L’INFLUENCE DE L’ANGE MALAKIM HaHaH (EL)

L’influence DE L’ANGE MALAKIM HaHaH (EL)

illustré par un conte.

Pour illustrer l’influence de l’Ange Malakim HaHaH EL sur la conscience humaine, nous avons choisi le conte de Jean-de-fer des frères Grimm. Le héros de ce conte est un jeune prince qui, enlevé lorsqu’il n’était qu’un enfant, fut employé au service d’un roi comme aide jardinier, subissant l’humiliation et le violent rejet des autres avant de pouvoir révéler sa vraie nature : sa condition princière.

Un jour, alors que ce jeune prince était toujours au service du roi en qualité d’aide jardinier, une violente guerre éclata dans le pays. Le roi rassembla ses plus vaillants sujets, ne sachant pas s’il pourrait résister à l’ennemi tant il était puissant. Le jeune prince s’offrit alors pour aller à la guerre pourvu qu’on lui donne un cheval. Les autres se mirent à rire en se moquant de lui et partir en lui disant sur un ton ironique qu’ils lui laisseraient un cheval dans l’écurie. Quand ils furent partis, le jeune prince alla à l’écurie et fit sortir le cheval, il boitait et traînait la patte. Néanmoins, il enfourcha et se dirigea vers la sombre forêt. Arrivé à l’orée de celle-ci, il cria trois fois Jean de fer, si fort que les arbres résonnèrent. Aussitôt un homme sauvage apparut et lui demanda ce qu’il voulait. Le jeune homme lui déclara qu’il voulait aller à la guerre et qu’il lui fallait pour ce faire un coursier puissant.

Alors l’homme sauvage rentra dans la forêt et peu après, un palefrenier amena un coursier qui soufflait bruyamment par les naseaux et se laissait à peine maîtriser. Mais plus encore, derrière ce cheval, venez une grande troupe de soldats tous bardés de fer, et leur épée étincelait au soleil. Le jeune homme remit au palefrenier son cheval à trois pattes, enfourcha l’autre et pris la tête de la troupe. Quand il s’approcha du champ de bataille, une grande partie des gens du roi étaient tombés et il s’en fallait de peu que le reste ne bâtit en retraite. Alors le jeune homme s’élança avec sa troupe de fer, fondit comme l’orage sur les ennemis et abattît tout ce qui lui résistait. Les ennemis voulurent s’enfuir, mais le jeune homme les talonnait et ne les lâcha que lorsqu’il ne resta plus un seul homme. Toutefois, au lieu de rejoindre le roi, il fit rentrer sa troupe dans la forêt par des détours et il rentra à la maison sur son cheval boiteux. Personne ne reconnut dans l’aide jardinier se valeureux chevalier qui sauva le Royaume et les moqueries reprirent de plus belle sans pour autant qu’il se fâchât.

Dans ce conte, la puissance HaHaH (EL) est symboliser par l’homme sauvage (il n’appartient pas en effet au monde des hommes et est doté d’étranges pouvoirs). HaHaH (EL) reconnait en l’aide jardinier sa filiation royale (sa réalisation spirituelle) alors que tous les sujets du roi, encore aveuglés dans la matière, rabaissent ce dernier au dernier rang. Ils lui donnent ainsi un cheval boiteux alors que l’homme sauvage lui offre un fringant coursier (symbole de la parfaite maîtrise du corps émotionnel qu’il a su percevoir en l’aide jardinier). Le jeune homme laisse alors se manifester en lui ses pleins pouvoirs et s’en va en tant que fils de lumière combattre les forces des ténèbres. Sitôt cependant son œuvre terminée, le premier qu’il était, il redevient le dernier dans la hiérarchie sociale propre au monde d’en-bas.

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