- Écrit par Un Instructeur Gnostique
Du latin idolum « image (mentale ou physique), forme » ; du grec eidolon « apparence, reflet de soi-même dans l’eau ou un miroir, aussi image mentale, apparition, fantôme » ; eidolon signifie aussi « toute image matérielle, statue », de eidos « forme » de la forme latinisée du grec -oeides, de eidos « forme », liée à idein « identifier », eidenai littéralement « imaginer-tifier, reconnaître, perception mentale ».
Certaines religions insistent sur le fait qu’il ne faut pas adorer d’« idoles » :
« Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. Tu ne te feras pas d’image taillée, ni de ressemblance à ce qui est en haut dans les cieux, ou qui est en bas sur la terre, ou qui est dans l’eau sous la terre ; tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne les serviras pas…
– Exode 20 : 2-5
Ceci est généralement interprété comme ne faisant référence qu’aux « idoles » matérielles, littérales, telles que les statues. Cependant, la racine du mot idole indique une forme mentale ou physique, en particulier comme un reflet de soi-même. Ainsi, les idoles que nous adorons vraiment sont des images mentales de nous-mêmes : notre ego (« moi »), nos défauts, nos désirs, nos souvenirs, nos ressentiments, etc. Toutes ces idoles mentales, dans leur masse chaotique et conflictuelle, constituent le subconscient, qui dans l’écriture grecque ancienne était appelé Eidolon, ce qui signifie une apparation qui a notre forme (image) mais qui est intrinsèquement illusoire.
Ce qu’il faut, c’est que notre divinité intérieure fasse en nous une image vraie, un véritable eidolon, qui est solaire, divin. Voici ce qui est indiqué dans la Genèse :
« Et Elohim dit : Faisons Adam à notre image, selon notre ressemblance. »
– Genèse 1:26
