• Écrit par Un Instructeur Gnostique

Dérivé de la racine proto-indo-européenne signifiant « tourner, tourner », les dérivés faisant référence à des objets courbes et englobants. Comparer au sanskrit वलति valate « tourne », ulvam « matrice, vulve ». En d’autres termes, l’évolution fait référence à un processus lié à un cycle de rotation.

Années 1640, « déplier, ouvrir, étendre », du latin « dérouler, rouler, rouler, déplier », en particulier des livres ; au sens figuré « rendre clair, divulguer ; produire, développer, » de la forme assimilée de « out » (voir ex-) + « rouler, » de la racine PIE *wel- (3) « tourner, tourner ».

 – Dictionnaire d’étymologie en ligne

Dans l’ésotérisme, l’évolution est tout processus de croissance, d’amélioration, de développement, qui est toujours suivi par le déclin, la dégénérescence, la mort et la mort, après quoi le cycle recommence.

« C’est une absurdité de nous enfermer dans le dogme de l’évolution mécanique. Si les principes constructifs existent dans la nature, il en est incontestablement de même pour les principes destructeurs. Si l’évolution existe chez toutes les espèces vivantes, il en va de même pour la dévolution. Par exemple, l’évolution existe dans la graine qui meurt pour que la tige germe. L’évolution existe dans la plante qui pousse, qui donne des fleurs, des feuilles et qui donne enfin des fruits. Pourtant, la dévolution existe dans la plante qui se fane, qui agonise, et qui finit par devenir un bouquet de bois. L’évolution existe dans la créature qui est en gestation dans le ventre maternel, dans l’enfant qui joue et dans l’adolescent. Pourtant, la dévolution existe chez l’aîné qui s’éteint et finit par mourir. Lorsque les mondes émergent de l’intérieur du Chaos de la vie, ils commencent à évoluer jusqu’à un certain point, après, ils dévoluent et finalement ils deviennent de nouvelles lunes. Si nous donnons l’exclusivité à l’évolution mécanique lorsque nous étudions l’anthropologie, alors nous l’étudions de manière partielle et tombons ainsi dans l’erreur. Cependant, si nous étudions l’anthropologie à la lumière de la loi de la dévolution, alors nous marchons en équilibre, parce que l’évolution et la dévolution constituent les deux lois de l’axe mécanique de l’ensemble de la nature. Dire que l’évolution est le seul fondement de tout ce grand mécanisme naturel est une absurdité totale. Nous devons considérer la vie et la mort, les temps du développement et les temps de la décrémente… De nos jours, l’esprit humain est déjà si dégénéré qu’il est devenu incapable de comprendre le processus inverse, dégénératif, à une plus grande échelle. Les esprits des érudits contemporains sont tellement piégés (embouteillés dans le dogme de l’évolution) que leurs esprits ne savent comment penser ou fonctionner que selon leur propre condition embouteillée. C’est pourquoi ils attribuent aux autres phénomènes (c’est-à-dire la dévolution, la destruction, la décadence et la dégénérescence) la qualification d’évolution, de développement et de progrès… À côté de tout processus en évolution, il existe un processus dégénératif et décentralisateur. La Loi de l’Évolution et sa sœur jumelle, la Loi de la Dévolution, travaillent de manière synchronisée et harmonieuse au sein de toute la création. Du point de vue rigoureusement académique, le mot évolution signifie développement, construction, progression, amélioration, avancement, édification, etc. En nous concentrant sur le terme grammatical purement orthodoxe, nous pouvons clairement affirmer que la dévolution signifie la progression inversée, le mouvement en arrière, la destruction, la dégénérescence, la décadence, etc. De toute évidence, la Loi des Antithèses coexiste dans tout processus naturel.

« Évolution : Un processus graduel dans lequel quelque chose se transforme en une forme différente et généralement plus complexe ou meilleure. »

– The American Heritage® Dictionary of the English Language, 4e édition

« L’évolution est un processus de complication de l’énergie. »

 – Samaël Aun Weor, Le mariage parfait (1950)

« Notre corps physique a commencé comme un spermatozoïde et un ovule ; Quand ils se sont rejoints, ils ont commencé à produire quelque chose de nouveau, quelque chose de différent, et c’est une sorte d’évolution : une chose simple devenant quelque chose de plus complexe.

Il ne fait aucun doute que l’évolution est une loi de la nature, mais tout dans la nature mécanique est lié à un cycle simple : l’évolution est toujours suivie d’une dévolution.

« Dans la nature mécanique, tout ce qui évolue va aussi être dévolu. Tout ce qui naît mourra. Il n’y a rien dans la nature mécanique qui s’améliore continuellement à l’infini.

« Un arbre produit des millions de graines. Seuls quelques-uns pousseront. Encore moins d’entre eux atteindront le sommet du développement où son plein potentiel s’exprime, et une fois ce sommet atteint, il n’est pas maintenu très longtemps avant que son déclin ne commence et que ses éléments ne soient retournés à la nature. C’est ainsi que fonctionne la nature mécanique. Nous ne faisons pas exception.

« Parmi d’innombrables graines, seules quelques-unes connaissent la naissance, l’enfance, la jeunesse, l’âge adulte… puis décliner jusqu’à la vieillesse et mourir.

« Au cours d’une vie, notre corps évolue et se dégrade. C’est vrai de toutes les choses manifestées dans la nature mécanique, des atomes aux galaxies.

« L’évolution est caractérisée par l’amélioration, l’augmentation de la beauté, de l’harmonie, de la liberté. L’évolution rend les choses meilleures.

« La dévolution est caractérisée par le déclin, la dégénérescence, la désunion, la confusion, le conflit. La dévolution brise les choses et mène toujours à la mort. L’évolution et la dévolution sont les deux faces de la roue de la nature mécanique : elles ne peuvent pas être séparées l’une de l’autre.

Il n’est pas possible pour le véritable Être Humain (l’Être Réalisé par Lui-même) d’apparaître à travers la mécanique de l’évolution. Nous savons très bien que l’évolution et sa sœur jumelle la dévolution ne sont rien d’autre que deux lois qui constituent l’axe mécanique de toute la Nature. On évolue jusqu’à un certain point parfaitement défini, puis le processus de dévolution s’ensuit. Chaque montée est suivie d’une descente et vice-versa.

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