SIGNIFICATION DU SOUFFLE
La prière au Keroubim H’aBOu(YaH) libère une force féconde capable de fertiliser tous les degrés de la nature. Sa prière s’utilise tout à la fois pour favoriser la fécondité d’une semence et pour faciliter notre prospérité. Pour que celle-ci soit véritablement efficace, lorsque nous prions pour notre propre fécondité et notre prospérité, il est nécessaire de prier également pour celles de toutes créatures du monde.
– (Réf : Virya 1)
L’Ange HABOUIAH correspond à saint Dépos, d’après la langue des Péloponnésiens. Il sert pour conserver la santé et pour guérir les maladies. Ce génie domine sur l’agriculture et la fécondité. Né(e)s sous son influence nous aimerons la campagne, la chasse, les jardins, et tout ce qui se rapporte à l’agriculture.
Le génie contraire Bélial ou Béliar domine sur la stérilité ; il cause la famine et la peste ; il influe sur les insectes qui nuisent aux productions de la terre.
(Réf. : Lenain2)
- Georges Lahy-Virya, LES 72 PUISSANCES DE LA KABBALE, Les mystères du Shem haMeforash, Georges Lahy, 1999.
- Lazare Lenain, LA SCIENCE CABALISTIQUE, OU L’ART DE CONNAÎTRE LES BONS GÉNIES, Édition Traditionnelles, 32 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Édition Nouvelles d’après celle de 1909, de l’oeuvre originale écrite par l’auteur en 1823.
Les Keroubim sont l’incarnation vivante de la Sephirah YESOD (Fondement). Or YESOD, nous l’avons vu, se manifeste sur le plan matériel sous l’apparence de Lune. Aussi, la tradition kabbalistique attribue au Keroubim H’aBOu(YaH) au même titre qu’à toutes les autres Keroubim une tonique majeure Lunaire.
Plus encore, en nous référant à l’arbre Séphirothique des Keroubim , nous constatons que le Keroubim H’aBOu(YaH) est également associée à Geburah (La Rectification). Les fonctions célestes du Keroubim H’aBOu(YaH) seront donc coloré une tonique mineure Martienne. Ainsi, la fonction principale H’aBOu(YaH) :
- Développer en nous notre sensibilité au monde qui nous entoure (tonique majeure Lunaire), s’exercera dans un contexte fortement imprégné de valeurs Martiennes.
En raison de sa coloration Martienne, le pouvoir de H’aBOu(YaH) se révèle donc particulièrement efficace pour développer en nous une sensibilité forte, vive qui ressent avec beaucoup d’acuité et sait répondre très rapidement aux sollicitations extérieures. De même ce Keroubim lutte contre toute sensibilité favorisant l’apparition d’impulsions malheureuses, voire aventureuse, et qui se révèlent pour nous finalement, dans leurs conséquences, contraire à nos intérêts originellement recherchés.
Le sens que la tradition associe à H’aBOu(YaH) est l’odorat. Par odorat, nous sommes attirés par les parfums qu’exhalent les fleurs sur notre chemin.
Celui de certaines d’entre elles est « le reflet symbolique, écrit Annick de Souzenelle, du parfum de l’homme parvenu à la plus haute expression de sa virilité, de l’homme déifié participant des vibrations lumineuses, sonore et odorante de Dieu » (de l’arbre de vie au schéma corporel. Ed. Dangles).
Ce parfum n’est autre que celui de la Sainteté. Il en est d’autres par contre, tout aussi attirants, qui cependant envoûtent et ensorcèlent l’être humain dans ce monde. Ces fleurs du mal excitent nos pulsions les plus primaires et nous incitent à nous vautrer dans la fange de notre animalité. Ainsi, un symbolisme se rattacha à chaque parfum de fleur.
- La Jasmin est celui des Rois,
- Le parfum de la Rose est celui des Bien-aimés.
- Le Narcisse a le parfum de la jeunesse,
- Le Lotus possède celui du pouvoir matériel ou la richesse.
Le Keroubim H’aBOu(YaH) contribue à programmer en quelque sorte l’odorat de manière positive afin que nous puissions nous détourner instinctivement de ces parfums qui nous font perdre la tête pour nous tourner vers ceux qui nous déifierons.
Selon l’enseignement hermétiques, le don de prémonition, expression supérieure du sens de l’odorat, est également éveillé par le Keroubim H’aBOu(YaH). Cette faculté psychique, essentiellement basée sur le ressenti, est la cause de pressentiments très concrets, accompagnés de certitudes indémontrables, et concernant des faits cachés ou des événements à venir. Familièrement dénommé Sixième Sens, ce don de prémonition peut se manifester à l’état de veille (impression, vision) ou plus communément encore sous la forme de rêves. Il ne faut pas cependant confondre cette prémonition l’intuition, laquelle relève d’un ordre supérieur car provenant des mondes de l’esprit.
Le nom du KérouBim H’aBOu(YaH) est constitué d’un radical formé des lettres HeiTh, BeITh et VaV contenant le mot hébreu חב h’av (HeiTh – BeITh ), signifiant « débiteur », un terme qui désigne plus précisément toute personne devant quelque chose à autrui (qui est en dette envers lui), ou « redevable » dans le sens où il demeure débiteur vis-à-vis de l’autre. Plus encore, en insérant la lettre VaV entre ces deux lettres, nous obtenons le mot חוב h’ov (HeiTh – VaV – BeITh ), employé pour désigner une « dette ». Quant à la particule יה YaH (YoD – Hé), apposée à ce radical, nous avons déjà précisé qu’elle introduit cette réalité dans une perspective divine. Pour approcher le sens profond de ce nom, nous devons donc nous interroger tout d’abord sur ce que signifie, dans un contexte mystique et spirituel, cette notion de dette dont le KérouBim est vecteur.
À ce titre, il importe de rappeler qu’en tant que créature issue du néant, l’homme n’est rien par lui-même. En effet, son existence dépend à chaque instant de l’intervention divine qui le crée, pour ainsi dire, perpétuellement. Sans le soutien constant de l’Ineffable, l’homme disparaîtrait donc. C’est le sens à donner à l’Ineffable « mesure de l’homme » qu’est Elohim. Nous avons déjà fait allusion à cette intervention permanente de l’Ineffable lorsqu’en étudiant son aspect immanent, nous avons insisté sur le fait que la vie est un don de l’Ineffable qui se renouvelle à chaque instant de l’existence. Saint Irénée de Lyon écrivit en ce sens :
» Ce n’est pas de nous, ni de notre propre nature que nous tenons la vie : elle nous est donnée, selon la grâce de Dieu. « .
– Tresmontant, Claude, Le Problème de l’âme, op. cit.
Nous retrouvons également cette même croyance en Égypte antique où le pharaon, exemple de l’homme pleinement accompli, devait recevoir la vie des dieux, celle-ci lui étant transmise au niveau des narines. Cette image est d’autant plus intéressante que le pharaon était considéré comme un fils des dieux, un être pleinement réalisé. Toutefois, sa vie et toutes les modalités de sa puissance demeuraient par nature l’apanage des dieux qui devaient lui transmettre la force à chaque instant de son existence. C’est pour cela que la plupart des temples égyptiens comportaient des bas-reliefs illustrant cette réception. En effet, la puissance de l’image assurait ainsi au pharaon le renouvellement perpétuel de ce don.
Créé mortel, l’homme ne possède donc ni l’existence, ni la vie en lui-même. Or, sous l’influence de Satan, il en arriva à croire qu’il pouvait exister par lui-même et que la vie était une réalité qui lui appartenait en propre. C’est donc précisément là où le KérouBim H’aBOu(YaH) intervient en nous amenant à ressentir au plus profond de notre être que nous nous sommes illusionnés sur notre sort en nous imaginant être la source et le maître de nous-mêmes. Il nous fait découvrir au contraire que nous avons tout reçu de l’Ineffable et que notre existence dépend encore maintenant de l’exercice de Son pouvoir créateur. Autrement dit, H’aBOu(YaH) nous conduit à découvrir notre situation d' » endettement » vis-à-vis du Créateur en nous faisant prendre conscience que nous lui devons tout jusqu’à notre existence même.
Par ces prises de conscience, nous développons alors peu à peu un élan de reconnaissance envers le Créateur. Cette attitude tient d’ailleurs une place prépondérante dans la tradition judéo-chrétienne. Pensons, à titre d’exemple, à l’épisode des dix lépreux cité dans l’évangile selon saint Luc :
» À son entrée dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre et s’arrêtèrent à distance ; ils élevèrent la voix et dirent :
« Jésus, Maître, aie pitié de nous. »
À cette vue, il leur dit :
« Allez-vous montrer aux prêtres. »
Et il advint, comme ils y allaient, qu’ils furent purifiés. L’un d’entre eux, voyant qu’il avait été purifié, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à haute voix et tomba sur la face aux pieds de Jésus, en le remerciant. Et c’était un Samaritain. Prenant la parole, Jésus dit :
« Est-ce que les dix n’ont pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé, pour revenir rendre gloire à Dieu, que cet étranger ! »
Et il lui dit :
« Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé. » « .
– Luc XVII, 11-19.
En outre, nous sommes également amenés à renoncer à tout droit de propriété et cette attitude de renoncement se retrouve au cœur de nombreuses traditions. Pensons à la tradition musulmane qui illustre bien ce principe. En effet, le sol de la mosquée comme celui des sanctuaires n’appartient pas aux hommes, aussi doivent-ils être déchaussés pour y marcher (la chaussure symbolisant traditionnellement le droit de propriété). Ceci nous amène donc à établir un nouveau rapport à l’existence et à la vie qui nous éveille à une perspective nouvelle, celle de l’accueil et du don, celle de l’amour-partage, celle de l’amour-échange. Or c’est là aussi un enjeu fondamental incarné par le KérouBim H’aBOu(YaH).
Sur un second plan, nous sommes également confrontés à la même problématique. En effet, l’homme a cru, depuis l’événement de la Chute, pouvoir se déifier par ses propres efforts en développant des potentialités qu’il a cru posséder comme s’il disposait, sous une forme non développée, des pouvoirs divins qu’il lui suffisait de déployer à travers une série d’efforts visant l’expression plénière de cette déité cachée. C’est d’ailleurs la promesse de l’antique serpent
« le jour où vous en mangerez [du fruit défendu] vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux… »
– Genèse III, 5.
Et une conséquence de cette appropriation du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui introduisit l’homme dans une perspective de croissance et de développement reposant sur le mérite et sur l’effort où seul l’individu et ses potentialités comptent.
Encore une fois, KérouBim H’aBOu(YaH) nous amène à prendre conscience qu’il s’agit là d’une aspiration illusoire. Comment l’homme en tant que créature pourrait-il développer des potentialités dont il n’est pas investi ? En effet, s’il est déifié, cela ne sera possible que par un don du Créateur, un don d’amour. En ce sens, il est appelé à être déifié, mais non à se défier. L’expérience de l’immensité et de l’éternité divine ne pourra donc être vécue que par participation amoureuse à la nature même de l’Ineffable. Ainsi, aucun mérite ne saurait l’y hisser car l’amour est gratuit. Le Père Varillon est d’ailleurs très explicite à ce propos :
« Nous en sommes arrivés à considérer le salut comme le salaire particulier de notre travail individuel. C’est horrible et l’Église en prend conscience de nos jours. Elle pèse toutes ses responsabilités au cours de l’histoire qui ont abouti à ce contresens : la vie éternelle, la vie divine est la récompense du travail que nous avons fourni personnellement. Alors que le salut est dépossession de soi ! ».
– Varillon, François, Vivre le Christianisme, Bayard Éditions/Centurion, Paris, 1992.
En fait, l’idée même de récompense (basée sur la notion de mérite) est le signe d’un enfermement dans le monde de la Chute.
Ainsi, H’aBOu(YaH) nous invite à ressentir au plus profond de notre être (et conséquemment à l’incarner à travers notre attitude et notre comportement dans sa vie quotidienne) que nous ne possédons pas la vie en nous-mêmes (que nous ne sommes pas la source même de notre être) mais que celle-ci est un don de l’Ineffable, nous incitant en ce sens à développer une profonde reconnaissance envers notre Créateur. Sur le plan relationnel, il nous conduit donc à prendre également conscience que nous ne sommes rien sans l’autre. Il nous fait ainsi découvrir que c’est l’autre qui nous donne d’exister vraiment en nous permettant, à travers la relation que nous avons su établir avec lui, de découvrir non seulement qui nous sommes, mais également de valoriser, de nourrir et d’affermir les multiples facettes de notre identité.
Nous savons que les Keroubim sont étroitement associés à l’archétype incarné par la Lune. La tradition hermétique attribut à H’aBOu(YaH) (au même titre qu’à toutes les Keroubim ) un enjeu essentiellement Lunaire nous amenant à nous placer dans une attitude d’écoute et de réceptivité face aux réalités intérieures, devenant ainsi une véritable matrice pour les incarner et les rendre pleinement effectives dans le monde.
Plus encore, selon les hermétistes, H’aBOu(YaH) est associé secondairement à Mars. Son rayonnement sera donc coloré d’une tonique mineure martienne. Or cette planète évoque fondamentalement une capacité à nous libérer de l’emprise des puissances ténébreuses (celles de l’ego et de sa projection extérieure : la Matrice du monde). Aussi, il est aisé d’en déduire que son principal enjeu consistera :
- A nous amener à nous ouvrir aux forces dynamiques de la libération (celles qui délivrent toute réalité de l’emprise des puissances ténébreuses) en nous faisant matrice pour les incarner et les rendre pleinement concrètes.
Dans cette perspective, il nous confère un ressenti particulièrement vif, spontané et sûr nous amenant à reconnaître instinctivement en toute chose la vérité et ce, même dans les situations les plus compliquées. Il nous protège également contre certaine tendance à nous ouvrir trop rapidement et trop impulsivement aux sollicitations qui nous entourent. Enfin, il nous aide à combattre notre nature psychique instable suscitant des sautes d’humeur aussi brusques que violentes (passant spontanément du rire aux larmes selon l’impression du moment).
Considérant ses toniques planétaires, le Keroubim H’aBOu(YaH) est donc invoqué pour exalter, au niveau de notre thème astrologique, tout aspect harmonieux entre la Lune et Mars ou pour harmoniser tout aspect dissonant entre ces deux planètes.
Pour illustrer l’influence du Keroubim H’aBOu(YaH) sur la conscience humaine, nous avons choisi un « le conte roumain de l’enfant des fleurs. «
En effet, cette histoire décrit bien cette ascèse sur l’odorat que Keroubim H’aBOu(YaH)régit et favorise. Ainsi, ce conte rapporte qu’une pauvre femme se désolait de ne pas avoir d’enfant.
Souvent, elle s’arrêtait près du laurier qui poussait au fond du jardin, derrière la maison et soupirait : Ah ! Si je pouvais avoir un enfant. Un jour cependant, alors qu’elle soupirait ainsi devant le laurier, un nain surgit de derrière l’arbre et lui dit : “Femme, si tu désires un enfant, écoute mon conseil. Au petit matin, trois jours de suite, fais le tour de ton jardin en respirant le parfum de chaque fleur, sans en oublier une seule. Tu verras, tu ne le regretteras pas.”.
A l’aube du jour suivant, la femme se hâta de sortir dans son jardin. Elle en fit soigneusement le tour, en s’inclinant au-dessus de chaque fleur épanouie pour en respirer le parfum. Le deuxième jour, elle fit à nouveau le tour de son jardin en prenant encore bien soin de respirer profondément le parfum de chaque fleur qui s’y trouvait. Le troisième jour, tout de suite à l’aube, elle refit le tour du jardin pour la dernière fois. Puis, elle se mit à attendre patiemment ce qu’il adviendrait. Au bout d’un an et un jour, elle donna naissance à un charmant petit garçon, beau comme un soleil.
Dans ce conte, le pouvoir du Keroubim H’aBOu(YaH) est illustrée par cette femme qui se retire dans son jardin pour y respirer le parfum émané par chaque fleur. Notons en outre que, sur un plan symbolique, le jardin représente en l’être humain son intériorité. Les fleurs, quant à elles, manifestent les vertus cultivées et développées par l’individu durant son existence terrestre. Ainsi descendre en son jardin pour y respirer le parfum émané par chaque fleur, c’est en fait descendre en notre intériorité pour y puiser les forces émanées de vertus cultivées en vue de les rayonner ensuite tout autour de soi (ce rayonnement prenant dans ce conte la forme d’un petit garçon beau comme un soleil).
SUR LES TROIS PLANS DE L’ÊTRE
L’énergie du Keroubim H’aBOu(YaH) nous conduit à ressentir au plus profond de notre Être et conséquemment à l’incarner à travers notre attitude et notre comportement, que nous ne possédons pas la vie en par nous-mêmes, mais que celle-ci est un don du ciel, ceci nous amenant à développer une profonde reconnaissance envers la vie.
Et non plus à exister par nous-mêmes, nous illusionnant sur le fait de croire que nous sommes maîtres de nous-mêmes et que nous pouvons exister sans la partie divine qui est en nous. En ce sens nous devrons combattre diverses inclinations naturelles nous amenant à vouloir nous justifier face de la vie en mettant en avant nos propres efforts.
L’énergie du Keroubim H’aBOu(YaH) nous encourage à développer notre attitude à ressentir instinctivement que sans l’autre ne nous sommes rien. Découvrant ainsi que c’est l’autre qui nous permet d’exister vraiment, à travers la relation que nous avons établie avec lui, de découvrir et d’affermir notre identité propre. Nous sommes invités dés lors à rectifier notre comportement en ce sens, cessant d’exiger de l’autre quoi que ce soit en le revendiquant comme un dû.
Nous devons nous prémunir également contre diverses formes d’asociabilités, nous amenant à éliminer l’autre de notre existence, le ressentant comme un importun risquant de menacer notre propre autonomie. Nous devons aussi combattre toute tendance à ressentir de l’agressivité face à autrui, celui-ci étant systématiquement perçu en tant qu’ennemi.
L’énergie du Keroubim H’aBOu(YaH) nous invite à prendre conscience que nous ne sommes absolument rien par nous-mêmes, mais que nous dépendons étroitement de notre environnement qui nous fournit tous les éléments nécessaires à notre développement et à notre survie. Nous devons donc établir avec les réalités qui t’entourent une relation plus juste, cessant de revendiquer les ressources dont nous avons besoin comme un dû.
Par ailleurs, nous devons également nous protéger contre toute tendance à vouloir nous émanciper de notre environnement ou tout au moins à ne le concevoir que dans le cadre d’un rapport d’opposition, cherchant à l’exploiter et à le dominer sans jamais concevoir un rapport d’authentique complicité.
De couleur bleuté, elle est associée :
- Au plexus frontal – le chakra du 3° œil (Ajna chakra)
- Au plexus laryngé – le chakra de la gorge (Vishuddha chakra).
SUR LE PLAN PHYSIQUE
- L’Œil de FAUCON est symboliquement associé aux troubles de la vue (fatigue visuelle, conjonctivites, etc.).
- L’Œil de FAUCON nous parle de sens de l’observation, de précision de la vision avec une attention soutenue. En affinité avec le chakra de la gorge.
- L’Œil de FAUCON est une excellente pierre pour les chanteurs, les conférenciers…
SUR LE PLAN EMOTIONNEL ET MENTAL
L’Œil de FAUCON ouvre l’esprit aux idées neuves, stimule l’écoute des autres. Cette pierre est recommandée aux personnes très conservatrices, étroites d’esprits, psychorigides, repliées sur leurs certitudes afin de les aider à mieux accepter la nouveauté, d’autres modes de pensée et un peu de fantaisie.
SUR LE PLAN SPIRITUEL
- Les effets de L’Œil de FAUCON sont puissants et efficaces.
Fabriqué sous son influence
ACCORDE TOUTE SORTE DE FECONDITE
Psaumes 106 verset 1 :
Alléluia ! Rendez hommage à l’Eternel, car sa grâce dure à jamais.
Divin H’aBOu(YaH),
Qui donnez avec libéralité
Éveillez en moi une sensibilité psychique
Forte, vive et excitable
Pour que je puisse répondre,
Promptement et sans détours,
Aux multiples sollicitations extérieures.
Ô puissant H’aBOu(YaH),
Qui louez Celui dont l’amour est éternel,
Assistez-moi également dans ce travail d’ascèse
Visant à favoriser et stimuler
L’épanouissement sensoriel de mon odorat.
Que je me détourne alors de ces fleurs du mal
Qui excitent les pulsions les plus primaires,
Et que je me tourne résolument vers celles
Qui répandront leur parfum en mon cœur.
Faites enfin,
Ô H’aBOu(YaH), ma force
Que je développe le don de prémonition
Me procurant des pressentiments concrets
Concernant des faits cachés
Ou des événements à venir.
Qu’il en soit ainsi, ici et maintenant
Pour le plus grand bien de tous.
Et pour célébrer la Vie.