
LE SIGNE DU CAPRICORNE: SA DIMENSION PSYCHOLOGIQUE
Sur un plan psychologique, le signe du Capricorne nous invite à concentrer toutes nos énergies au service de la concrétisation de nos idéaux et ce, même si les apparences extérieures ne s’y prêtent guère. En ce sens, loin d’abandonner face à la difficulté, nous nous y acharnons au contraire avec une plus grande ténacité. Cette persévérance nous permet d’ailleurs de supporter des conditions de vie extrêmement difficiles. En effet, résistant à toutes les agressions, nous savons toujours nous priver de satisfactions immédiates si cela peut nous permettre d’arriver plus sûrement à la réalisation de nos objectifs (avec maturité et sobriété).
En outre, le signe du Capricorne nous confère une capacité à saisir les perspectives de n’importe quel projet, en sachant très pertinemment ce dont il faut user pour que ceux-ci se concrétisent en évaluant tous les impondérables pour réduire les risques au maximum. De plus, il suscite en nous un important sens de la rigueur nous permettant d’agir méthodiquement pour parvenir à nos fins. Sachant ainsi planifier, nous savons faire du temps un principe allié. Même lorsque nos efforts paraissent manquer d’efficacité, ils se révèlent toujours rentables à long terme.
Enfin, le signe du Capricorne favorise le développement d’un remarquable sens de l’objectivité. Considérant les choses telles qu’elles sont, nous ne cherchons donc plus à transformer le monde pour qu’il s’accorde à notre vision de la réalité. Au contraire, pénétré de la sagesse du vieil homme, nous laissons les choses s’exprimer dans toute leur authenticité, cherchant à les percevoir en dehors des artifices de notre subjectivité. Cette objectivité alliée à un important sens de la rigueur nous confère d’ailleurs une nature sérieuse, peu portée à la fantaisie ou à la frivolité.
Lorsque le signe du Capricorne est maléficié, nous incarnons alors une incapacité à concrétiser nos ambitions. En effet, nous développons alors une forte tendance à nous cristalliser dans une situation donnée, manifestant ainsi une nature obstinée, bornée, étroite et prédisposée à engendrer toutes sortes d’obsessions (d’idées fixes). Il en résulte souvent une difficulté à nous adapter aux circonstances nouvelles. En outre, nous craignons alors la mouvance de la vie, toujours chargée d’imprévus. Dès lors, angoissés et anxieux, nous nous recroquevillons sur nous-mêmes, vivant dans la crainte de tomber plus bas que nous ne le sommes déjà. Aussi, même si nous ne connaissons pas la pénurie et la misère, nous semblons toujours manquer du nécessaire, gardant tout et ne jetant rien.
Plus encore, craignant les aspects de la vie sur lesquels nous n’avons pas la maîtrise, nous pouvons être tentés de transformer l’existence pour qu’elle s’accorde à notre vision de la réalité : une vision où toute dimension transcendant la raison est évacuée. En ce sens, jugeant le monde d’une manière rationnelle, nous admettons difficilement ce qui relève de l’imagination, du plan affectif ou du plan spirituel. Il en résulte un caractère dur, froid et insensible aux dimensions de la gratuité, du pardon, de l’amour ou de la foi.
Toutefois, ce rationalisme dévié peut à son tour devenir une source d’aveuglement. Se heurtant aux mirages de l’apparence sans pouvoir en saisir la signification, nous ressentons alors une vive angoisse face à l’apparente nullité de la vie. Il en résulte une nature fataliste, résignée et négative, cultivant un mutisme obstiné et un état de néantisation. Nous incarnons donc la tristesse, le pessimisme et la mélancolie.