Vis-à-vis de nous-mêmes,
Nous sommes invités à savourer les ressources que nous possédons en sachant combatte tout ce qui pourraient s’opposer à l’exaltation de celles-ci, puisant dans leurs dimensions profondes. En ce sens, nous sommes conduits à savoir extraire d’une dimension apparemment stérile, pauvre et limitée, les prodigieuses ressources dont elle est porteuse.
Par ailleurs, nous devons également proscrire tout penchant à détruire afin de soutirer plus facilement à la matière les ressources qu’elle recèle, mettant ainsi à sac ton environnement et faisant d’un jardin riche et opulent un véritable désert sans perspective de régénération.
Dans nous relation,
Nous sommes amenés à offrir à l’autre les ressources dont nous disposons en sachant trancher et rectifier si nécessaire, sans nous embarrasser d’éléments nuisibles et superflus. En ce sens, nous devons cerner au-delà des exigences plus ou moins égoïste d’autrui ses besoins réels, sachant y répondre adéquatement sans nous préoccuper de savoir si cela va lui plaire ou non.
Nous devons également nous protéger contre toute tendance à gérer nos relations de manière tumultueuse, impulsive et téméraire, nous investissant sans mesurer les risques ; les ruptures, les disputes et les remises en question risquent autrement d’être fréquentes. Nous devons éviter en outre de développer trop d’excitabilité dans notre rapport aux autres.
Spirituellement,
Nous sommes conduits à jouir des biens que la Divinité (la vie) nous prodigue en nous aidant à combattre les forces mortifères qui peuvent nous inciter à ne plus percevoir la présence sacrée au sein de la matière, le souffle qui l’anime, celles-ci nous apparaissant dés lors singulièrement pauvre et limitée, toute recroquevillé sur sa propre nature.
Nous devons lutter également contre toute prédisposition à détruire une chose dans le but de nous approprier la puissance divine qui l’anime, ceci ne pouvant nous conduire qu’à trouver le néant, ignorant que nous pouvons accéder à cette puissance que dans une attitude d’accueil et de don et non d’appropriation.