 25 lettres EN SH’MA YISRAEL ET EN ‘BENIE SOIT…’, dont la valeur numérique est celle de ‘Yam (‘mer’)’, c’est-à-dire cinquante, et qui y est, étant dans cette mer qui est Binah. »
Le Berger Fidèle a dit : « Ce Léviathan se trouve sûrement sur la plage et le monde est suspendu à ses ailerons, comme ce Léviathan est, « le juste est une fondation éternelle » ( Mishlei 10:25). » – Zohar
Si vous avez étudié le Christianisme ou le Judaïsme, vous entendez souvent que le Léviathan est mauvais, diabolique. Cela ne dit pas cela dans la Bible. En fait, tanniyn est l’une des premières créatures que Dieu place dans le MeM, l’eau. Tanniyn est ce grand pouvoir du NoUN, qui est dans le MeM. Tanniyn est le pouvoir sexuel.
Dans le livre de Job, une fois que Job a traversé de terribles épreuves et souffrances, il se termine par un chapitre entier décrivant le Léviathan, où Dieu dit :
- « Peux-tu tirer dehors le Léviathan avec un crochet ?
- Ou sa langue avec une corde (que) tu laisses ?
- Peux-tu mettre un crochet dans son nez ?
- Ou percer sa mâchoire avec une épine ?
- Est-ce qu’il te fera beaucoup de supplications ?
- Te parlera-t-il doucement ?
- Est-ce qu’il fera une alliance avec toi ?
- Veux-tu le prendre pour serviteur pour toujours ?
- Veux-tu jouer avec lui comme avec un oiseau ?
- Ou le lieras tu pour tes filles ?
- Les compagnons en feront-ils un banquet ?
- Le partageront-ils parmi les marchands ?
- Peux-tu remplir sa peau de fer barbelé ?
- Ou sa tête avec des lances de poisson ?
- Laisse ta main sur lui, souviens toi de la bataille, ne fais plus. Voici, son espoir est vain: ne sera-t-(on) pas abattu à la vue de lui ?
- Nul n’est aussi féroce pour oser le secouer : qui est alors capable de se tenir devant moi ?
- Qui m’a empêché, que Je (le) lui rende ? (Tout ce qui est) sous tout le ciel est à moi. Je ne cacherai pas ses parts, ni son pouvoir, ni sa belle proportion. Qui peut découvrir le visage de son vêtement ?
- (Ou) qui peut venir à lui avec sa double bride ?
- Qui peut ouvrir les portes de son visage ?
- Ses dents (sont) terribles tout autour. (Ses) écailles (sont) son orgueil, enfermés ensemble (comme avec) un sceau serré. L’une est si proche d’une autre qu’aucun air ne peut les séparer. Elles sont unies les unes aux autres, elles collent ensemble, elles ne peuvent pas être séparés. Une lumière brille de ses yeux et ses yeux sont comme les paupières du matin. De sa bouche sortent des lampes allumées, et des étincelles de feu jaillissent. La fumée s’échappe de ses narines, comme celle d’un pot bouillonnant ou d’un chaudron bouillonnant. Son souffle allume les braises et une flamme sort de sa bouche. Dans son cou reste la force, et le chagrin est transformé en joie devant lui. Les flocons de sa chair sont réunis: ils sont fermes en eux-mêmes; ils ne peuvent pas être déplacés. Son cœur est ferme comme une pierre ; oui, aussi dur qu’un morceau du bas (meule). Quand il se lève, les puissants ont peur : à cause des ruptures, ils se purifient. L’épée de celui qui se couche sur lui ne peut pas tenir: la lance, le dard, ni l’haubergeon. Il estime le fer comme de la paille, et l’airain comme du bois pourri. La flèche ne peut pas le faire fuir: les frondes sont transformés avec lui en chaume. Les fléchettes sont comptées comme du chaume: il rit en secouant une lance. Des pierres tranchantes (sont) sous lui: il répand des objets pointus et aiguisés sur le bourbier. Il fait bouillir l’abîme comme une marmite : il rend la mer comme une casserole de pommade. Il fait briller un chemin après lui ; (on) penserait que le profond (est) chenu. Sur la terre il n’y a pas son pareil, qui est fait sans peur. Il voit tout ce qui est haut : il est roi sur tous les enfants d’orgueil. » – Job 42
Job est complètement humilié par cela, il s’incline devant Dieu et cela met fin à son épreuve.
- Maintenant pourquoi est-ce ?
- Pourquoi toutes les souffrances de Job – se voir retirer sa famille, sa santé, ses richesses, tout – devraient elles se terminer par une description du Levi–Tanniyn ?
Parce que la conclusion des épreuves de l’Initié est l’épreuve du Levi-Tanniyn, qui est la résurrection. Mort et résurrection. C’est ce qui est représenté dans les histoires de Job et Jonah.
- « Maintenant le SEIGNEUR avait préparé un grand poisson pour engloutir Jonah. Et Jonah était dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » – Jonah 1:17
Jonah יונה (avec NoUN au milieu de son nom) est avalé par le grand poisson. Et il est dit que le grand poisson a fait attendre Jonah dans son ventre pendant trois jours, tout comme les trois mois pendant lesquels Moïse attendait d’être mis à l’eau et les trois jours pendant lesquels Yeshua était dans la tombe.
Jonah était dans le ventre de la baleine, symbole de la plongée dans les profondeurs de nos eaux pour mourir et ressusciter. Il n’était pas encore devenu Levi-Tanniyn. Il est devenu cela à la sortie du grand poisson. Le mot Levi-Tanniyn représente un Maître Ressuscité – quelqu’un qui est mort et né de nouveau. C’est le pouvoir du NoUN. C’est pourquoi Yeshua est le fils de NoUN.
- « Et le SEIGNEUR dit à Moïse : Prends toi יהושוע Yehoshua (Joshua / Jésus), fils de נון NoUN, un homme en qui [est] l’esprit, et pose la main sur lui… » – Nombres 27:18
Le mot יהושוע Yeshua signifie « salut ». Le salut est le fils de NoUN.
Yeshua vient du pouvoir du NoUN, le poisson. C’est pourquoi nous voyons que le grand Maître Yeshua, Jésus, a pu marcher sur l’eau, transformer l’eau en vin, calmer les tempêtes dans l’eau et utiliser de l’eau pour guérir. Il avait le pouvoir sur le MeM, car Yeshua est un fils de NoUN.
LA Rédemption
L
a rédemption vient de l’eau dont il a parlé à la Samaritaine.
- « Maintenant, le puits de Jacob était là. Jésus donc, fatigué de (son) voyage, s’assit ainsi sur le puits: (et) c’était à peu près la sixième heure.
Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne moi à boire.
(Car ses disciples étaient partis en ville acheter de la viande.)
Puis la femme de Samarie lui dit : - Comment se fait-il qu’en tant que Juif tu me demandes à boire, qui suis une femme de Samarie? Car les Juifs n’ont aucune relation avec les Samaritains.
- Jésus répondit et lui dit:
- Si tu savais le don de Dieu et qui t’a dit : Donne moi à boire; tu lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive.
La femme lui dit: Monsieur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond: d’où as-tu donc cette eau vive?
Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné le puits et en a bu lui-même, ainsi que ses enfants et son bétail?
Jésus répondit et lui dit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif :
Mais quiconque boit de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui un puits d’eau qui jaillira dans la vie éternelle.
La femme lui dit: Monsieur, donnez-moi cette eau, que je n’ai plus soif, ni ne vienne ici pour puiser.
Jésus lui dit: Vas, appelle ton mari et viens ici. » – Jean 4
Le premier נ NoUN est non développé, incomplet. Le premier NoUN représente la Nukvah, qui est l’un des Parsufim, les visages de Dieu. La Nukvah se rapporte spécifiquement à notre corps ; sur l’Arbre de Vie, à Malkuth et Yesod. Nukvah est « la future épouse », qui aspire à s’unir à Zeir Anpin, notre Être, notre Intime. Notre Intime doit s’incarner ici, dans notre corps, mais notre Intime ne peut pas le faire tant que nous sommes impurs, tant que nous sommes dégénérés. Pour que notre Intime s’incarne pleinement dans notre corps, nous devons mourir psychologiquement, spirituellement, égoïstement et physiquement. Nous devons ressusciter spirituellement, initiatiquement, physiquement. Nous devons être « nés de nouveau » en tant qu’enfants de NoUN afin que Zeir Anpin, l’Être, s’incarne dans Nukvah; lorsque cela se produit, le NoUN final ן apparaît. Le NoUN final représente l’union de l’Être, la perfection. C’est pourquoi c’est dans תנין tanniyn.
Le mot תנין tanniyn contient les deux NoUN et, niché entre eux, protégé et en sécurité, se trouve la lettre י YoD, qui représente l’âme enfermée dans le sein de NoUN, et scellée d’un ת TaV : estampillé, terminé, complet. C’est le but. Lorsque nous découvrons le mystère de cette lettre NoUN, nous commençons. Nous n’avons pas encore fini. L’achèvement des travaux ne se produit que lorsque nous atteignons la lettre TaV en nous-même, la fin de l’alphabet.
Maintenant que nous connaissons le mystère de NoUN, nous commençons. Le secret de Noun est l’incarnation du Christ. Ce mystère n’est possible que sur le chemin direct. C’est le seul moyen. Un simple saint ne peut pas l’accomplir. Un saint est un saint, mais un saint n’est pas un prophète. Un saint n’est pas un Moïse, ni un Jésus, ni un Joshua. Ce sont des chemins différents. La Gnose est le chemin du Bodhisattva. La Gnose est le chemin direct, le chemin qui va directement à l’absolu ; il n’hésite pas et c’est pour cela que c’est un chemin de transformation radicale. C’est un chemin que les saints regardent avec horreur.
- « Les démons et les Saints regardent avec horreur et terreur les adeptes révolutionnaires du Chemin du Milieu.
Personne ne comprend ces rebelles du Chemin du Milieu. […] Les (Saints, les) Bouddhas Pratyeka (même après avoir construit les corps existentiels supérieurs de l’Être) ne sont pas des Bodhisattvas.
Indubitablement, les Bouddhas Pratyeka sont tombés dans le chemin de la Droite.
Il y a aussi beaucoup de Maîtres qui sont tombés sur le chemin de la Gauche par le biais du Tantra Noir.
Les Bodhisattvas au cœur compatissant se sacrifient pour les humanités planétaires à travers des Mahamanvantaras successifs et finissent par incarner le Christ.
Seuls les Bodhisattvas du Chemin du Milieu réussissent à incarner le Christ en eux-mêmes. » – Samael Aun Weor, La Pistis Sophia Dévoilée
Les « saints » sont terrifiés par le Léviathan, par le Levi-Tanniyn. C’est pourquoi tous les religieux parlent du Léviathan avec crainte. Ils ont peur d’affronter ce qui se trouve dans leurs propres eaux. Jusqu’à ce que nous vainquions ce qui est dans les eaux, nous sommes impurs, nous sommes NoUN : dégénérés. Et c’est le cas de nous tous: nous avons la grande bête à l’intérieur. Dans la Bible, elle est présentée comme ayant deux côtés fondamentaux. Le premier est appelé Béhémoth. Au chapitre 40 du livre de Job, Béhémoth est décrit comme une terrible bête dotée d’un pouvoir incroyable, mais Dieu l’a mis là.
- Pourquoi ?
C’est le pouvoir de Nephesh, c’est le pouvoir dans notre sang, le pouvoir de la vie. Être en vie, c’est avoir Béhémoth. Mais vous remarquerez en étudiant cela que le Béhémoth va à l’eau et s’enfonce dans l’eau, et nous parlons maintenant de Levi-Tanniyn. Cette bête dans les eaux est Levi-Tanniyn et il est très puissant. Il est la force de vie elle-même. Il est cette force qui pousse chaque créature à procréer.
- À quel point ce pouvoir est-il incroyable ?
Il soutient cette planète, il soutient chaque monde. C’est ce qui pousse une race à rester en vie.
- Votre intellect peut-il rivaliser avec cela ?
- Jamais. Vos croyances peuvent elles vaincre cela? Jamais.
L'Intime
Combien de religions et de croyances avons-nous vu tomber en poussière et pourtant la vie continue? Il n’y a pas de pouvoir dans la croyance, il n’y a pas de pouvoir dans la théorie. Mais il y a du pouvoir dans le sexe, dans l’utilisation de cette énergie. Malheureusement, nous l’utilisons dans le mauvais sens. Si nous apprenons à suivre les conseils de notre Intime et à découvrir les mystères du chemin, nous pouvons exploiter ce pouvoir. C’est pourquoi, dans les Psaumes, David écrit:
- « Car Elohim (est) mon Malek (Roi) de jadis, travaillant Yeshua (salut) au milieu de la terre (Nukvah, le corps).
Tu as divisé la mer par ta force; tu as brisé les Rosh (têtes) de tanniyn dans le מים Mayim.
Tu as brisé les têtes de Levi-Tanniyn, et tu l’as donné à manger aux habitants du désert.
Tu as fendu la fontaine et le נחל nachal (inondation) : tu as asséché les puissants נהר nahar (fleuves).
Le jour (est) à toi, la nuit aussi (est) à toi : tu as préparé l’Aur (lumière) et le Shemesh (soleil). » – Psaume 74
Le Roi David loue son roi, qui est Elohim. Elohim travaille le salut, Ye–Hoshua, qui est le corps, la Nukvah.
- « Toi Elohim a divisé la mer par ta force; tu brises les têtes du tanniyn dans le מים Mayim. »
Le tanniyn doit être attelé, brisé et apprivoisé par Dieu.
- « Tu brises les têtes de Levi-Tanniyn et tu lui donnes la possibilité de servir de viande au peuple dans le désert. »
Par l’intercession d’Elohim, le Léviathan devient Manne. Sans le Levi-Tanniyn dans les eaux, ceux qui aspirent à retourner à Dieu ne le peuvent pas. Chaque prophète a eu besoin du Levi-Tanniyn.
Notre Elohim intérieur, si nous faisons le travail, a le pouvoir – par le biais de MeM, Minerve, Maya, Marie, la Mère Ama, le pouvoir de la Déesse Divine – de fendre la mer, notre propre מים Mayim, d’écraser la tête du tanniyn, casser les Levi-Tanniyn, les apprivoiser, récupérer le pouvoir qu’ils ont et le maîtriser. C’est ainsi que l’Elohim
- « travaille Yeshua au milieu de la terre ».
- « Tu as fendu la fontaine et l’inondation נחל. »
L’inondation נחל a détruit le peuple impur mais a sauvé Noah (NoUN). Les deux viennent de MeM.
- « …tu as asséché les puissants נהר nahar [fleuves]. »
Par l’abus de l’Arbre de la Connaissance, les fleuves de l’Eden ont éclaté et ont coulé vers le bas, formant les fleuves de l’enfer. À travers la mort et la résurrection, ces fleuves sont asséchées.
- « Le jour (est) à toi, la nuit (est) à toi aussi: tu as préparé la lumière et le soleil. »
Ce passage cryptique est un enseignement du chemin direct, le chemin du Bodhisattva. Cela n’a rien à voir avec les enseignements des saints et des prophètes. Ce travail ne peut être effectué que par quelqu’un qui est devenu Moïse / Moshe. Moïse représente Tiphereth, l’âme humaine.
Moïse est appelé le Grand Poisson, le Levi-Tanniyn, parce qu’il a pris le chemin direct. Il a vaincu ce grand poisson.
- Comment ?
- « Lève ton bâton, étends ta main sur la mer, et divise la ; et les enfants d’Israël marcheront à sec au milieu de la mer. […]
- Et Moïse étendit sa main sur la mer; et le SEIGNEUR fit reculer la mer par un fort vent d’Est toute cette nuit, et assécher (terre) la mer, et les eaux furent divisées.
- Et les enfants d’Israël s’en allèrent au milieu de la mer, sur le sol sec; et les eaux leur servirent de muraille à leur droite et à leur gauche.
- Et les Mitsrayim [Égyptiens] les poursuivirent et les suivirent au milieu de la mer, avec tous les chevaux du Pharaon, ses chars et ses cavaliers. […]
- Et Jehovah dit à Moïse : Étends ta main sur la mer, afin que les מים Mayim (eaux) puissent revenir sur les Mitsrayim [Égyptiens], sur leurs chars et sur leurs cavaliers.
- Et Moïse étendit sa main sur la mer, et la mer est redevenue à sa force quand le matin apparut ; et les Mitsrayim s’enfuirent contre elle; et Jehovah renversa les Mitsrayim au milieu de la mer.
- Les eaux revinrent et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l’armée du Pharaon qui passa à la mer après eux ; il n’en restait pas un.
- Mais les enfants d’Israël marchèrent sur la terre ferme au milieu de la mer; et les מים Mayim [eaux] étaient pour eux un mur à leur droite et à leur gauche.
- Ainsi, Jehovah sauva Israël ce jour-là de la main des Mitsrayim; et Israël vit les Mitsrayim morts au bord de la mer.
- Et Israël vit le grand œuvre que Jehovah avait accomplie sur les Mitsrayim. Le peuple craignit Jehovah et crut en Jehovah et son serviteur Moïse. » – Exode 14
Rappelez vous, Moïse est Levi–Tanniyn, la grande baleine de la tribu de Lévi. Sous la conduite de Dieu, Moïse vainc les Mitsrayim, les « Égyptiens » : l’ego, en d’autres termes.
Quand il a terminé sa grande mission, il n’a pas demandé à être en charge. Après toutes ses souffrances, il ne s’est pas détendu et n’a pas régné. Au lieu de cela, il est mort par le commandement de Dieu. Cela représente la manière dont l’initié meurt dans sa propre volonté et sert Dieu. C’est ce que fait un Bodhisattva :il renonce à tout pour servir Dieu.
- Un Bodhisattva ne s’attache pas à avoir des disciples, à avoir des groupes, à être un leader, un roi.
- Un Bodhisattva ne s’attache qu’à Dieu et ne suit que Dieu et sacrifiera chaque atome d’eux-mêmes conformément à ces ordres.
C’est pourquoi, dans le Deutéronome, Moïse, par le commandement de son Elohim intérieur, a transféré le contrôle de la nation d’Israël. Il a abandonné. La plupart des gens ne s’en rendent pas compte, mais c’est là.
- À qui l’a-t-il donné ?
- « Donc Moïse, serviteur de Jehovah, mourut dans le pays de Moab, selon la parole de Jehovah.
Et il l’enterra dans une vallée, dans le pays de Moab, en face de Beth-peor. Mais personne ne connaît son sépulcre à ce jour.
Et Moïse (avait) cent vingt ans quand il mourut; son œil n’était pas éteint, ni sa force naturelle en déclin.
Et les enfants d’Israël pleurèrent pendant trente jours Moïse dans les plaines de Moab. Les jours de larmes et de deuil de Moïse furent donc terminés.
Et Yeshua (Joshua), fils de Noun, était rempli d’esprit de sagesse ; car Moïse avait imposé ses mains sur lui; et les enfants d’Israël l’écoutèrent et firent comme Jehovah l’avait commandé à Moïse. » – Deutéronome 34
Moïse est mort pour que Yeshua, le salut, Christ, puisse émerger. Moïse par ordre de Dieu a tout donné à Yeshua, Christ. C’est ce que fait chaque Maître Ressuscité. C’est ce que fait chaque Bodhisattva. Ce chemin est très défini, très spécifique, très difficile et peu y entrent. Il est lié à Tiphereth (Moïse).
Dans les premières étapes du chemin, nous créons les corps de l’âme, le Merkabah, le char d’Ézéchiel représenté par les créatures saintes. Une fois ce travail terminé, l’initié doit choisir :
- Le chemin en spirale : la voie facile, pour être saint, un saint, pour être suivi, pour être admiré, pour avoir des pouvoirs, pour guider les gens comme un berger, mais prendre des siècles pour avancer.
- Le chemin du Boddhisattva, le chemin direct. C’est un chemin d’amertume et de douleur. C’est une route vers le Calvaire. C’est le chemin que Christ a représenté lorsqu’il a porté sa croix sur la colline pour être crucifié. C’est le chemin direct. Dans ce chemin, on paye maintenant la totalité de nos dettes. Tout le karma accumulé au cours d’innombrables vies est payé maintenant. C’est le chemin de la douleur, c’est le chemin de la souffrance, c’est un chemin dans lequel une personne est crachée, ridiculisée, rejetée, abhorrée – en particulier par les Saints.
Jésus était rejeté par les autorités du temple. La même chose s’est produite dans la vie de Samaël Aun Weor, en particulier vers la fin de son travail. Tout le monde l’a renoncé parce que personne ne peut comprendre un marcheur du chemin droit, seule une autre personne effectuant le même travail peut le comprendre, personne d’autre ne peut le comprendre, en particulier les Saints.
Les marcheurs du chemin en spirale empruntent une route large et facile ; le marcheur du chemin droit emprunte un chemin étroit, très difficile, très escarpé. Les résultats de ces chemins sont très différents. Ils n’atteignent pas le même niveau.
Le marche du chemin en spirale peut monter progressivement au fil des âges et des âges. Mais, ils risquent toujours de tomber. La lettre NoUN est la première lettre du mot Hébreu נפל naphal, « tomber ». NoUN porte un grand danger. Comme je vous l’ai dit, le mot NoUN signifie « se dégénérer ».
Néanmoins, celui qui reste fidèle à son Elohim, qui ne s’attache qu’à Dieu, peut accéder à ce niveau de Tiphereth (Moïse), dans lequel la Nephesh devient החיה נפש Nephesh Chaiah. La personne qui atteint ce degré devient une âme vivante, une Nephesh qui a la vie. En d’autres termes, ils deviennent ce que l’on peut appeler un Ange ou un Bouddha. C’est quelqu’un qui peut parler avec Dieu. C’est à ce stade qu’ils font leur choix : emprunter le chemin en spirale, facile, ou prendre le chemin droit, le chemin difficile. Il est extrêmement rare que quelqu’un emprunte le chemin droit.
Les deux sont de bons chemins ; les deux chemins aident à avancer vers la Lumière. Mais, ils ne sont pas les mêmes ; il y a une différence de vitesse et aussi une différence de réalisation, parce que celui sur le chemin en spirale ne peut jamais recevoir une autre Initiation. Une fois que le suiveur du chemin en spirale a atteint Tiphereth, la cinquième initiation, ils travaillent peu à peu à éliminer l’ego, petit à petit, au cours de nombreuses vies.
D’autre part, celui qui marche sur le chemin droit élève les Serpents de Lumière, jusqu’à l’Initiation de la Sephirah Binah. Le mot Hébreu Binah a un NoUN au milieu. Cette Initiation est liée à Job et à Levi-Tanniyn.
le mot Hébreu אמן Amen.
P
our l’expliquer, nous pouvons regarder un mot que nous répétons tous, répétons et répétons, mais dont nous ne savons presque pas ce qu’il signifie: le mot Hébreu אמן Amen.
- אמן – Amen
Dans le Zohar, il est dit que celui qui dit Amen reçoit consciemment plus que celui qui a donné la bénédiction.
- « Rabbi Yehuda a dit : « Et ceux qui Me méprisent seront légèrement estimés » (1 Samuel 2:30),
se réfère à celui qui ne sait pas glorifier son Maître et ne se concentre pas lorsqu’il dit Amen. Car nous avons appris que celui qui répond Amen a plus de valeur que celui qui fait les bénédictions. Nous l’avons présenté à Rabbi Shimon, qui a dit que celui qui répondait « Amen » tire sa bénédiction de la source, Binah, au Roi, Zeir Anpin et du Roi à la Reine. Dans les Lettres Gravées de Rabbi Elazar, il a dit :
- « L ’ALePh d’Amen, qui est Binah, à MeM d’Amen, qui est Zeir Anpin, et de MeM d’Amen à NoUN final, qui est Malkuth.’ Lorsque les bénédictions atteignent le NoUN final, Malkuth, des bénédictions en découlent pour les êtres supérieurs et inférieurs et s’étendent à travers tout. Lorsque le son est émis, ils boivent des bénédictions fournies par untel, un serviteur du Roi Saint. » – Zohar
Dans une église ou un temple, le prêtre ou le Cohen donne une bénédiction, puis toute la congrégation dit: « Amen ». Si vous prononcez ce mot avec une grande attention, vous obtenez plus que le prêtre, car ce mot a un pouvoir incroyable. Si vous méditez sur lui, il code en lui-même le chemin droit, le chemin direct vers Dieu.
Amen a trois lettres: ALePh, MeM et NoUN.
ALePh est la première lettre de l’alphabet Hébreu.
ALePh représente le vent, le souffle de Dieu.
ALePhreprésente le triangle supérieur, Kether–Chokmah–Binah, la trinité. Nous vous avons expliqué auparavant que cette trinité, ce sont les trois Amens.
Chaque sphère est un Amen et chaque sphère est aussi une lettre : ALePh–MeM –NoUN. Néanmoins, les trois ensemble sont ALePh. Dans ALePh se trouvent les trois forces : trois YoD, et le YoD du milieu est étendu. Ils sont également trois ו VaV.
C’est un point important dans l’étude de la Kabbale : vous devez avoir un mental très ouvert et intuitif et ne pas essayer de vous concentrer sur une définition, car rien n’est seulement une chose. Vous n’êtes pas une seule chose ! Vous êtes une fille et une mère, un fils et un père. C’est la même chose que pour toutes les lettres. Tout est relatif.
Donc le triangle supérieur est ALePh. Pour que la lumière de Chokmah, la lumière de la Shekinah, sorte du triangle supérieur, la troisième Sephirah, Binah, avec le NoUN au milieu, se divise en Jah-Hevah, Osiris – Isis. Lorsque cette division se produit, c’est Daath. Le monde de Briah commence. La lumière émerge.
- Mais comment cette lumière de la Shekinah, la lumière de Chokmah apparaît-elle ?
À travers MeM, les eaux. Le MeM supérieur est Daath. C’est le MeM dans Amen. Donc, si vous imaginez Amen, ALePh–MeM – NoUN, comme une colonne verticale avec ALePh au sommet, c’est la lumière divine. Pour que cette lumière descende, nous devons aller dans Briah, le second monde, qui est MeM – le premier MeM, l’Eden supérieur. Cette lumière passe par un processus de gestation, tout comme un enfant dans l’utérus pendant neuf mois, et lorsque cette lumière émerge, nous avons les mondes inférieurs. Cela arrive à travers le MeM inférieur, Yesod, l’Eden inférieur.
- Qu’est-ce qu’il en ressort ? … NoUN.
NoUN est Horus, Christ, Yeshua, le Sauveur, la Lumière. Ce NoUN est un NoUN complet ; souvenez-vous que j’ai mentionné que le NoUN final représente l’union entre l’Intime et le corps. C’est une âme auto-réalisée. Ce NoUN final d’Amen représente un Maître Ressuscité comme le Christ, Bouddha ou Jésus, quelqu’un de très haut. Un marcheur du chemin direct, pas du chemin en spirale. Pas seulement un saint, pas seulement une personne sainte, mais un Bouddha hautement réalisé, une âme achevée, un Vajrasattva, peut-être un Paramartasattya ou un Ain Soph Paranishpanna, le type d’âme le plus élevé ; le NoUN final représente un haut niveau de perfection. Voilà comment Yeshua est un fils de NoUN. Nous devons devenir un enfant de NoUN.
NoUN final représente également une union (même le mot union a deux n) entre un homme et une femme. Lorsque cette lumière sort des mondes supérieurs pour la première fois, elle est toujours androgyne, homme/femme. C’est ainsi que Dieu crée en tant que reflet d’Elohim, homme/femme. Ce n’est que plus tard que cette lumière est divisée en sexes. Pour que cette lumière revienne, elle doit être unifiée une fois de plus. Pour revenir à Dieu, nous devons être homme/femme. Cela semble étrange, mais c’est ce qu’est un Maître Ressuscité : un être androgyne. Ils peuvent avoir physiquement un corps masculin ou un corps féminin, mais cela n’a aucune importance. Ce que nous parlons d’être androgyne, c’est l’Esprit, l’âme, la Nephesh. Lorsque cette union parfaite est acquise, lorsque ce NoUN final est établi dans notre Conscience, cela signifie que Zeir Anpin a épousé Nukvah, est devenu une âme parfaite, un reflet parfait d’Elohim : Dieu et Déesse, homme/femme, androgyne, parfait, complet. C’est un NoUN final.
Lorsque nous disons Amen, nous invoquons ces forces divines à l’intérieur de nous. Nous aspirons à cela. C’est devenir parfaitement équilibré, comme Dieu. Devenir complet.
Il y a un danger de nous méprendre, de nous tromper, car nous avons un mental. En Hébreu, nous appelons le mental intellectuel נצח Netzach commence par NoUN. Certaines personnes ont appris à tort que le mental intellectuel est lié à la Sephirah Hod, mais c’est une erreur. Cette erreur est facilement clarifiée lorsque vous savez que le mot Hébreu pour » le front » est מצח metzach. Derrière le front, nous avons notre mental intellectuel : נצח Netzach.
Ce mental raisonne, compare, analyse, il écoute la logique. Il n’écoute pas l’intuition. Le plus grand danger auquel nous sommes confrontés même après être devenu un Maître – que ce soit après être entré dans le chemin en spirale ou dans le chemin droit – provient de notre propre mental, pas de l’extérieur.
Notre mental est têtu. C’est un âne ; si nous ne l’apprivoisons pas, il nous mènera sur le mauvais chemin : croire, penser et dire des choses qui ne sont pas vraies. Pour contourner ce problème, nous devons faire appel à une source plus élevée. Au lieu de nous appuyer sur la connaissance de Netzach, dans notre mental, notre intellect, notre pensée, nous devons nous appuyer sur la Sephirah Binah, qui signifie « intelligence ». Binah est une véritable intelligence, le Saint-Esprit. Binah est l’intelligence de Dieu. C’est abstrait. C’est intuitif. Ce n’est pas concret. Il n’a pas de raisons, il connait seulement.
Chacun d’entre nous peut accéder à l’intelligence de Binah si nous savons le faire, car nous avons Nephesh, Neshamah et Rouach. Ce sont des parties de l’âme. Quand nous nous ouvrons pour recevoir les conseils de Dieu, c’est d’écouter au-delà de notre mental, d’entendre une voix qui sort du silence : la voix de notre Intime, la voix de notre Mère Divine.
Le chemin commence vraiment lorsque nous devenons Moshe, qui a suivi la directive de Dieu. Moïse commence comme un bébé qui flotte sur les eaux. Ces eaux sont à l’intérieur; elles sont la Mère Divine Kundalini. Ces eaux peuvent nous sauver, car le NoUN en émerge. Le ‘n’ vient du ‘m’.
Au milieu du mot Binah se trouve le NoUN.
- C’est très important. Pourquoi ?
La première lettre de Binah est BeITh. BeITh –NoUN orthographie ben : fils. Le nom de Jésus était Yeshua ben Pandir: « Yeshua fils de Pandir ». Ben signifie fils. « Bane » est une autre façon de le prononcer: (bay-nah). Binah est cette sphère au-dessus où tous le pouvoir créateur de Dieu crée cet utérus He de la Prakriti, le MeM supérieur, l’Eden supérieur, et de là provient ce NoUN, la lumière. C’est le NoUN, nous devons compter sur lui, mais pour connaître ce Noun vous devez contrôler votre Léviathan intérieur, votre bête.