Divin YéLI (EL),
Qui louez Celui qui est secourable,
Apprenez-moi à mieux discerner la vie
Des formes qu’elle anime,
Pour cultiver ainsi le détachement
Vis-à-vis des biens de ce monde.
Les oiseaux ne sèment ni ne moissonnent,
Ils n’ont ni cellier ni grenier,
Et pourtant Dieu les nourrit.
Pourquoi m’inquiéterai-je en disant:
Que vais-je manger ?
Que vais-je boire ?
De quoi vais-je me revêtir ?
Tout cela, les insensés le recherchent sans répit
Mais il sait bien, mon Père céleste,
Que j’ai besoin de toutes ces choses.
O puissant YéLI (EL),
Ne soyez pas loin de moi.
Mais hâtez-vous de venir à mon aide.
Que je reconscientise mon état
En fonction des mondes célestes
Et de leurs valeurs essentielles.
Sous vos divins auspices,
Faites, ô YéLI (EL), ma force,
Que je reconnaisse que l’amour,
Par sa capacité à transcender le temps et l’espace,
Constitue mon seul gage d’immortalité.
Qu’il en soit ainsi ici et maintenant
AMEN